La Cinématographie Française (1939)

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14 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ci!\É^®®R/\PHÎE FR&VLS&NISE c^ixi^rrxxYxrxYxxrxTXTi I propos de LA RÈGLE DU JEU //itiaO oJU< \/\ (X AA J Ce que sera le Suffren-Cinéma Le SufFren-Cinéma, qui s’ouvrira prochainement au 70, avenue de Suffren, a été conçu par l’architecte Louis Grossard. C’est lui qui a dessiné la façade très originale, qui sera dominée par une tour s’élevant à une hauteur de vingt mètres, de même que l’intérieur particulièrement élégant de la salle comprenant cinq cents places réparties entre l’orchestre et le balcon. Les murs seront ornés de panneaux décoratifs représentant les principaux épisodes de la vie de Suffren. Un bar communiquera avec le cinéma. La cabine sera équipée par Nitzsche-France. Les directeurs propriétaires de celte salle sont MM. Louis Delay et Bernard de Latour, ce dernier s’occupera tout spécialement de la programmation. M. MARCEL BOUCHER DEMANDE LA PROHIBITION IMMÉDIATE DE LA PELLICULE INFLAMMABLE M. Marcel Boucher, député des Vosges, vient d’adresser la lettre que voici à M. le ministre de l’Intérieur : Monsieur le Ministre, A plusieurs reprises j’ai eu l'honneur d'attirer votre attention sur le danger public permanent que constitue l'usage, pour les projections cinématographiques, de films imprimés sur pellicule inflammable. El j’ai pu prédire — avec une certitude que les événements viennent hélas, à quelques jours d'intervalle, par deux fois, de justifier cruellement — la répétition d’accidents tragiques dont la liste ne cesse de s’allonger. Deux morts à Croix (Nord). Un mort à Courbevoie (Seine). Et dans l’un et l’autre cas de nombreux blessés. C’est le dernier bilan dont les journaux nous donnent connaissance. Est-ce enfin assez pour que vos services consentent à s' émouvoir et à intervenir ? Répondant à la dernière lettre que je vous ai adressée sur ce sujet, vous me donniez à penser que votre collègue, M. le ministre de l’Education nationale, qui préparait un statut du cinéma, pourrait g faire figurer la prohibition immédiate de la pellicule inflammable. Or. il n'en a lien été. C’est donc auprès de vous que je reviens à la charge comme étant incontestablement le ministre le mieux qualifié pour prendre la mesure qui s’impose. Cela est si vrai que vous l'avez déjà prise dans le passé, sans avoir malheureusement la fermeté de la maintenir. .4 cette époque, toutefois, on pouvait ef fectivement soutenir que la pellicule ininllammable n’avait pas fait ses preuves. Il parait impossible désormais de reprendre cet argument en présence de l’accroissement extraordinaire du nombre des appareils de projection de format sous-standard utilisant exclusivement la pellicule ininflammable. Au reste, des films sont couramment tirés en format standard sur la pellicule ininflammable, par certaines firmes d’édition qui s'en déclarent satisfaites. C’est donc la pellicule ininflammable (dite non-flam) qui doit être imposée pour tous les formats sans exception. .4 cette condition seulement prendront fin les accidents inévitables et particulièrement à craindre dans nos centres ruraux où, trop souvent, les projections cinématographiques, improvisées par des projectionnistes ambulants, ont lieu dans des locaux n’offrant aucune garantie de sécurité. Non seulement l’emploi de la pellicule infiammable est inadmissible parce qu’il est dangereux, mais son interdiction, en rassurant le public, supprimera toute raison aux paniques dont sont presque toujours victimes des femmes et des enfants. Une fois de plus, Monsieur le Ministre, je vous demande d’agir avant que nous ayons à enregistrer de nouveaux accidents et de nouvelles morts. Je vous serais très obligé de bien vouloir me faire connaître, à cet égard, vos intentions et je vous prie d’agréer l’assurance de ma haute considération. Signé : Marcel Boucher. Député des Vosges. « LE FILM FRANÇAIS AV CANADA Montréal. Au cours du mois de mars, les deux principales salles de Montréal projetant des films français en première exclusivité, le Cinéma de Paris et le Saint-Denis, ont présenté avec succès quelques productions importantes venues des studios parisiens. C’est ainsi que le Cinéma de Paris (salle de (500 places) a donné pendant trois semaines Le Patriote, qui a cédé ensuite la place à L'Affaire Lafarae. Les recettes du Patriote ont été, d’après Variety, $2,000 la première semaine. $2.000 la seconde, et $1,500 la troisième. L'Affaire Lafarqe a fait seulement $1,600 la première semaine, mais le temps du Carême a eu une grosse répercussion sur les cinémas canadiens donnant des films français et fréquentés par le public français catholique. De son côté, le Cinéma Saint-Denis (salle de 2.300 places) a projeté successivement en doubles programmes Adrienne Lecouvreur et Piste du Sud, Tarakanowa et Champion de France. Prisons de Femmes et Gargousse et enfin Le Courrier de Lyon, et La Marraine du Régiment. Les meilleures recettes ont été pour le premier programme avec $6,800. APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES