La Cinématographie Française (1939)

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22 >♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÉwmmRAPtilE rR&SXICSisE ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Constitution de Société Albert Préjean et René Dary dans Nord -Atlantique, film de M. Cloche d’après le roman d’O. P. Gilbert Tarzan l’invincible Nord-Atlantique Drame maritime (A) Origine : Française. Réalisation : Maurice Cloche. Auteur : O. -P. Gilbert. Dialogues : O.-P. Gilbert. Décorateur : Jean Dijon. Opérateur : Roger Habert. Interprétation : René Darg, Albert Pré jean, Pierre Renoir, Alerme, André Burgère, Henri Crémieux, Marie Béa, Solange Moret, Rrochard, Gérard Landrg, Melrac, Coedel, Ce cil Grane. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Montage : Kgra Dijon. Production : Eclair-Journal. Edition : Eclair-Journal. CARACTERE DU FILM. — I! règne dans le livre Nord-Atlantique d’O. -P. Gilbert une atmosphère d’angoisse que Maurice Cloche, dans son film, a parfaitement restituée. La vie de dizaines d’hommes étreints par la peur, au milieu des brumes de l’Atlantique Nord, et que cerne le mystère de choses invisibles... voil,à ce qu’est Atlantique-Nord, où chaque caractère de marin, bien dessiné, s’intégre à la collectivité solide de l’aventure maritime dans un décor de ciel et d’eau. SCENARIO. — Juste avant l'embarquement sur le chalutier Portland, un crime a lieu sur le quai. Une femme est tuée. Sur le bateau, dès le départ, la haine rôde, la peur s’insinue dans le cœur des hommes. Le capitaine Jef Cooper déteste son second, venu des écoles, Bornes. On a pris comme soutier le survivant d’un terrible naufrage. Cet homme, halluciné, sème la panique dans l’équipage en rappelant les diverses étapes du vogage qui aboutit à la catastrophe. Au cours de la deuxième nuit, le capitaine tombe dans la cale. Transporté dans l’hôpital d’une ile croisée en route, Jef Couper meurt. Un ami, capitaine d’un cargo, dirige l’enquête. On arrêtera le mousse qui, en volant le capitaine, l'a poussé dans la cale. Cependant, V équipage , qui avait obéi èi Bornes, le croyant meurtrier du capitaine et de la fille du port, apprend que c’est le soutier qui, dans un accès de folie, a poignardé la fille. La révolte gronde, l’équipage se mutine, mais le second mate ses hommes. Confirmé dans son grade de capitaine, aimé par la nièce d’un vrai marin, ayant dompté sa crainte d’être un lâche, il commence sa campagne de pèt he heureux de sa victoire sur lui-même. TECHNIQUE. Très belle püolographie et reconstitution exac te de l’intérieur et des amorces de pont du chalutier. Tout le travail extérieur est excellent, enveloppé de vraies brumes glaciales que la photographie enregistre bien. Un seul petit reproche, inégalité sonore quant a certaines voix, surtout celle de Pierre Renoir. INTERPRETATION. — René Dary, sobre, secret, énergique, séduisant, est un héros-type et un remarquable acteur de premier plan. Pierre Renoir, avec son autorité, campe le capitaine alcoolique et coléreux. Il m’a paru un peu forcé. Alerme apporte un dynamisme souriant au rôle du capitaine de cargo. Et dans des rôles pleins de relief s’imposent Henri Crémieux (le radiotélégraphiste), André Burgère (le soutier), Brochard (un marin philosophe), Marie Déa (la jeune fdle). Je regrette de ne pouvoir féliciter par leurs noms les interprètes du shériff et du pasteur pour leurs silhouettes pittoresques. L’interprétation de tout l’équipage est parfaite de tenue. On remarque notamment l’amusant Coedel. Solange Moret joue intelligemment la fille. Illllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll ASSURANCE DU NEGATIF Nous sommes informés par le Cabinet Le Chartier et Darcl< nville, 51, rue Le Pelelier, Paris (9e). que malgré l'incendie survenu dans un atelier de tirage, cette firme continue à garantir les négatifs aux mêmes conditions que celles qu’elle avait auparavant. Elle reste à la disposition de tous les producteurs et distributeurs de films au sujet de ces assurances. Comédie d’aventures doublée (G) Origine : Américaine. Auteur : Edgar Rice Burrough. Interprétation : Herman Brix, U la IJ oit. Le personnage original et hors-série qu’est Tarzan, ce lord anglais élevé dans la jungle africaine, a inspiré plusieurs films plus ou moins réussis. Voici une nouvelle mouture des aventures de l’homme-singe. Cette fois, Tarzan, Lord Greystoke raconte, au cours d’une fête donnée dans son domaine écossais, ses aventures dans la jungle du Guatemala, avec le major Marting, sa nièce Ula Dale, et le domestique George, et leurs démêlés avec les hommes de la « Ville Morte » et la Déesse Verte. Un aventurier Raglan, voulant dérober la Déesse Verte qui contient le secret d’un explosif formidable et qui serait un fléau pour l’humanité tout entière, poursuit l’expédition de Tarzan. Cela nous vaut des attaques, des chasses, des pièges, des batailles entre Tarzan et son ennemi, Tarzan bondissant dans la jungle, de liane en liane, comme un singe géant. Ce film se termine naturellement par le triomphe de Tarzan et de ses amis, et par leur retour en Angleterre avec la Déesse. La statue a livré son secret. La formule de l’explosif sera détruite par Ula Dale dans un geste symbolique de paix. Le film est mouvementé, ô combien, un peu invraisemblable, mais amusant et fertile en scènes passionnantes, Herman Brix, presque tout le temps demi-nu, sculptural et bondissant, est le héros de ces péripéties destinées au grand public amateur d’émotions fortes — x. — ■ S.P.E.C. (Société Parisienne d’expansion cinématographique), formée enire : M. Gaston TREFCON, industriel, demeurant à Neuilly-sur-Seine, avenue Perronnet, 11 bis; M. Gabriel-Marie TENOT, direoteur d’exploitation cinématographique, demeurant à Paris, 5, avenue des Ternes; Mme Edwige-Marie-Augustine BERGEROX, épouse de M. André BRACHET, directeur d’exploitation cinématographique, avec lesquel elle demeure à Paris, 30, rue Pierre-Nicole, agissant au nom et comme mandataire de M. BRACHET, son mari; M. René-Désiré FOURNIER, architecte, demeurant à Paris, rue de Dunkerque, 24. Société à responsabilité limitée au capital de 950.000 francs, divisé en 950 parts de 1.000 francs chacune. La société est administrée par MM. Gaston TREFCON, Gabriel TENOT, BRACHET et FOURNIER, tous quatre associés qui auront la signature sociale. Tous les actes concernant la société ne pourront être valables qu’avec la signature d’au moins deux gérants, les chèques devront également être signés de deux gérants. Toutefois, en ce qui concerne la programmation, la seule signature de M. Gabriel TENOT suffira et plus généralement pour tout ce qui sera nécessaire et se rapportera à cet elfet. Siège social de la société, 259, avenue Gambetta, Paris. CESSIONS DE SALLES | Vendeurs : époux ROCHETEAUGAUTHIER. Acquéreurs : époux ROCHETEAUSOUCHET. Fonds de commerce de café, restaurant avec salle de l'êtes. Café du Centre, exploité à Aytre (Charente-Maritime). (La Rochelle, 24 mars). B Vendeurs : DUFEIX (Maximilien), Mme LE PEN, son épouse; Mme Gilberte DUFEIX, épouse BERTON. Acquéreur : ROUS (Marius). Fonds de commerce cinématographique du ROYAL, exploité à Lorient (Morbihan), 4, rue Saint-Pierre, et droit aux baux d’immeubles et fonds de commerce exploités à Lorient : LE SELECT, 4, place Bisson, l’OMNIAPATI4E, cours de Chazelles. (Lorient, 19 mars). | Vendeurs : époux DHENNIN-POTTIER. Acquéreur : Pierre HOEGSTOELBAUDUIN. Fonds de commerce de cinéma exploité à Sainghin-en-Weppes (Nord), route de Don. (Lille, 25 mars). B Vendeurs : époux Romain GADAN-TAFF1N. Acquéreurs : époux N'ICOLE-NOTTERMANN. Fonds de commerce d? cinéma exploité à Wingles (Nord), 10, rue EmileBasly. (Lille, 25 mars). B Vendeurs : FLINGOU et Mme PIZZI, son épouse divorcée. Acquéreurs : époux PACCHIONIVALETTE. Fonds d> commerce de cinéma, RITZ CINEMA, exploité à Sanary (Var). (Toulon, 25 mars). B Vendeur : M. EGLEM. Acquéreur : Société en nom collectif DAN TI ER ET FORTIN. Fonds de commerce de cinématographie exploité à Nanterre (Seine), 9, 11, 13, 15, rue Paul-Vaillant-Couturier. ..Petites Affiches du 11 mars 1939. B Vendeur : M. LAFLECHE. Acquéreur : M. LEFEUYRE. Fonds de commerce de cinématographe exploité à Honfleur (Calvados), 40, rue de la République. Oppositions ; Me Sevray, avoué à Pont-l’Evèque. Première publication : Echo Honfleurais, 11 mars 1939.