La Cinématographie Française (1940)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

CHASSE GARDEE pillllllllllllllllllllllll!llllllllllll!llll| = 2 2* ANNEE Ü cuve = PRIX J 5 Francs | LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE Directeur : Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL i| N° 1.105 = = 6 JANVIER 1940 J iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiË Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group,) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. Présidence du Conseil Commissariat Général à l’Information 3e Division Service Cinéma-Photo Réglementation applicable à l’évaluation des Indemnités de réquisition COMMUNIQUÉ La réglementation applicable à l’évaluation des indemnités de réquisition de l’espèce (établissement à usage d’exploitation commerciale) tait actuellement l’objet d’études de mise au point de la part de la Commission Centrale de Règlement des Réquisitions et du Conseil d’Etat. Ces études seront terminées vraisemblablement au cours du mois de janvier 1940 et aboutiront à des textes qui seront insérés au Journal Officiel. En attendant, et pour gagner du temps, les exploitants des entreprises de spectacles cinématographiques réquisitionnés pourraient préparer^ leur dossier de demande d'indemnité, en accord avec l’autorité requérante, dans les conditions prévues par l’article 45 du règlement du 28 novembre 1938 (J. O. du 29). L’autorité requérante visée ci-dessus est l’autorité au nom de laquelle a été signé l’ordre de réquisition remis aux prestataires : normalement, pour les besoins militaires, c’est le service de l'Intendance, et pour les besoins civils, c’est le Préfet ou le Maire par délégation du Préfet. La Taxe Ornent est due par tons Presque journellement, on nous signale des incidents à propos du règlement de la Taxe d’Armement. Four nous-mêmes, nous sommes obligés de reconnaître que certains apportent une mauvaise volonté à admettre que cette taxe est due par tous, Français et Etrangers. Nous constatons avec regret que c’est parmi ces derniers que nous trouvons le plus de récalcitrants et, cependant, dans la période que nous traversons, ils devraient comprendre qu’ils sont privilégiés puisque les commerçants et industriels français sont aux Armées, et paient la Taxe d’Armement sans discuter. Heureusement que nous connaissons bon nombre d’étrangers qui comprennent mieux leur devoir et que leur amour peur la France n’incite pas seulement à profiter des avantages qu’ils rencontrent chez nous. — R. V. L’Exécution des Contrats en temps de Guerre Le Syndicat Français des Directeurs présente ses arguments Par une lettre datée du 28 décembre, M. Raymond Lussiez répond à la lettre que la Chambre Syndicale Française des Distributeurs lui a adressée le 23 novembre. Nous publions cette lettre aussitôt. La lettre des Distributeurs a été lue dans nos colonnes le 2 décembre. Comme M. Lussiez semble nous faire grief de l’avoir publiée avant L'Ecran, nous précisons que le double nous en a été remis par le Syndicat des Distributeurs, avec la recommandation d’attendre huit jours afin que L’Ecran la publie en même temps que nous. La semaine suivante, le Syndicat nous informa qu’il était avisé que L’Ecran la pu Monsieur le Président de la Chambre Syndicale Française des Distrilmteurs de Films, 122, rue La Boétie, Paris. Monsieur le Président, Notre Association a reçu, ces temps derniers, deux lettres émanant de rédacteurs anonymes, et relatives à la question des contrats de films passés avant l’ouverture des hostilités. Sur ces lettres, dépourvues de signature et établies sur papier ne portant aucune en-tête syndicale, nous avons toutefois relevé l’indication, à la machine à écrire, du titre de votre Association et de celui de l’autre organisation des Distributeurs. Vous avez, au demeurant, dû prendre connaissance du texte de la première de ces lettres, qui a été reproduite dans l’organe corporatif La Cinématographie Française, alors que ses destinataires, c’est-à-dire les administrateurs du Syndicat Français, n’avaient pu encore être informés de sa teneur; ce qui constituerait, vous nous l’accorderez aisément, un procédé pour le moins surprenant: dans les relations intersyndicales, si toutefois ces lettres émanaient des groupements de Distributeurs, ce que nous ne saurions croire sauf avis de votre part. Car dans leurs communications successives, les rédacteurs anonymes ont ajouté à leurs al légations erronées des commentaires discourtois à l’égard du Syndicat des Directeurs, sans tenir compte d’une sommation à publication à l’encontre de L’Ecran, basée sur un droit de réponse invoqué sans fondement. Certes, depuis les hostilités (et peut être par suite du départ aux armées de nombreux distributeurs français), certains groupements des loueurs de films ont cru devoir tenter d’apporter des solutions personnelles à des problèmes présentant un caractère général. Sortant de la réserve à laquelle semblait blierait bien dans le suivant numéro. Nous l’avons donc donné à lire le 2 décembre. Mais L’Ecran ne la publia pas et ne parut plus, ensuite, pendant trois semaines ! La querelle est de peu d’importance. Plus grave est le débat concernant les contrats, car il prolonge une pause commerciale très dangereuse, qui dure depuis quatre mois maintenant. Il faut hâter la sortie des films. Il faut rétablir le rendement normal de la Distribution. Sinon la production française sera frappée mortellement. Est-ce cela que l’on cherche ? Paul Auguste H. pourtant devoir les contraindre la présence dans leur sein de nombreux éléments étrangers, ces groupements ont fait appliquer par les distributeurs (qui exigeaient alors termes et délais de leurs propres fournisseurs), des mesures coercitives immédiates, à l’encontre des directeurs de cinéma, mesures de coalition d’autant plus illégales qu'elles s’adressaient en nombre de cas à des Français combattants ou mobilisés, bénéficiant par cela même des dispositions légales promulguées dès la mobilisation. Ces mêmes groupements de Distributeurs se sont cru en droit par ailleurs de déchirer l’article 6 des « Conditions générales de Location des films », pourtant revêtues de leurs signatures, en décidant que seraient dorénavant supprimés deux, sur trois, des modes de location formellement établis par ledit Contrat-Type; et seules, les volontés solidaires des directeurs de cinéma, répondant à l’appel de leur syndicat, ont pu faire justice de cette prétention de ne traiter dorénavant qu’au « pourcentage avec minimum ». Quoi qu’il en soit, notre Bureau directeur, après expédition des affaires utiles, a considéré que cette fin d’année lui accordait le loisir de mettre au point cette question des écrits des rédacteurs anonymes, à laquelle il n’attache d’importance que parce qu’elle lui permet de confirmer une nouvelle fois le point de vue unanime du Conseil d’Admiuistration et de l’Assemblée Générale du Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Cinématographiques. Il importe que les Directeurs de cinéma adoptent, chacun en ce qui le concerne, une attitude absolument nette concernant les contrats de films signés avant-guerre, afin de se prémunir contre toutes difficultés pouvant surgir lors de la sortie éventuelle de ces films pendant les hostilités ( c’est-à-dire dans des conditions qui n’avaient pu être prévues lors de la signature des contrats ). Il importe qu’ils échappent au reproche de