La Cinématographie Française (1939)

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X ►♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ a ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ sont le plus généralement lamentables au point de vue qualité sonore. Lorsqu’un exploitant, devant les plaintes de sa clientèle, se résout à tenter une amélioration, il s’adresse à un installateur à qui il demande d’apporter des perfectionnements incompatibles avec l’état de l’installation ou avec les composants de cette dernière. L’amélioration économique du système installé se révèle presque toujours impossible, si bien que, ou on renonce à tenter quelque chose, ou si l’on fait quelque chose, les résultats ne correspondent pas à la dépense. Cette situation a attiré l’attention de Simplex Sound System, qui construit, dès à présent, un appareillage capable d’être facilement monté, transformé, amélioré si une partie principale s’avère défectueuse. Pour arriver à un bas prix compatible avec les différentes capacités de salles, on a divisé celles-ci en trois catégories : La première, dite petite, concerne les salles allant jusqu’à LOGO sièges, ces salles sont en pourcentage les 84 % des salles américaines; la seconde, dite moyenne, comprend les salles allant jusqu’à 2.000 sièges, dont le pourcentage est de 13 %. La troisième catégorie s’intéresse aux salles d’une capacité allant jusqu’à 4.000 sièges, le pourcentage étant de 3 %. Les composantes de l’installation sont au nombre de quatre : le mécanisme sonore, l’équipement de contrôle propre à chaque appareil de la cabine, l’amplificateur, l’équipement haut-parleurs. Le mécanisme sonore est le même pour ces trois types d’installation, type dit 35 mm., vitesse de déroulement standard, mise en route 2 à 3 secondes, bobines de 000 mètres, ce qui donne poulies trois modèles le même nombre de changements pour le programme. Pour les petites salles, le pouvoir de l’ampli est de 15 watts, de 30 pour les moyennes et de 00 pour les grandes. Pour les trois types, la distorsion harmonique reste la même, 1 % environ à 50 cycles, la distorsion, le bruit de fond ont des valeurs identiques. Un ampli simple est désigné par la lettre a et le pouvoir correspond à 15 watts, un ampli composé de 2 unités est dit 2 a. Celui de 4 unités, dit 4 a, a donc un pouvoir de 00 watts. Les unités sont toutes montées en parallèle. Les haut-parleurs sont du type multicellulaire, leur puissance | est à facteur variable suivant la salle. Pour les petites salles, il y a un haut-parleur de hautes et un de basses fréquences, pour les moyennes deux de hautes et deux de basses, pour les grandes deux de hautes et deux de basses, mais, ; dans ce dernier cas, les haut-parleurs des deux types sont plus puissants. En concordance avec cette étude, la Commission de standardisation des théâtres appartenant à l’Académie Arts et Sciences cons 1 taie que la proposition Simplex a son agrément et que le pouvoir des amplis correspond à ce que le comité suggère lui-même, c’està-dire 15 watts (34 décibels) pour les salles jusqu’à 1.000 auditeurs, , 30 watts (37 décibels) jusqu’à 2.000, et 60 watts (40 décibels) jusqu’à 4.000 spectateurs. Les amplis peuvent aller jusqu’à 15.000 cycles, avec un pouvoir oscillant au maximum de plus 1 à moins 1 décibel (ligne droite), mais l’expérience indique que c’est pour le moment inutile. La courbe entre 2.000 et 8.000 variant suivant les types de diaphragmes. Pour les diaphragmes métalliques, la courbe est plus basse dans la région ci-dessus indiquée, qu’elle ne l’est pour les diaphragmes non métalliques. D’ailleurs, les courbes, tant pour les hautes que pour les basses fréquences sont adaptables à l’acoustique de la salle. Le bruit de fond est environ d’un niveau de — 35 décibels et le pouvoir total est de + 34 décibels (15 watts/0,006 watts comme référence de niveau). La commission constata que dans le nouveau Simplex les connections el contacts sont réduits, comme il est souhaitable, au minimum. L'ACOUSTIQUE DES SALLES .1 différentes reprises nous avons entretenu nos lecteurs des importantes études fuites par divers techniciens aux laboratoires Philips. Parmi ceux-ci, notons Boer, Van Dick, Vermeulen. L’étude présente est de ce dernier; elle concerne l’ extension des études précédentes et s’applique surtout aux matériaux poreux. En conclusion, l’auteur donne un exemple de calcul d’acoustique d’une salle. * * * Rappelons que la formule dite de Sabine V T = 0,16 — A est basée sur la connaissance du volume de la salle en mètres cubes et de l’absorption totale A, composée de l’absorption des différentes parois, laquelle absorption s’exprime en mètres carrés de fenêtre ouverte parfaitement absorbante. L’absorption d’une paroi se calcule en considérant sa surface et le coefficient du matériau qui la compose. On verra plus loin que le calcul de ce coefficient implique certaines conditions qui font, lorsqu’elles ne sont pas observées, que le calcul de l’acoustique peut être entaché d’erreurs. Si on considère ce qu’on appelle la résistance d’onde du matériau, on trouve que cette résistance est le rapport p/v de la pression du son à la vitesse vibratoire V. La (•flexion et l’absorption d’une onde sonore sont déterminées par la différence de la résistance d’onde de deux matériaux. La résistance d’onde de l’air à la température de 20° G. est : W = 41 gr. cm— 2 sec.—1 A cette température, la densité est de 1,2 mg/cm3, la vitesse de propagation 340 m/sec. de sorte que la résistance d’onde de l’air qui en découle peut être représentée par la formule ci-dessus. La pression et la vitesse de l’onde réfléchie et de fonde transmise sont calculables (formules dans le Bulletin technique Philips de décembre 1938, page 369. colonnes 1 et 2). Le coefficient de réflexion est généralement défini, comme le rapport de la diminution de l’intensité, pour l’onde réfléchie à l’intensité de fonde incidente. Le coefficient d’absorption a pour valeur : 4 Wi. W. (W, + W 2)2 Cette formule montre que dans certains cas une paroi solide peut n’avoir qu’une très faible absorption et qu’elle présentera par conséquent une réflexion pratiquement totale. Il en découle que les corps solides homogènes ne peuvent être employés comme matériaux absorbants. L’auteur Vermeulen consacre ensuite un chapitre aux ondes à incidence non normale, où l’absorption dépend de l’angle d’inci dcnce. Il démontre également que dans certains cas, avec des matériaux déterminés, il peut n’y avoir pas de réflexion, ce qui implique qu’il n’y a aucune réflexion, ceci bien entendu pour un angle considéré. Pour une onde plane dont la propagation est parallèle à une paroi absorbante, on voit que celle-ci est amortie le long de cette paroi. Pour la plupart des parois, l’absorption du son n’est pas due en premier lieu à leur mouvement propre sous l’influence des vibrations sonores, mais elle est provoquée par la transmission de l’onde sonore dans Pair contenu dans les multiples pores que présente le matériau. La viscosité de l’air freine le mouvement, le long de la surface des petits canaux, ce qui amortit les ondes sonores. Une des difficultés à surmonter pour obtenir un fort coefficient d’absorption consiste à éviter la réflexion à la surface antérieure. On tâchera donc de réaliser un revêtement se composant de plusieurs couches, dont la première, qui est en contact avec l’air, possède une résistance d’onde ne différant que peu de celle de l’air. La résistance d’onde croîtra avec la profondeur des couches successives pour absorber suffisamment fonde. Pour des épaisseurs modérées du revêtement des parois, ce procédé donne une amélioration qui n’est pas suffisante pour justifier la complication de construction. Un matériau tel celui ci-dessus cité est un matériau poreux complexe pour sa fabrication, et on voit que, d’ores et déjà, la complication de la fabrication exclut le