La Cinématographie Française (1940)

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rxxxxxx: cine RAPHIE 5>C ♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦♦ ♦♦ n’avoir pas pris position en temps voulu. Il importe enfin que leurs interventions auprès de leurs fournisseurs puissent être établies, le cas échéant, par une preuve écrite. C’est pourquoi L'Ecran, organe syndical d’information et de défense de l’Exploitation, a consacré à la question une série d’articles, ainsi qu’une lettre-type, établie par son conseil juridique, M" Georges Lévêque. C’est pourquoi L’Ecran a reproduit les parties essentielles du texte de l’article 12 des « Conditions générales de Location », permettant dans le cas de force majeure : la résilia tion ou la suspension (pour 60 jours au maximum), des contrats et, dans le cas d’événements imprévisibles, détruisant l’équilibre des conventions intervenues, la révision desdits contrats de location. Dans leur première missive, les rédacteurs anonymes des communications précitées ont adressé à L’Ecran le reproche de n’avoir pas reproduit le texte « intégral » de cet' article 12. Ce reproche est puéril, vous en conviendrez vous-même, en constatant que les alinéas volontairement omis ont trait à des situations particulières sans rapport avec l’état présent, et que, par conséquent, leur suppression avait pour seul but d’alléger la lecture du texte gé néral, et partant de faciliter sa compréhension au seul vu de la situation présente. Voici d’ailleurs le texte intégral des alinéas sus-visés; chacun sera ainsi à même de juger si leur non reproduction fut susceptible de changer en quoi que ce soit la nature du problème qui nous préoccupait : « Sont notamment considérés comme cas de « force majeure » a) Le lock-out des Distributeurs de films ou « des Directeurs de salles cinématographiques « qui aurait été approuvé par le Comité de « l’Union Syndicale des Distributeurs de Films « et par l’Union des Chambres Syndicales Fran» çaises des Théâtres Cinématographiques; « b) L’intervention d’une mesure de police « locale suspendant ou prohibant la représen« tation du film en public pour des motifs « tenant exclusivement au film; « c) Le refus du visa par la Commission de ii Censure. « Peuvent être considérés comme cas de révic sion éventuelle : l’augmentation des taxes « existant ou la création de taxes nouvelles sur ii les salles ou sur les films; l’aggravation des « droits de douane existant ou l’établissement « de droits nouveaux sur les films; les restricn tions à l’imnortation des films étrangers, l’in« terdiction d’exporter des capitaux ». Il est également de notre devoir de relever une regrettable confusion commise par les rédacteurs anonymes lorsqu’ils prétendent établir la nécessité, dans tous les cas, de soumettre les litiges à. la Commission Mixte de Conciliation et d’Arbitrage. En effet, les trois derniers paragraphes de l’article 12 (faisant obligation de citer devant la Les Producteurs américains annoncent une Réduction du nombre de leurs Films pour l’année I940-J94I La plupart des grandes maisons de distribution américaines annoncent que leur programme de production sera réduit quantitativement pour la saison 1940-1941. Los films moyens dits de classe « B » vont être progressivement abandonnés. Des firmes comme Warner et Paramount annoncent que leur programme se limitera à 40 ou 45 films contre 60 par exemple en 1938-1939. On estime que la production américaine de 1940-1941 ne dépassera pas 300 films de long métrage. Mais ces films seront exploitées d’une façon toute nouvelle et plus rémunératrice. Les salles. qui en sortie générale ne gardaient un film que deux ou trois jours, les garderont à l’affiche au moins une semaine. On estime que de cette façon les recettes des grands films pourront presque être doublées. — Pierre A. Annie Vernay et Paul Cambo dans une scène du film Chantons quand même. Production A. Bourlet, réalisé par Pierre Caron. Commission de Conciliation), ne s’appliquent pas à la totalité de l’article 12; celui-ci comprend deux parties : n Force majeure » et « Révision éventuelle ». Et c’est uniquement à cette dernière éventualité que s’applique l’obligation de citer devant la Commission de Conciliation. Il n’est que de relire le texte de l’antépénultième alinéa pour s’en convaincre. Ne débutet-il pas exactement en ces termes : » La partie réclamant la révision... » ce qui constitue une indication précise et limitative. Ceci établi, vous nous permettrez de vous indiquer et ceci fut exposé longuement à notre Assemblée Générale — que le problème des con trats d’avant-guerre est extrêmement complexe avec tous ses cas particuliers, qu’il s’agisse de salles réquisitionnées, de salles fermées, de salles dont l’activité est réduite (et pour quels motifs; et dans quelles proportions), ou qu’il s’agisse de films sortis (ou non), présentés (ou non), datés (ou non), avec dates-limites expirées (ou non), etc., etc... Dans les principaux cinémas de Rome, le film français a toujours une place prépondérante. C’est ainsi que nous notons le succès durable d’« Orage», de Marc Allégret (Charles Boyer-Michèle Morgan) au Diana, la permanence du « Petit Roi », de Julien Duvivier (Robert Lynen) au cinéma Eden, et Filodrammatici, la sortie du « Récif de Corail » (Jean Gabin-Michèle Morgan) au Plinius, et l’étonnant succès continu de « François-I*” » avec Fernandel, dans plusieurs cinémas de la capitale italienne, notamment au Principe,au Signora. Et « Katia » (Danielle Darrieux) tient toujours ses records au Fossati. Ajoutons que Florence, Naples, Milan, Turin affichent également plusieurs films français, notamment « Orage » et « Katia » qui sont, dès à présent, les films-leaders français dans la péninsule. C’est pourquoi L’Ecran, interprète du Conseil d’Administrntion et de l’Assemblée Générale, a recommandé aux Directeurs d’examiner le texte de l’article 12, et les possibilités qu’il pouvait leur offrir, à la lueur de leur situation particu lière; c’est pourquoi il leur a suggéré de demander les conseils syndicaux en cas de doute de leur part sur l’aspect particulier de leur situation. Mais nous ne saurions trop le répéter, il importait avant tout que les Directeurs prissenl rapidement position nette, et écrite de préférence, devant leurs fournisseurs. Les événements ont' apporté à nos dires une prompte confirmation. Dès à présent, la sortie des films nouveaux semble devoir se précipiter et de nombreux Distributeurs usent de la lettre recommandée pour en informer les Directeurs contractants. Ceux-ci n’ont -ils pas eu raison de prendre auparavant une position précise à l’égard de leurs fournisseurs ? Que ces derniers n’aient pas apporté une adhésion spontanée à la thèse soutenue par leurs clients, le fait était prévisible. U est dorénavant' établi de la façon la plus nette, puisque les Directeurs ont reçu des Distributeurs une réponse établie d’ailleurs sur un modèle uniforme, et constituant une fin de non recevoir sur laquelle nous aurons à revenir. Il n’était donc pas « tendancieux » (ainsi que l’ont' affirmé avec plus de légèreté que de courtoisie nos correspondants anonymes) de prévoir cette réaction devant notre Assemblée Générale. Nous avons dit aux Directeurs, je le souligne à nouveau, que leur Syndicat était à leur disposition pour examiner le cas sur lesquels ils ne croiraient pas pouvoir se prononcer euxmêmes. Nous vous disons aujourd’hui que, fidèles à la politique de conciliation et de collaboration qui fut toujours la nôtre, nous ne refuserons pas d’examiner avec vous tous les cas litigieux qui pourraient nous être signalés. Encore faudrait-il que votre Association ainsi que l’autre Chambre Syndicale des Distributeurs, veuille bien renoncer à prendre des décisions unilatérales pour tous les problèmes communs à la distribution et à l’Exploitation et qu’elle s’astreigne à prendre comme base valable des rapports entre clients et fournisseurs les conditions générales de location des films. que nous avons signées les uns et les autres, nue nous n’avons pas dénoncées, ni les uns ir les autres, et que, pour notre part, nous n’avons jamais considérées comme un chiffon de pnpie" Veuillez agréer. Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée. Le Président : N.-P. Déférant au désir de nos correspondants anonvmes, nous reproduisons dans L’Ecran les lettres qu’ils nous ont adressées ainsi que le texte de la présente réponse et nous demandons à La Cinématographie Française de reproduire cette dernière comme suite à sa précédente insertion. line Nouvelle Salle I Bruxelles On termine à Bruxelles, dans le cadre des Galeries Saint-Hubert, une nouvelle salle cinématographique dans laquelle l’architecte a composé une atmosphère provençale, tant par l’architecture proprement dite, évoquant l’intérieur du Cloître SainteTrophime, d’Arles, que dans les hauts-reliefs de Marc van der Borgt. L’optimisme est de règle à Bruxelles, où ce cinéma, en construction depuis septembre, s’annonce comme la salle des grandes exclusivités. TABLEAU TELEPHONIQUE Nous prions nos lecteurs de faire la correction suivante dans le tableau téléphonique 1940 : Films Sefert : Gutenberg 11-77 et non 11-17. Le Film Français maintient sa place dans V Exploitation Italienne