La Cinématographie Française (1939)

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14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ c,INEi^®S®PH,E mmmmnnnmir A LILLE Mireille Balin dans Rappel Immédiat Film de Léon Mathot — Coll. Tech. : R. Bibal REUNION AMICALE Pour fêter la nomination de M. Bruitte comme officier (l’Académie, le Syndicat des Loueurs lillois avait organisé, en l’honneur de son président, de joyeuses et cordiales agapes au restaurant Gambrinus. Au dessert, M. Neveu, vice-président du Syndicat, félicita M. Bruitte et lui remit, au nom du Syndicat, un superbe insigne : Palmes d’or rehaussées de pierres urécieuses. Au nom de la presse, M. Morand prit la parole et magnifia le prestige des Palmes académiques. A FILMSGNOR C’est M. Machetto qui dirige actuellement l'agence lilloise, en collaboration avec M. M. Hochart de Paris. Nous lui souhaitons bon succès auprès des nombreux directeurs du Nord. DANS LES AGENCES Plusieurs changements de direction sont à signaler dans diverses maisons de location de films de Lille. Nous les indiquerons dans un prochain numéro, dès que les mutations ou remplacements seront terminés. CONCOURS « MON CURE CHEZ LES RICHES » J\IM. Bruitte et Delemar avaient organisé un concours à l’occasion de la sortie, en exclusivité, rue de Béthune à Lille, au Hexy, du film Mon Curé chez les Riches. Il s’agissait d’indiquer l’importance de la recette pendant la période d’exclusivité. C’est Mme Titran, du cinéma Familia, de Wattrelos qui a gagné le billet de la cinquième tranche de la Loterie Nationale en indiquant une recette de 138.440 francs; la recette réelle fut de 137.271 francs. 11 y eut 189 réponses. LE TOUQUET Le «Moulin-Rouge», actuellement aux mains des entrepreneurs et spécialistes pour d’importantes transformations, rouvrira ses portes pour la saison d’été. Cette salle est fermée depuis septembre 1938. Il est vraisemblable que les prix des places seront moins élevés que dans les salles d’exclusivités et de clientèle de luxe de la rue Saint-Jean : Rex et Sélect. — G. Dejob. A PROPOS DE LA PROJECTION DES FILMS PURLICITAIRES DANS LES CINÉMAS Nous pensons agir dans l'intérêt même des exploitants en leur donnant ci-dessous le texte d'une communication qui vient de nous être faite par le Syndicat de la Publicité pour le cinéma , affilié à la Fédération Française de la Publicité, 27 bis, Avenue de Villiers, Paris Notre Syndicat a reçu à diverses reprises des demandes de renseignements au sujet des agissements d’agences de publicité ou de personnes s’occupant de projection de films publicitaires dans les salles. On peut les classer ainsi : 1° Exploitants ayant projeté des filins publicitaires pour le compte d’agences spécialisées et n’ayant jamais été payés, malgré de nombreuses réclamations; 2° Exploitants ayant concédé l’exclusivité de la publicité sur leur écran, moyennant le paiement d’une redevance forfaitaire, et qui ne sont pas payés par l’affermeur, lequel exige néanmoins la orojection des films; 3° Exploitants se voyant réclamer par l’administration de l’enregistrement, le paiement des droits ou pénalités importants, exigibles pour la passation des films publicitaires sur leur écran pour le compte d’agences qui ne les ont pas acquittés, au préalable. En somme, les réclamations portent sur deux points principaux : Paiement des redevances par les agences de publicité aux directeurs de salles; L’acquit des taxes à l’administration. 1° Paiement des redevances : Dans le domaine de la publicité par le cinéma, il est d’usage que les agences de publicité traitent avec les exploitants de deux façons différentes : à forfait, au film ou au métrage, avec ou sans exclusivité. a) à forfait. Dans ce cas, l’exploitant concède à une agence l’exclusivité de la publicité sur son écran, contre paiement d’une redevance forfaitaire annuelle, payable en général par mois échu, sur 9 ou 10 mois d’exploitation. Le contrat fixe le métrage ou le nombre de minutes maximum alloué par représentation. Quand le directeur de salle a traité avec une agence sérieuse offrant toutes garanties, celui-ci n’a qu’à se féliciter de l’engagement pris. Par contre, si l’affermeur ne remplit pas ses obligations, en ne réglant pas à échéance les mensualités prévues, que peut-il faire pour sauvegarder ses droits ? La réponse varie suivant que l’exploitant a prévu ou non une clause de résiliation qui peut avoir un libellé du genre suivant : «A défaut du paiement d’un terme et après une mise en demeure formulée par simple lettre recommandée, dans les huit jours de l’échéance, restée sans effet, M. X. aura le droit de considérer le présent contrat comme résilié de plein droit, sans préjudice des dommages et intérêts qu’il pourra réclamer à l’agence Y... Il en serait de même dans le cas où l’agence précitée ne serait pas en règle avec l’administration, au sujet du paiement des taxes ». Si la clause ci-dessus a été prévue dans les conventions, l’exploitant n’aura qu'à faire jouer cette clause, et sans procédure, il se trouvera déchargé vis-à-vis de l’agence. Il pourra, s’il le désire, la poursuivre en justice pour obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice qui a pu lui être causé. Malheureusement, dans la plupart des cas, le directeur de cinéma n’a nas prévu la clause ci-dessus, et il n’a pas le droit, normalement, d’arrêter les projections des films publicitaires qui lui sont envoyés par l’agence. Il doit, en effet, poursuivre l’exécution de son contrat, et se pourvoir en Justice pour en demander la résiliation avec dommages et intérêts. Par conséquent, dans ce cas, la situation de l’exploitant est infiniment plus délicate Duisqu’il ne peut pas immédiatement se libérer, et si l’agence fait traîner les choses en justice, il risque de se trouver pendant des mois ou des années dans l’obligation de passer de la publicité sans être payé. On ne saurait donc trop conseiller aux directeurs de salles d’inclure systématiquement dans les contrats qu’ils peuvent signer avec les agences de publicité, la clause cidessus indiquée. b) paiement au film ou au métrage. Un certain nombre de cinémas de province préfèrent être rémunérés moyennent une redevance par film ou au métrage. Là également, lorsque les agences qui envoient des films sont des firmes sérieuses, ii n’y a aucun inconvénient à ce que l’exploitant projette les films et les retourne dès la fin des projections, au fournisseur qui, normalement, doit régler en fin de mois pour les projections effectuées. Lorsque l’exploitant n’a pas été réglé par des agences qui lui ont envoyé des films, les recours qu’il peut avoir sont assez précaires, car en effet, la plupart du temps, le montant des sommes qui sont dues est peu élevé et les frais à engager pour poursuivre le débiteur en justice se monteraient à des sommes beaucoup plus importantes que le principal. Par suite, il est souvent préférable que les