La Cinématographie Française (1939)

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11 exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés-Directeurs. EN SEINE -OISE, LA FERMETURE DE QUINZE CINÉMAS EST PRESCRITE PAR ARRÊTÉ PRÉFECTORAL Des délais ont été accordés La semaine dernière, nous avons informé nos lecteurs des mesures de sécurité très sévères prescrites par arrêté préfectoral dans la Seine-et-Oise. Quinze salles, dont la construction est entièrement en bois, ont été mises en demeure de fermer immédiatement. Cette mesure a été prise en vertu de l’article 50 de la « Réglementation des Etablissements Cinématographiques de Seine-etOise », publiée le 30 avril 1938 et dont voici la teneur : L’ exploitation d’une salle ou de ses dépendances construite en bois apparent ou autres matériaux combustibles est formellement interdite, quelle que soit l’ importance du public et la catégorie de l’installation cinématographique. Les salles contenant moins de 500 perst.nnes et leurs dépendances peuvent être construites en matériaux incombustibles ou tout au moins en pan de bois hourdé plein et recouvert de plâtre sur une épaisseur suffisante. Les salles recevant plus de 500 personnes et leurs dépendances : vestibules , escaliers, buvette, etc..., doivent être entièrement construites en matériaux incombustibles. Les murs et planchers les séparant du voisinage auront une épaisseur suffisante pour bien assurer la protection des voisins aussi bien contre les dangers d’incendie que contre l'incommodité des bruits. Quel que soit le genre de construction de la salle, la partie haute sera munie de châssis de surface suffisante et s’ouvrant par siinjde déclic j>our permettre l’ évacuation des fumées en cas d’incendie. Le Syndicat Français des Directeurs, sans vouloir se dresser, en principe, contre l’adoption de mesures propres à renforcer la sécurité des spectateurs et aussi celle des exploitants, a effectué les interventions nécessaires pour la défense des intérêts immédiats des établissements en cause. Il est certain, en effet, que lors de l’acquisition de ces établissements, ces derniers fonctionnaient régulièrement et avec autorisation officielle en bonne et due forme. En dernière heure, nous apprenons que des délais permettant de faire les modifications exigées par la réglementation du 30 avril 1938 ont été accordés aux directeurs en défaut. La décoration dans le hall du Cinéma Kalorza d^ Nantes réalisée par Mmc Etzberg, directrice de cette salle, pour la présentation du film Trois de Sc-Cyr Caspecha, Daulin, Marche, Debouchaud, Bremont, Maillait, Verval, Baudion, Pourteau, Sirouet, Baril, Tuffery, Moreau. M. Devaux prend la parole pour remercier M. Lussiez d'être venu de Paris malgré ses multiples occupations pour présider cette assemblée générale constitutive et le remercie chaleureusement au nom de toute l’exploitation cinématographique pour son dévouement aux directeurs de salles. M. Lussiez prend la parole et expose l’impérieux besoin du syndicalisme patronal pour résoudre, en concordance avec les autres organisations syndicales, soit patronales, soit ouvrières, les problèmes ardus qui sont à l’ordre du jour par suite du mouvement social en France. Il donne un aperçu rapide des résultats obtenus depuis l’existence du syndicat Français des directeurs de cinémas et indique ce qu’il y aura lieu de faire dans l’avenir. Il répond avec clarté, précision et bonne grâce à toides les questions qui lui sont posées, insiste sur l’utilité absolue d’une organisation rapide par régions de toute la France afin de former un tout solide, fort et bien décidé à défendre nos intérêts corporatifs et nos libertés commerciales. M. Lussiez donne lecture des statuts qui sont la copie des statuts du Syndicat fran ♦ LE SYNDICAT DES DIEtECTEURS DE THEATRES CINEMATOGRAPHIQUES DES CHARENTES, POITOU ET UNITROPHES EST CRÉE Réunion du 28 mars 1939 à l’Eden Dancing de Niort. En l’absence de MM. Pourteau et Vaurigaud, excusés, M. Daulin forme un bureau, il est composé de M. Devaux, de Limoges; M. Daulin, de Rochefort; M. Lussiez, de Paris; M. Senné. M. Daulin ouvre la séance à 10 h. 30. Sont présents ou représentés par pouvoirs : Haute-Vienne : MM. Devaux, Luzé; Vienne : MM. Bremond Désiré, Perreau, Mahaud, Thémis, Meunier, Persignan, Fillaud; Deux-Sèvres : MM. Aupicon, Bourgine, Senné, Gautier; Vendée : MM. Boisson, Vauclain, Gazouneau, Carteau; Charente : MM. Gayos, Beloou; Charente-Maritime : MM. A Niort, un déjeuner amical a terminé la réunion des directeurs des Charentes, du Poitou et limitrophes. On reconnaîtra, au centre, MM. Lussiez et Daulin