La Cinématographie Française (1939)

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3 txxxxxxxxrxTxxxxxxTZTXx: cinemk^jrapihe ♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ La Suisse se montre inquiète au sujet de la Production française N faut que les Producteurs français luttent, de toutes leurs forces, pour conserver la place acquise {IJe notre correspondant particulier ) La situation, infiniment délicate de notre pays, a obligé nos autorités à prendre, dès le début des hostilités, des mesures extrêmement sévères pour éviter toute propagande étrangère, et pour observer la plus stricte neutralité. La G. F. a d’ailleurs publié ces dispositions dans le numéro 1097, du 11 novembre 1939. On imagine sans peine les complications, les difficultés que ces mesures ont amenées à nos exploitants suisses. Et il est bon d’ajouter que cette censure fédérale est doublée d’une censure cantonale, qui a encore le droit de supprimer tel film, ou tel passage de film, qui ne rencontre pas son approbation. En général, ces censures cantonales ne manquent pas de compréhension. Mais c’est aux « actualités », arme redoutable de propagande, il est vrai, qu’elles s’attaquent de préférence. Telles bandes d’actualités, d’un parti pris vraiment trop éclatant, ont été purement et simplement interdites, et d’autres arrivent à nos yeux, édulcorées à un point extrême. Notre clientèle suisse, particulièrement friande de nouvelles filmées étrangères, s’en trouve donc terriblement privée, et ne peut assister qu’à la présentation d’événements sans grand intérêt. Ma foi, ni la censure, ni les producteurs, ni les exploitants n’y peuvent rien, et nous ne pouvons, nous autres neutres, qu’attendre que des temps meilleurs nous permettent d’assister à la présentation dans leur intégralité des bandes de provenance étrangère. Quelles sont, d’autre part, les répercussions de la guerre sur le rendement du cinéma français en Suisse ? Voici ce que notre enquête nous a permis de constater. Si la Suisse romande est depuis longtemps un terrain acquis à la production française, qui n’a à lutter qu’avec les grandes marques américaines, la Suisse alémanique, elle, ne s’est ouverte que depuis peu d’années aux films d’outre-Jura. Et le développement constant, régulier, de ce nouveau Nice, 25 novembre, — Les deux salles de Nice, qui avaient fermé leurs portes au début des hostilités, l’Edouard-VII et l’A.B.C., viennent de faire leur réouverture. Tous les cinémas de Nice sont donc maintenant ouverts. La physionomie de la ville n’a cependant que fort peu changé. Une certaine tolérance favorise l’éclairage des devantures jusqu’à 19 heures, mais l'éclairage des rues est vraiment trop restreint en intensité et en quantité. Et l’on parle cl organiser une saison d’hiver à Nice, de rouvrir les casinos! Comment espérer redonner à la grande cité son aspect habituel et son activité saisonnière, si on continue à la plonger, dès les premières heures du soir, dans une impénétrable obscurité ? champ d’exploitation était pour nous un sujet de grande satisfaction. Or, depuis le début des hostilités, prévoyant un ralentissement de la production française, ou une baisse de son incontestable qualité, les pays concurrents, EtatsUnis, Allemagne, etc., ont augmenté d’une façon sensible leur publicité, espérant reprendre une place qui leur échappait peu à peu. De l’avis unanime des directeurs que nous avons interrogés, ce serait grand dommage, et il faut absolument que les producteurs français luttent de toutes leurs forces pour conserver la place acquise. Les contrats signés seront remplis, et tous les films français terminés passeront chez nous. Mais souhaitons qu’on trouve le moyen de fournir une production d’égale valeur même pendant la guerre ! Nous avons jeté un coup d'œil sur les projets de nos exploitants, et les programmes prévus sont alléchants. Certes, le début de la saison a été désolant, mais peu à peu le public reprend le chemin de nos salles, et le roulement des permissions accordées a nos mobilisés permet à ceux-ci d’assurer maintenant un rendement presque normal des cinémas suisses. Le Rialto et le Molard Cinéma, sous l’experte directive de M. Allenbach, compte nous offrir, dans la mesure où ces bandes arriveront, Pièges, Ils étaient Neuf Célibataires, Sérénade, La Charrette fantôme, Le Bois sacré, Battement de Cœur, Cavalcade d’Amour, L’Or du Cristobal. Parmi les films étrangers, citons Seuls les Anges ont des Ailes et La Grande Farandole. De son côté, M. Santoux, à l’Alhambra, nous promet entre autres L’Emigrante, Le Café du Port, Dé dé de la Musique, 6" Etage, L’Héritier des Mondésir avec Fernandel, Le Duel, Le Paradis perdu, etc., etc... Nous reviendrons sur les projets de nos autres principaux exploitants, mais nous constatons, dès maintenant, que ces deux programmes nous promettent de belles soirées. — Jacques Poulin. Si les recettes des cinémas se sont nettement améliorées en matinée, les recettes des soirées restent très inférieures à la normale. 1] faut en accuser certainement l’obscurité des rues et aussi la suppression de tous transports publics à partir de 20 heures. Les journaux locaux, qui ont déjà beaucoup obtenu, mènent — autant que la censure militaire le permet — une vigoureuse campagne pour que Nice puisse jouer son rôle de « cité de refuge ». Les cinémas auront tout à gagner à une amélioration des conditions de vie, ainsi que la production dont la reprise est toujours envisagée et qui ne tarde à se réorganiser que faute de producteurs. Edmond Epurdaud. Michel Simon est une des vedettes de Cavalcade d’Amour, qui sortira prochainement dans le circuit Siritzky. Pour une Réduction du Droit des Pauvres pendant la Guerre Pour aider à 9a reprise cinématographique, le groupe de Représentation Intersyndicale de l’Industrie Cinématographique va entreprendre des démarches auprès de l’Assistance publique, du Conseil municipal, et des Rapporteurs du Budget pour que le Droit des Pauvres soit réduit pendant la période de guerre. ♦ iVers une solution du Problème de la Patente Nous avons tenu nos lecteurs au courant, depuis toujours, de la lutte livrée par le Syndicat Français des Directeurs, contre la patente abusive qui grève les cinémas. Nous avons rappelé que le cinéma est taxé — on ne sait pourquoi — à un taux bien supérieur au théâtre et au music-hall, nous avons cité des exemples d’une salle de spectacle devenant cinéma (avec le même loyer) et pour laquelle la patente était triplée. Nous apprenons que nos défenseurs au Parlement, M. Louis Rollin, ancien ministre, en particulier, était intervenu auprès du Ministre des Finances et que ce dernier avait fait espérer une étude qui améliorerait notre situation. ♦ u L’EQUIPAGE » es! autorisé par la Censure Nous avons annoncé récemment, parmi de multiples films français, l’interdiction du beau drame de Kessel : « L’Equipage », réalisation d’Anatol Litvak. P athé-Cinéma nous écrit pour nous annoncer que « L’Equipage » vient d’être autorisé par la Commission de Censure moyennant certaines coupures. * Tous les Cinémas de Nice sont ouverts {De notre correspondant particulier.)