La Cinématographie Française (1940)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cll\EWfamR/VPHIE rjr rR&ÜIsfe.'asE 11 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ AaJL DANS LA PRODUC ION FBANÇâ ÔN TOURNE DEUX NOUVEAUX Iba On reprend «Paris-New York On termine « De Mayerling à Sarajevo » ANALYSE ET CRITIQUE DE FILMS Grey contre X Comédie dramatique policière (G) Origine : Française. Réalisation : Alfred Grognon et Pierre Maudru. Auteurs : Alfred Grognon et Pierre Maudru. Dialogues : Alfred Grognon et Pierre Maudru. Opérateurs : Bujard, Marins Roger. Musique : Yatove. Interprétation : Maurice Lagrenée, Pierre Stéphen, Jeanne Helbling, Doumel, Roger Legris, Charlotte Lyses, Jacqueline Saint-Pierre, Renée Piaf, Georges Pantois, Charles Lemontier, Freddy Hubert, Marceau, Yett Thamar. Studios : Place Clichy. Ingénieur du son : Roynet. Production : Paris-Clichy Film. Edition : Films Vog. CARACTERE DU FILM. — Une nouvelle aventure du sympathique inspecteur Grey. Cette fois, la tragédie policière est située en pleine province... tournée dans des sites beaucerons, dans une ville d’eaux inventée. L’enquête se poursuit dans des cadres un peu monotones et la qualité du film tient à sa faculté de mystère bien observé. Pour une fois, ce film policier g,arde son coupable jusqu’à la fin. SCENARIO. — Grey, qui se repose sons le nom banal de Martin, entre en amateur dans une enquête concernant le double assassinat de Mareuil-lesThermes. Un troisième meurtre est mis an compte d’un mystérieux X. Mais Martin-Grey vat-il accuser le mari de la victime d’avoir fait disparaître sa femme qui le gênait ? On est-ce le maître d’hôtel qpi fut, jadis, meurtrier passionnel, ou la sœur du mari ?... Le coupable est, naturellement, celui qu’on attendait le moins. TECHNIQUE. — Dans des décors assez peu renouvelés, intérieurs d’une propriété campagnarde, jardins, pièces d’eaux, rues de petite ville, les réalisateurs ont su animer une intrigue difficile. Le dialogue est simple, la photographie réaliste. INTERPRETATION. — Lagrenée est un classique inspecteur Grey, Jeanne Helhling, Stéphen, Lemontier. Paillais jouent avec autorité. Doumel apporte sa faconde en inspecteur méridional, Charlotte Lysès joue spirituellement une provinciale maniaque, et Roger Legris dessine, avec sa curieuse personnalité, un non moins curieux personnage de jeune amateur de livres policiers. Signalons les débuts de la charmante Jacqueline Saint-Pierre, et de Renée Piat qui est originale. — x. — Georges Lacombe tourne les intérieurs de “Paris-New York” « Paris-New York » vient de reprendre il y a dix jours, et actuellement, les intérieurs se terminent dans de grands décors représentant les salons et le bar de Normandie (premières classes). On voit là dans la foule des danseurs Gaby Morlay (secrétaire particulière), Marcel Simon (son patron), Marguerite Pierry (l’épouse philosophe), et au fur et à mesure des prises de vues que dirige Georges Lacombe avec son collaborateur le chef-opérateur Willy, nous verrons apparaître Michel Simon et Jacques Baumer, deux policiers fantaisistes, André Lefaur et Maurice Escande, deux grands aventuriers désinvoltes, Claude Dauphin et Gisèle Préville, amoureux franco-américains, René Alexandre, milliardaire américain dont la disparition mettra le bateau en alarme, Aimé Clariond, Président de Tribunal et sa femme Simone Berriau, enfin Jules Berry, manager d’une reine de beauté (Lise Courbet). Tout ce monde se heurtera, se coudoyera en des intrigues croisées qui se termineront devant la statue de la Liberté... et après des péripéties héroï comico satiriques. Production Régina, directeur de production : Arys qui, après la finition de « Paris-New York, assurera la terminaison et le montage des « Musiciens du Ciel ». L. D. AUX STUDIOS DE NICE C. M. G. « Centre Méditerranéen Cinématographique » nous informe que la Société Centre Cinématographique de la Côte d’Azur « Centrazur » n’est plus titulaire du bail de location qu’elle détenait de la Société Gaumont Franco Film-Aubert, ce bail ayant expiré au mois de novembre 1939. Le « Centre Méditerranéen Cinématographique » C. M. C. se trouve donc actuellement titulaire de ce bail; son gérant est M. Léopold Schlosberg, directeur des services de la Production de la Société EclairJournal. BUTTES-CHAUMONT Paris-New York. Réal. : G. Lacombe et Y. Mirande. Ved. : Gaby Morlay, Michel Simon, André Lefaur, Jules Berry, Claude Dauphin, J. Baumer, René Alexandre, A. Clariond, M. Escande, M. Simon, Marg. Pierry, Simone Berriau, Gisèle Prcville. Prod. : Régina. Tournage ; Reprise le 9 janvier 1940 (lro sera, intérieurs'. BILLANCOURT De Mayerling à Sarajevo. Réal. : Max Ophüls. Ved. : Edwige Feuillère, John Lodge, Jean Worms, Gabrielle Dorziat. Prod. : B.U.P.-Tuscherer. Tournage : Trois derniers jours de prises de vues avant montage. FRANÇOIS-Ier Miquette et sa Mère. (Titre définitif). Réal. : Jean Boyer. Ved. : Lillian Harvey, Lefaur, L. Baroux, D. Clérice, Marg. Pierry. Prod. : U.F.P.C. Tournage : 2e semaine. C.M.C.-NICE Untel Père et Fils. Réal. : Julien Duvivier. Ved. : Michèle Morgan, Raimu, Louis Jouvet, R. Devillers, Lucien Nat, Suzy Prim, Colette Darfeuil, Le Vigan, P. Magnier, et Drue Leyton qui vient d’être engagée. Prod. : Transcontinental. Tournage : 2e semaine. Max Ophüls a quitté pour quelques jours son secteur, quelque part dans la France de l’est, pour venir diriger les derniers tours de manivelle (trois derniers jours de prises de vues) et procéder à l’ultime montage de son film De Mayerling à Sarajevo. Toutes les conjonctions heureuses ont eu lieu. On a pu réunir le combattant Max Ophüls, la vedette Edwige Feuillère, quelques techniciens du film également mobilisés... et la vedette masculine : John Lodge qui est revenu de New York exprès, pour tourner trois jours. Il a voyagé sur le bateau italien Arec Duvivier aux Studios de Hice-C.M.C. Le Bombardement de Paris en 1870 et Clemenceau à la Mairie de Montmartre (De notre corresp. particulier.) Nice, 8 janvier. — Les prises de vues du nouveau grand film de Duvivier, Untel Père et Fils, se poursuivent aux studios de Nice C. M. C. à la cadence prévue. On sait qu’une partie d’Untcl Père et Fils (le début) évoque certains événements de la guerre de 1870 et de la Commune. C’est par ces scènes que Duvivier, profitant d’un soleil printanier, a commencé son travail de réalisation ; La rivalité des Versailtais et des Communards, le bombardement de Paris sous la neige. Les quartiers nord de la capitale sont figurés par une énorme maquette due à Guy de Gastyne et comprenant environ 2.000 maisons. Les prises de vues en extérieurs alternent avec les prises de vues en studio. C’est ainsi que Duvivier nous entraîna à l’intérieur de la Mairie de Montmartre on Georges Clemenceau, jeune maire de 29 ans, inaugurant sa carrière politique, décidait, par son éloquence irrésistible, le gouvernement de Paris à tenter une sortie afin de rejoindre l’armée de la Loire. L’honneur de figurer Clemenceau, maire de Montmartre, échut (i l’ excellent Daniel Mendaille qui fait Ici une impressionnante composition. — E. E. ERRATUM C’est par erreur que M. Henri Rose a été nommé dans la distribution du film Frères d’Afrique. Conte Savoia. Bel exemple de conscience cinématographique. Et voilà que cette semaine se terminera, au moins en studio, le film De Mayerling ci Sarajevo auquel participe Gilbert Gil. également en permission spéciale, qui incarne l’étudiant Princip, le jeune Serbe qui déchaîne par son geste de mort la tragédie de 1914. De Mayerling à Sarajevo, qui s’achève dans un ravissant décor d’avant la guerre de 1914, est une production B.U.P.-Tuscherer qui sera distribuée par C.F. Lux, et dont la vente à l’étranger sera assurée par Lauer et Cie . MAX OPHÜLS EN PERMISSION SPÉCIALE TERMINE «DE MAYERLING A SARAJEVO»