La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

246 [♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ * rxzxxxxxxxxxxxxxxxrxxxx? Faire des pages entières de publicité dans les grands quotidiens, couvrir les murs d’affices et de panneaux, illuminer une façade de 50 mètres à grand renfort de néon et de lampes, c’est, à mon avis, relativement facile. Lorsqu’en effet, un directeur de circuit, de salle, ou leur chef de publicité ont à leur disposition un budget de quelques centaines de mille francs, qu’il leur est loisible de s’adresser aux meilleurs maquettistes de Paris, aux grandes entreprises d’affichage, à d’importantes agences, ils n’ont plus guère qu’à « choisir » parmi tous les modes de publicité qui leur sont proposés. 11 est certain que ce « choix » est d’une importance primordiale, et ce n’est pas moi qui nierais qu'il faut une sûreté de jugement nécessitant une grande expérience de la publicité cinématographique. Mais j’ai toujours pensé qu'il était différent, et peut-être plus difficile, non pas de « faire >•, mais de « bien faire » la publicité d’une petite salle de quartier (de banlieue ou de province), qu'elle soit indépendante ou qu’elle appartienne à un circuit. A quelques rares exceptions près, la publicité de celles-ci est souvent quelconque, quand elle n’est pas inexistante. C’est que là, le problème est tout autre. D’abord, une salle — passant des films de première, deuxième ou troisième semaine — a-t-elle besoin de publicité ? Celle faite au moment de la sortie du film en exclusivité ne suffit-elle pas ? Certes, un film qui a été bien « lancé » — dont le monde con clu' — que le passant ne jettera pas sans les regarder. On aura beau inventer de mirifiques systèmes publicitaires lumineux, sonores, stratosphériques, ou autres, pour le petit directeur de quartier, de banlieue ou de province, le problème sera toujours ramené à ces trois questions fondamentales : sa façade, ses affiches, ses prospectus. Les prospectus. Il n’est pas nécessaire qu’ils soient imprimés luxueusement, sur beau papier. Le moins cher sera le mieux. Mais trop souvent, le texte des prospectus est aligné sans aucun goût, sans aucune recherche de caractères, d’équilihre des grosseurs. Et cela ne coûte pas plus cher d’étudier une intéressante mise en place du texte que l’on remet à l’imprimeur, qui ne demandera pas mieux que de s’y conformer. semaine du 15 au 2 I janvier William FARNUM DA N5 le Roi de la jungle FERNANDE! D/A NS £>Êqq\$RV /S JlOUi LES JOURS PFRMANENT[ petit cliché (tète de vedette, silhouette humoristique, etc.), qui habillera très heureusement notre prospectus. La façade. A ce point de vue également, n’hésitons pas à consulter les Services de publicité des Maisons de distribution. La plupart, actuellement, pensent au petit exploitant et éditent à son intention, affiches, affichettes, découpages, silhouettes en contreplaqué, portraits en relief, etc. 11 en est, je le sais, qui négligent de le faire et estiment que lorsque leur film est loué, il ne leur reste plus qu’à se frotter les mains... et attendre leur pourcentage sur la recette. Souhaitons qu’ils comprennent leur erreur et qu’il est de leur intérêt d’avoir un Service de publicité qui puisse aider l’exploitant. L’affiche programme. Là, CINEMA X SEMAINE DU 15 AU 21 JANVIER WILLIAM FARNU M DANS LE m DE LA JUNGLE E T FERNANDEL DANS -LES DEGOURDIS-; '■'DU BATAILLON''' PERMANENT TOUS LES JOURS cinémas concurrents sont posées côte à côte, il est frappant de constater combien certaines se voient et ressortent de préférence à d’autres. Contrairement à ce que je disais pour les prospectus, il faut, pour les affiches programmes, ne pas hésiter à payer pour son impression un prix plus élevé, de façon à obtenir un résultat satisfaisant. 11 est préférable d’avoir, ne serait-ce que vingt ou trente bonnes affiches dans les vingt ou trente meilleurs emplacements du quartier, que cinquante ou même cent affiches quelconques, placées n’importe où. II n’y a aucun doute : l’affiche « litho » est supérieure à l’affiche <i typo », l’affiche en deux ou trois couleurs est supérieure à l’affiche une couleur. D’excellents imprimeurs spécialisés parviennent à sortir des affiches-programmes litho deux couleurs à des prix vraiment intéressants. Mais, évidemment, il faut comme pour tout payer de sa personne; choisir des lettres et des couleurs attrayantes. La meilleure formule, à mon avis, est la suivante : Faire tirer pour plusieurs semaines un « fond » en une couleur, comportant le titre de l’établissement et un cadre destiné à mettre en valeur le texte intérieur, qui ait une originalité propre, que le public remarque et reconnaisse chaque semaine. Puis, pour chaque programme, faire un repiquage, de préférence en litho, d’une autre couleur que le fond. Choisir le titre du film ou le nom de la vedette, qui sera seul en caractères très gras, le reste étant en maigre. On aura ainsi un « appel » qui arrêtera l’attention du passant et forcera la lecture. Soignez vos affiches-programmes. Les murs de Paris seront plus agréables à regarder..., votre bordereau de recettes aussi. naît déjà le titre, les vedettes, les qualités — est beaucoup plus facile à défendre. Mais il n’en faut pas moins le faire connaître, car... le concurrent, lui aussi, passe des films connus; alors ?... Alois, il s’agit simplement : 1° Avec peu d’éléments, peu de frais, de rendre attractive une façade souvent petite et mal située. 2° De placer sur les meilleurs emplacements du quartier des affiches programmes — imprimeés à bas prix — et qui, au milieu de nombreuses affiches concurrentes, devra être celle que le client lira. 3° De faire distribuer au public des prospectus — très bon mar Et si l’on veut en varier la présentation, pensons que pour dix ou quinze francs, on pourra se procurer, chez le distributeur, un l’exploitant se trouve livré à luimême. Lorsque l’on passe devant un mur d’affichage libre, où, six, huit, quelquefois dix affiches de Roger Pelleriiy, de l’Association des Directeurs de Publicité de Cinéma. L’ASSOCIATION des DIRECTEURS de PUBLICITÉ de CINÉMA (A.D.P.C.) qui n’admet dans son sein que des professionnels éprouvés, signale à MM. LES PRODUCTEURS ET DISTRIBUTEURS 27‘", Avenue de Villlers (A.D.P.C.) qu’elle met à leur disposition les noms, adresses et curiculum vitæ de ceux de ses membres actuellement disponibles. Etoile 09 54