La Cinématographie Française (1940)

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^!i:ill!l!lll!llll!l!lllll!!l!lll!llllllllllllli = 2 2e ANNÉE E CIME = PRIX : 5 Francs = illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllIIIË LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12 ) Adr. Télégr. : LAC1FRAL Paris. RAPHIE Directeur : Paul Auguste HARLE Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL j| W® 1.106 E 13 JANVIER 1940 H ilillllillllilllllllllllllllllllllllilllllllllll Téléphone : Diderot 83-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-06, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-130. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. Maîlre HENRY TOHRÈS est nommé Chef des Services « Cinéma » au Commissariat général à l’Information En même temps que trous apprenions la nomination de Maître Henry Terrés comme Chef des Services « Cinéma » au Commissariat Généra" à l’Information, nous obtenions Sa première audience du nouveau chef de service. ___ Pas d’interview pour l’instant. Laissez-moi prendre contact avec mes services. Mais pourtant, dites dans votre grand journal technique que mon premier objectif sera : La Production. Il faut ranimer, ressusciter le « cadavre », cette première victime de la guerre, semblable à ce soldat dont parie un beau vers de Sa Comtesse Anna de Noaillles : « Comme un héros couché à l’avant des Armées... » — Dites aussi que je veux réaliser la coordination de toutes les activités de l'Industrie cinématographique, de toutes les branches dans 8e cadre de la Section Cinéma du Commissariat Général à l’Information, près Sa Présidence du Conseil... — il faut mettre de l’ordre, animer, galvaniser. .. et l’Etat doit jouer un tripBe rôle pour arbitrer, contrôler, assainir... » SVfeître Henry Torrès nous promet de tenir La Cinématographie Française au courant des résultats obtenus. SS est déterminé à donner l’impulsion que le Cinéma français devra garder pour maintenir sa vie, inséparable de toute Propagande valable. Lucie Derain. Tramel et Raimu dans L’Homme qui cherche la Vérité, Une production Gibé, distribuée par C. C. F. C. Organisation du Cinéma récréatif aux Armées Paris, 29 Décembre 1939. Ministère de la Défense Nationale et de la Guerre. Service Géographique de l’Armée. Section Cinématographique de l’Armée, 35, rue du Plateau, Paris Objet : Cinéma récréatif. Monsieur le Président de la Représentation intersyndicale de l’Industrie Cinématographique Française, 122, rue La Boétie, Paris. Monsieur le Président, Le Service cinématographique de l’Armée a reçu l’ordre de prendre les mesure ; appropriées à la création d’une vaste organisation essentiellement militaire, capable de procurer constamment aux troupes françaises des séances de cinéma récréatif. L’importance que le Commandement attacherait à cette question ne saurait vous échapper. .le ne doute pas que vous puisiez dans les sentiments élevés qui sont certainement les vôtres la conviction qu’il est du devoir de tous de nous aider dans cette tâche importante et je suis persuadé que vous tiendrez à nous accorder votre très obligeante collaboration. Fin même temps que les propositions concernant la fourniture de films récréatifs, le Service cinématographique de l’Armée tient à vous apporter certaines précisions relatives à l’organisation créée. I. Les projections seront gratuites et exclusivement réservées aux militaires. Ces projections auront lieu dans la zone des armées (casernes, camps d’instruction, cantonnement, gares de triage, centres hospitaliers, etc...). 11 serait intéressant cpie les films puissent être présentés également aux militaires de la zone de l’intérieur. Pour ceux-ci, les projections se feraient dans les conditions suivantes : Les samedis et dimanches, interdiction de projeter des films provenant de Sa cinémathèque de l’armée dans les localités où se trouvent des salles commerciales en activité; Interdiction de faire aucune publicité à l'égard desdits films en dehors des locaux ou enceintes militaires : ainsi seront évitées les difficultés avec les exploitants de ces localités. Ils n’auront, au surplus, à redouter aucune concurrence en raison de l’ancienneté relative des films. Le Commandement attacherait du prix à ce que les projections de films récréatifs ne soient pas exclusivement limitées à la seule zone des Armées, mais puissent également se faire aux troupes de la zone de l’intérieur. II. Les projections se feront en formats 35 mm. et 1 G mm. Le Service cinématographique de l’Armée demande aux. maisons éditrices l’autorisation contre paiement de tirer, d’après le négatif (en 35 mm. et en 1 (> mm.), des copies dont elle assurera la distribution matérielle dans les différents corps et formations militaires. III. Le Service cinématographique de l’Armée propose de fixer les droits (Royalty 35 mm.) d’après l’ancienneté du film : l’échelonnement suivant pourrait, semble-t-il, être adopté : Années Français Doublés 1931-32, 1932-33.. 1933-34, 1934-35.. 193536, 193637, 14.000 10.000 20.000 14.000 24.000 18.000 30.000 22.000 Ces prix s’entendent pour la zone des Armées et l’intérieur, et pour des films dont les droits d’exploitation ne seraient pas échus avant 2 ans. Des programmes complets devant être constitués, les premières parties seront traitées à part et leur règlement s’effectuera sur une base de f.000 fr. à 1.500 fr., suivant les cas (ces premières parties seront constituées par des sketches, dessins animés, documentaires et non par un grand film). Les droits de tirage des films en 16 mm. non encore exploités en format réduit seront payés sur la base de 10.000 fr. par film. Les prix ci-dessus s’entendent quel que soit le nombre de copies cpii seront tirées ultérieurement. Toutefois, si le nombre des copies par film devait dépasser 10 en 35 mm. et 20 en 16 mm., le Service cinématographique de l’Armée ferait établir un contretype d’après lequel les copies seraient tirées. En somme, l’armée ne demande pas le droit d’exploiter ces films en toute propriété selon Ses conventions habituelles en cinématographie, elle désire seulement acquérir une licence limitée, un droit de tirage et d’utilisation sous certaines conditions déterminées ci-dessus. L’Armée pourra utiliser les copies jusqu’au terme de la démobilisation, sous l’expresse réserve de la stricte observation des conditions restrictives énumérée© au paragraphe S, Après cette date, toute ;