La Cinématographie Française (1939)

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CHASSE GARDEE IPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllllllllllllllllll^ = 22“ ANNÉE § = PRIX i 5 Francs | LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. CINE RAPHIE Directeur Paul Auguste HARLË Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL ^l!llllllllllllllll!llllllllillillllliil!llllll| 1 N® 1.100 = §§2 DÉCEMBRE 1939= ^lllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllIlTË Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du .Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. PROCHAINES SORTIES DE GRANDS FILMS FRANÇAIS CAVALCADE D’AMOUR LE DANUBE BLEU L’HOMME DU NIGER LE CHEMIN DE L’HONNEUR Nous savons que de nombreux films français sont d’ores et déjà terminés. Montages finis, synchronisations fin prêtes, les copies « standard » ayant reçu leur visa de censure n’attendent plus qu’une occasion pour être présentées à la corporation, et pour affronter définitivement l’opinion du public parisien. C’est ainsi que nous annonçons, d’autre part, la très prochaine sortie de Cavalcade d’Aniour, le film de Raymond Bernard. Le Danube bleu va être passé prochainement en exclusivité, et L’Homme du Niger, dont on n’a (Ionné qu’une représentation de gala, sera, sous quelques semaines, sorti en grande exclusivité. Enfin, le film d’Henry Carat : Le Chemin de l'Honneur, réalisation de J.-P. Paulin, est également prêt à être projeté. Enregistrons avec plaisir ces témoignages de la reprise cinématographique. Mais quand verrons-nous La Charrette fantôme, Les Musiciens du Ciel, L’Enfer des Anges, Le Paradis perdu, qui a passé à Bruxelles avec un succès triomphal, et d’autres encore ?... Quand ? L. D. Edwige Feuillère dans l’Émigrante que nous espérons voir prochainement. LA DISTRIBUTION et L’EXPLOITATION L'exécution des contrats en temps de guerre Dans nos précédents numéros, nous avons déjà entretenu nos lecteurs des questions relatives aux locations de films traitées avant septembre. Nous recevons ce jour communication d’un document officiel, adressé par les deux Chambres Syndicales de Distribution au Président du Syndicat Français des Directeurs. Nous sommes certains que la note ci-dessous intéressera vivement tous les Directeurs. Paris, le 23 novembre 1931). Monsieur le Président du Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Cinématographiques, Monsieur le Président, Dans le numéro de L’Ecran, du 11 novembre 1939, a paru un article intitulé : « La Situation des Directeurs à l’égard des Contrats de Films passés avant la Guerre ». Nos maisons de Distribution ont reçu, depuis, de nombreuses lettres de leurs clients, directeurs de salles, qui semblent indiquer (jue l’article en question a mis dans l’esprit de nombre de vos adhérents une confusion regrettable. Vous écrivez : « Afin d’éclairer complètement ses lec« teurs, L’Ecran ne saurait mieux faire que « de reproduire ci-dessous le texte littéral « des alinéas de l’article 12 du contrat-type « réglant les rapports de l’Exploitation et « de la Distribution ». Nous déplorons que le texte littéral que vous avez publié ne soit pas, en même temps, intégral. En effet, les fragments de l’article 12 que vous avez reproduits ont pu donner à penser à nombre de vos lecteurs, qui ne sont pas obligés d’être au courant de toutes les nuances de la jurisprudence, que la guerre constituait pour eux un cas de force majeure et qu’ils pouvaient s’en prévaloir pour annuler purement et simplement les Bons de Commande qu’ils ont signés auprès de nos maisons de Distribution. Or, ce n’est pas à vous que nous apprendrons qu’en vertu de la jurisprudence actuelle, à laquelle au surplus se reporte l’article 12 en question, il n’y a force majeure qu’en cas d’événements imprévisibles, indépendants de la volonté des parties et empê chant de façon absolue soit provisoirement, soit définitivement l’exécution du Bon de Commande. La guerre ne peut donc constituer un cas de force majeure que pour autant qu’elle empêche d’une façon absolue l’exécution du contrat, soit par exemple en mettant obstacle complètement au fonctionnement de la salle, soit encore en interdisant complètement la livraison du film, etc... Si, au contraire, la guerre et ses conséquences diverses ont simplement pour effet de rendre plus onéreuse l’exécution du Bon de Commande pour le Directeur ou le Distributeur, ceux-ci ne sont nullement dégagés de leurs obligations. En ce cas, ils peuvent seulement demander l’application du second paragraphe de l’article 12, intitulé « Révision éventuelle », qui s’applique au « cas d’événements qui, détruisant l’équilibre des conventions intervenues, grèvent les obligations qui incombent à l’une des parties de difficultés et de charges excessives, telles qu’elles ne pouvaient être normalement prévues lors de l’établissement des dites conventions. Ce sont particulièrement les trois derniers alinéas de ce paragraphe que nous regrettons de n’avoir pas vu reproduits dans votre article de L’Ecran. De cette lacune est certainement venue toute la confusion que nous déplorons. Si vous aviez publié, en effet, ces trois derniers alinéas, les Directeurs de salles y auraient vu qu’ils ne pouvaient de leur propre chef décider eux-mêmes de l’annulation de nos Bons de Commande, mais qu’ils devaient, pour obtenir satisfaction et faire, soit résilier, soit suspendre ou réviser leurs Bons de Commande ou bien s’entendre directement à cette fin avec les maisons de Distribution ou bien, si aucun accord n’était, après examen, possible avec