La Cinématographie Française (1939)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ZXXXZ3 CIIME FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦ mm I1XL L’EXPLOITATION EN , PROVINCE Nancy n'a plus de Spectacles après 20 II. 30 Pourquoi voulez-vous que les cinémas nancéiens continuent leurs séances au moment du dîner, pour arrêter juste à l’heure d’affluence ? Nos salles ferment à 18 et 19 heures. Or, ce n’est qu’à six heures du soir que la clientèle militaire se trouve en ville. De cette façon, on ne pourra faire remonter les recettes, et les loueurs ne peuvent céder leurs films coûteux pour un prix dérisoire, mais dont l’exploitant n’est pas responsable. 11 est curieux de constater qu’à Saint-Dié (Vosges) les séances ont lieu normalement. Matinée à 15 heures, soirée à 20 h. 45. L’Empire a rouvert ses portes, l’Excelsior également. Ces exemples prouvent l’extrême fantaisie des ordonnances de la Défense passive dans la même région 11 faut que les autorités de Nancy laissent les salles cinématographiques travailler au moins jusqu’à 23 heures. — M. J. Relier. ♦ A Lille les Salles ferment à 23 heures CHEZ LES DISTRIBUTEURS LILLOIS Quelques loueurs indépendants mobilisés ont confié leurs films et leurs intérêts à des collègues non mobilisables, tels MM. Bruitte et Delemar, Decroo, etc... Actuellement, la location se fait seulement pour les films anciens, c’est-à-dire pour les films de la saison 1938-1939 et des saisons précédentes; la location se fait ; des prix forfaitaires très réduits. Il n’y a pas de location de films récents, en exclusivité. CHEZ LES DIRECTEURS La clientèle, qui s’était trouvée raréfiée au maximum au début de la mobilisatio revient petit à petit au cinéma. Les recettes faites dans de nombreuses salles sont triples de celles du début de septembre, mais sont encore loin d’atteindre les recettes habituelles de septembre et octobre. Néanmoins, le cinéma respire à nouveau, l’espoir renaît ! A LILLE Les cinémas de la rue de Béthune sont ouverts à nouveau. Toutefois, ils présentent des « reprises » seulement de films à suc cès, par exemple Hula, Bavnabé, Ces Dames aux Chapeaux verts, etc... Les séances, même dans les cinémas permanents, terminent à 22 h. 30 ou 23 heures au plus tard; les prix des places sont « rajustés » et de nombreuses salles font un tarif spécial pour militaires, par exemple : Prix unique 5 francs, militaires et enfants : 3 francs (Cinéchic). A BOULOGNE Sur les cinq établissements fonctionnant au mois d’août, deux sont actuellement fermés : le Kursaaal, la plus vaste salle (1.850 places) et le Rexy, appartenant au même groupe financier. Les salles encore ouvertes : le Marivaux, le Coliséum, le Cinévog présentent des reprises de divers films à succès. Les recettes sont en augmentation sur celles du début de septembre. — G. Dejob. iWkE toutes les provinces françaises, de l’étranger aussi nous parviennent les échos d’une activité cinématographique et nous nous empresserons de démontrer, en Ses publiant à chaque numéro, que le cinéma français vit, se défend et réagit courageusement dans la situation difficile créée par l’état de guerre. SViais pius que Jamais, nous réclamons pour ceux qui travaillent à maintenir le cinéma français des aménagements aux restrictions nécessitées par la Défense passive, et une unification de la Censure. A TOULOUSE Ouverture d’une nouvelle Salle (De notre Correspondant particulier .) Malgré la difficulté des temps actuels, M. Bertrand, ex-directeur du cinéma Etoile de ?vfoissac, vient d’ouvrir en notre ville, le samedi 14 octobre, une nouvelle salle, qui a pris la dénomination de Luxor. Le Luxor, tant par son élégance, que par son confort, attirera dans le quartier populeux de Bonnefoy, la clientèle la plus diffi cile. Le Luxor a été réalisé par M. Bertrand, ce dernier est, en effet, spécialisé dans la construction de salles. Ces toutes dernières références pour Toulouse sont : Le Vox et Le Novelty et pour la région : L’Etoile-Palace de Moissac. La façade, couleur crème, est nette et de belles proportions. Encadré de tubes au néon, le nom de l’établissement domine bien l’entrée. La salle est une symphonie de tonalités, rose et or, créant ainsi un bel ensemble décoratif. Le plafond esl traité de façon très moderne, avec un éclairage direct. Sur des tapis en laine, couleur grisâtre, s’alignent les fauteuils extrêmement confortables. Il y a 400 places à l’orchestre et 110 au balcon. Les à-côtés de cette salle comportent le chauffage, l’éclairage, l’acoustique et la ventilation, tout cela a été minutieusement étudié, ainsi que l’aménagement du balcon et du hall, qui est remarquable. La cabine est spacieuse, elle renferme des appareils ultramodernes. Les séances ont lieu : le jeudi, matinée et soirée; le samedi, en soirée; le dimanche, matinée et soirée. Ainsi composé, le Luxor doit connaître une grosse vogue qui récompensera ainsi l’effort fourni par M. Bertrand. R. Bruguière. * * * M. Bucamp, ancien directeur des salles Gaumont et Paramount de Toulouse et qui jusqu’à ces derniers temps collaborait aux destinées des « Salles Siritzky » de Marseille, est actuellement mobilisé dans notre ville. — R. B. « La Société Nouvelle des Etablissements Gaumont » vient de nommer au fauteuil directorial du Gaumont-Palace, M. Papouin, qui dirigeait à Paris le Montrouge et le Palais-Rocheehouart du même circuit. A BORDEAUX La Fermeture des Salles est portée à 23 h. 15 Et l’éclairage des mes est très amélioré ce qui a permis une renaissance de la vie bordelaise nocturne (De notre Correspondant particulier.) Bordeaux n’échappe point aux mesures d’ordre et de sécurité prises par l’autorité militaire et la municipalité : lumières bleues — améliorées — fermeture des spectacles, cafés, restaurants, etc., après 23 h. 15 et 23 h. 30, etc... Ces mesures ont concouru à paralyser davantage l’exploitation cinématographique ! déjà réduite à un travail au ralenti, en raison des circonstances et les recettes réalisées au cours de ce mois de septembre ont été nettement inférieures. Une seule salle : l’Olympia (S. N. E. G.) qui venait juste de terminer la réalisation d’importants travaux d’aménagement et d’embellissements, inaugura la saison d’hiver avec des programmes de premier ordre. C’est ainsi que succéda sur cet écran des films comme : Monsieur Brotonneau avec Raimu, Accord final, Noix de Coco avec Raimu et Michel Simon et Les Aveux d’un Espion nazi qui inaugura la saison et qui resta programmé quinze jours et réalisa d’appréciables recettes. Nos autres salles de première vision : Français, Apollo, Fémina, poursuivent et maintiennent encore une exploitation d’été avec des programmes américains et des re, prises. Cette semaine, cependant, au Français : Place de la Concorde et à Fémina : Yamilé sous les Cèdres. Une Commission de censure existe à Bordeaux; elle est composée d’oflieiers de l’Etat-Major ainsi que de MM. Ullmann et Dereix pour les directeurs de salles et de M. Leducq pour les loueurs. Peu de films, parmi ceux présentés à la censure, furent interdits, c’est-à-dire l’esprit compréhensif de ces Messieurs, dont nous ne pouvons que nous féliciter. — Gérard Coumau. i LE CINÉMA MAROCAIN MARCHE AU RALENTI SS Tout comme en Algérie ,1e cinéma marocain marche au ralenti. Aucune agence fermée, aucune salle réquisitionnée ou fermée, mais l’absence de lumière à partir de 23 heures entraînant l’horaire incommode de 20 heures, fait bouder le public. Il boude d’autant plus que les mobilisés sont nombreux et que les films ne sont que des reprises à part quelques nouveautés comme Le Dompteur, L’Empire français, etc... Vu la baisse des recettes, les loueurs de films et les exploitants sont dans une impasse, chacun tenant à rester sur ses positions. Paul Saffar. Les Abonnements peuvent être réglé à notre C. C. P . PARIS 702-66