La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

IX ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ciNOrçuyÿRAPHlE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Lorsqu’on réenregistre une piste standard, le soin apporté au travail permet de se contenter des tolérances ci-dessus indiquées sans que le résultat en souffre trop. Les compagnies américaines de premier ordre ont pris l’habitude de garder aux Etats-Unis les originaux son et images et de n'envoyer dans les pays étrangers que des duplicatas, pour que les bandes originales n’aient à souffrir ni du voyage ni des fantaisies des censeurs ! Il a été maintes fois affirmé qu’il est nécessaire d’avoir pour gamma de densité fixe 2 ou plus, on en a tiré conclusion que les duplicatas son et images associés ne pouvaient être de qualité satisfaisantes puisqu’il est nécessaire dans ce cas de travailler à des gammas relativement bas. Il est utile d’avoir des hauts gammas pour augmenter la iinesse du son, mais si l’émulsion et le développement produisent le contraste et ladite finesse, la question du gamma devient accessoire. Avec les positives et négatives à grain fin à grand pouvoir résolvant maintenant connues, il a été possible au Laboratoire de Recherches R. G. A., à Camden, d’envisager Remploi de nouvelles méthodes capables de donner des duplicatas de son et images d’excellente qualité. Le laboratoire de la Warner Bros, à Hollywood, qui utilise la méthode, en a satisfaction. Le négatif son d’essai pour les tests à duplicatas est fait sur le même appareil d’enregistrement et en même temps que le négatif dit relais. Ce négatif de contrôle est également employé pour le contrôle des positifs ultérieurs. Une lrp figure montre la courbe de la Kodak positive 1365 à grain fin, développée au gamma de 1,26 dans le révélateur D 76, issue du négatif relais ayant une densité de 2,05. Cette impression positive est faite à la lumière blanche parce que le grain de finesse qu’on obtiendrait en lumière filtrée serait négligeable avec cette émulsion. On voit que la densité la plus favorable de cette courbe est 1,45, laquelle est la valeur qui est normale pour l’exploitation. Pour des raisons d’ordre photographique, cette densité n’est cependant pas la meilleure qui puisse être retenue, et comme le négatif contretype sera développé à bas gamma, il est préférable d’employer la densité 1,9. C’est ce chiffre qui a été retenu pour la positive 1365. Une 2° figure est la courbe négative impressionnée de la densité ci-dessus désignée 1,9. La pellicule employée est la négative à grain fin 1203 développée au gamma 0,58 dans le révélateur D 76; Cette pellicule étant panchromatique, on prend pour l’obtention d’une grande finesse un filtre A Corning Glass n° 556, filtre de 5 mm. d’épaisseur qui ne laisse passer que les rayons de longueur d’ondes inférieurs à 5000 A ; avec cet écran filtre, la quantité de lumière nécessaire à l’impression n’est pas plus grande que pour l’émulsion 1365. L’examen de la courbe montre qu’alors la densité 1,33 est celle qui doit être choisie pour faire les positifs finaux. Cependant, la pratique a montré que nombre de films contretypés issus de duplicatas ont des densités oscillant entre 1,33 et 1,40. Les négatives en-dessous de la densité 1,33 sont excessivement sifflants, et ceux compris entre 1,33 et 1,40 sont satisfaisants, aucune prédominance sifflante n’y étant décelable. Des essais pour l’impression sur pellicule positive type 1201, tirés de la pellicule spéciale pour contretypes, citée plus haut, furent faits derrière filtre Corning 584, ne laissant passer les radiations lumineuses, que jusqu’à 4000 A et développés au gamma de 2,28. Le maximum de qualité est obtenu à une densité de 1,35 pour le positif final. Une 3° courbe indique que des variations de densité de plus ou moins 1 pour cent n’affecte pas sérieusement la qualité. Les essais de courbes de réponse indiquent pour toute cette courbe une perte de un décibel, et une atténuation à 7.000 de un décibel, due au voile d’impression des contretypes, valeurs comparées à l’original. La qualité du son, est-il utile de le signaler, dépend beaucoup de la qualité de la tireuse, du glissement du film, de la perfection du contact. En pratique industrielle, la Warner qui utilise le procédé fait une pièce positive et en tire deux négatifs destinés au marché étranger. Auteurs : Blaney et Best). ( Traduit de S.M.P.E. par A.-P. R, Ah ! s’il avait pu disposer d’une lampe à arc, équipée avec des... CHARBONS "LORRAINE" LE DERNIER MOT DU PROGRÈS SOCIÉTÉ LE CARBONE-LORRAINE Dép« CHARBONS LORRAINE pour L'ÉLECTRICITÉ 173, BOULEVARD HAUSSMANN PARIS-8 R. C. SEINE 272.896 B PUB. NOVIA • PARIS