La Cinématographie Française (1939)

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♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦! Dans les Groupements Syndicaux CINEfl Jf frOT«&s L’Exploitation à Nice et la Reprise de la Production RAPHEE SE (De notre correspondant particulier ) Nice, 29 octobre. — La plupart des contrats, passés pour ce début de saison, sont suspendus sans que les directeurs puissent trouver toujours des compensations suffisantes. D’autre part, les films nouveaux disponibles actuellement, sont très réduits en nombre et il n’est guère possible d’assurer une programmation au delà de janvier. Espérons que d’ici là, d’autres films de la nouvelle production française et étrangère seront mis à la disposition des directeurs. A Nice même, la situation va s’améliorer sensiblement du fait que des ordres ont été donnés pour assurer un éclairage restreint des principales artères de la ville. Mais tout le reste devant rester plongé dans le noir absolu, on se demande comment Nice pourra reprendre cet hiver son activité économique et jouer le rôle de cité-refuge qu'on lui attribue en haut lieu. Avec des moyens de fortune, tous les cinémas ont pu rester ouverts, sauf la petite salle de l’A. B. C. et l’Edouard-VII. Celte dernière salle, spécialisée dans les versions originales anglaises, s’approvisionnait directement à Paris sans passer par Marseille, et éprouva ainsi d’insurmontables difficultés pour avoir des films. Sa clientèle s’était de plus très raréfiée dès le début des hostilités. La Production va-t-elle reprendre ? Des efforts sont faits actuellement pour reprendre la production sur la Côte d’Azur. Mais les studios de Saint-Augustin et de Saint-Laurent-du-Var s:>nt loujoius réquisitionnés et occupés par la troupe. Dans quel état seront-ils rendus à leurs proj riétaircs ? J’ai rencontré Maurice de Canonge venu ici étudier les possibilités de réaliser quelques films à Nice. Ses tractations avec un producteur de Paris continuent favorablement. Je signale qu’il y aurait, actuellement, sur la Côte d’excellents éléments de réalisation au double point de vue technique et artistique et qu’une production, comportant une notable partie d’extérieurs, pourrait être établie à bon marché. La guerre nous laisse, heureusement, notre soleil qui ne demande comme tout le monde qu’à «servir». Je sais également que les grands hôtels, qui se préparent à recevoir une partie de leur clientèle hivernante, consentiraient des sacrifices pour accueillir des troupes cinématographiques. Espérons que toutes les bonnes volontés finiront par se grouper pour maintenir la haute cote où était parvenue dans le monde la production française. Cela n’est-il pas aussi de la « Défense nationale » ? Edmond Epardaud. A Toulouse, reprise de l’Activité cinématographique AU GAUMONT-PALACE (S.N.E.G.) Gros succès de “Les Aveux d’un Espion nazi" (De notre Correspondant particulier.) C’est le jeudi 3 9 octobre, qu’a eu lieu au Gaumont-Palace (S.N.E.G.), devant une foule considérable, la première représensation de Les Aveux d’un Espion nazi. Fait à signaler, malgré la période difficile que nous traversons, la campagne publicitaire, à l’occasion de la présentation de ce film, fut savamment organisée par le très sympathique directeur du Gaumont-Palace, M. Papouin et porta largement ses fruits, puisque les premières représentations se déroulèrent avec les places presque toujours retenues d’avance. Nous nous devions de signaler le gros succès obtenu par le Gaumont-Palace, succès (pii montre bien que notre exploitation commence à reprendre petit à petit son activité normale. AU TRIANON-PALACE Le Trianon, dont M. Pouget est le directeur-propriétaire, nous a présenté une série de films dans laquelle se détachent surtout Le Retour de Zorro et La Revanche de Zorro. Ces deux productions ont eu un rendement satisfaisant. Le film comique ne perd pas ses droits sur l’écran du Trianon : Monsieur Bégonia, François Ier, Gargousse, Les Cinq Sous de Lavarède, Mon Député et sa Femme donnent une idée de la variété des films que la salle du boulevard de Strasbourg offre en ce moment à ses spectateurs toujours nombreux. Le Trianon-Palace, pour inaugurer sa saison d’hiver, avait porté son choix sur la nouvelle production Discîna : Pièges. Cette salle annonce Les Hauts de Hurlevent. Le Gaumont-Palace (S.N.E.G.) présenta, durant ces dernières semaines, La Chevauchée fantastique. Noix de Coco, L’Entraîneuse, Mon Oncle et mon Curé, Elle et Lui et Les Aveux d’un Espion nazi. Le Vox (salle de deuxième vision, Jean Galia) connut avec Minuit, Place Pigalle, J’ai une Idée, Prisons de Femmes, La Maison du Mystère, Tarzan l’intrépide, Jim la Jungle, un beau succès. Le Pérignon (.1. Barat, directeur-propriétaire), qui avait été réquisitionné par l’Autorité militaire, vient d’effectuer sa réouverture avec, au programme. Mademoiselle ma Mère. Les Nouveautés (salle de deuxième vision, Jean Galia), salle qui était fermée depuis le mois de septembre, vient d’effectuer sa réouverture avec une production Osso : Gibraltar. A quand la réouverture du Plaza et des Variétés ? — Roger Bruguière. Deuil Nous apprenans la mort de M. Eugène Casalonga, pionnier du cinéma à Toulouse, officier en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, ancien directeur de l’American Cosmograph, décédé à Alata (Corse). RECTIFICATION C’est par erreur que nous nous avons indiqué dans le dernier numéro de La Cinémato, que M. Papouin, actuel directeur du Gaumont-Palace de notre ville, dirigeait à Paris, Le Palais Roehechouart, de la S. N. E. G. En effet, ce dernier nous informe qu’il n’a été directeur que du Montrouge-Cinéma, salle faisant également partie de la « Société Nouvelle des Etablissements Gaumont ». R. B. La Chambre Syndicale du Film Français communique ; La Chambre Syndicale du Film Français, groupant les sections : Producteurs de Films français, Distributeurs de Films français, Exportateurs de Films français, vivement émue du communiqué paru dans la Presse le 5 octobre 1939, tendant à officialiser un groupement intitulé « Comité Technique du Film Français », tient à rappeler que, dès le 3 septembre 1939, la Chambre Syndicale du Film Français s’est mise à la disposition des Pouvoir publics, en vue du maintient de l’activité de l’Industrie cinématographique en France, et que, dans ce dessein et depuis cette date, elle n’a cessé d’avoir un contact permanent avec le Commissariat Général à l’Information, représenté par M. Yves Chataigneau. Elle tient à rappeler que le film français doit son existence et sa renommée, principalement aux efforts des producteurs et des distributeurs français, qui n’ont pas hésité à investir des centaines de millions de francs dans la production française et dont 300 millions en cours d’exploitation sont encore à récupérer. La Chambre Syndicale du Film Français ne désire que continuer les bonnes relations qu’elle a toujours eues avec ses collaborateurs, artistes et techniciens, mais elle tenait à faire la mise au point qui s’imposait. La Rej)résentation Intersyndicale de l’Industrie Cinématographique communique : La Représentation Intersyndicale de l’Industrie Cinématographique, 122, rue La Boétie, Paris, qui groupe la totalité des Chambres syndicales de l’Industrie cinématographique, tient à préciser que, dès le début (les hostilités, elle a apporté son concours entier et bénévole aux Pouvoirs publics, en vue du maintient de l’activité cinématographique en France. Depuis cetet époque, elle est en contact permanent avec les Services Cinéma-Photo du Commissariat Général à l’Information, dirigés par M. Yves Chataigneau. Les Pouvoirs publics n’hésitent pas, d’ailleurs, à faire appel quotidiennement à la collaboration de cette importante organisation. — ♦ Le Film Français en Syrie et au Liban Tripoli. — On annonce de beaux films, tels que : La Béte humaine, Retour à l’Aube et d’autres grands succès... Au circuit Empire : Le Patriote; Les Gens du Voyage; Katia; Advienne Lecouvreur; Feu; Alerte en Méditerranée ; Barnabe; Remontons les Champs-Elysées; Ultimatum; Maman Colibri. Au circuit Roxv : Tarakanova; Mollenard; Les Pirates du Rail; Les Rois du Sport. — Jean Habib. Œuvre de la Maison de Retraite du Cinéma Le siège social de Paris étant fermé pendant les hostilités, prière d’adresser toute la correspondance à M. Fernand Morel, 29, rue Marsoulan, Paris (12 ). Tél. : Did. 85-35. ■ Les Films Cristal informent Messieurs les Directeurs qu’ils sont seuls concessionnaires du film Le Champ maudit, de Willy Rozier, pour la Grande Région Parisienne (sauf Bretagne), film qui sera présenté à une date ]>ro< haine.