La Cinématographie Française (1940)

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^Illlllllllllllllllllllllllll!l!lllllllllllllll| H 22' ANNÉE =§ CINE 5 PRIX i 5 Francs = in LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE = N® 1.107 Directeur : Paul Auguste HARLË Rédacteur en chef : Marcel COLLN-REVAL = 20 JANVIER 1940 || Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 703-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. Pour ranimer le Cinéma Français Maître Henry Torrès déclare : Julien Duvivier tourne Untel Père et Fils, avec Louis Jouvet. (Transcontinental) Distribution Columbia. Le Député Deschizeaux dépose un Rapport en Séance de la Chambre sur l’État du Cinéma Français Nous apprenons, en dernière heure, que M. Descbizeaux, député de l’Indre, a déposé mercredi 17 janvier, en séance de la Chambre, un rapport concernant la situation actuelle du Cinéma français, rapport dont il avait été chargé par la Commission des Affaires Etrangères. Ce rapport, très important, est un examen très net de l’état de l’industrie; il comporte des conclusions pratiques. Nous en publierons la semaine prochaine les principaux passages. — L. D. La Première de “REGAIN” à New York avait attiré l’Elite du Cinéma américain A In triomphale première de Regain à New York assistaient de nombreuses personnalités du cinéma américain; on a reconnu entre autres : Katharine Hepburn, Norma Shearer, Sylvia Sydney, Lillian Gish, Jack Benny, Fredric Mar ch, Frank Capra, Gary Cooper, Paul Muni, Maurice Schwartz, Robert Flaherty, Donald Cook, William Wyler, F rances Farmer, Irene Rieh, Douglas Montgommery. Dans l’assistance, on remarquait André Maurois, le célèbre écrivain, et Mme Roosevelt, femme du Président des Etats-Unis, qui avait tenu ci paraître à cette sensationnelle représentation. Dès la semaine dernière, nous avons donné quelques déclarations de M" Henry Torrès, maître du Barreau, brillant journaliste et ancien parlementaire, qui vient d’être appelé à la direction des Services Cinéma au Commissariat Général de l’Information près la Présidence du Conseil. Au cours de la première prise de contact avec la Presse cinématographique, M Henry Torrès nous a fait connaître les grandes lignes de son programme d’ensemble. Au premier chef, M. Torrès s’attachera à résoudre les problèmes aussi complexes que délicats qui — depuis le début de la guerre — ont paralysé notre industrie, arrêté sa production et réduit au chômage ses travailleurs. — SI s’agit avant tout, déclare M. Torrès, de ranimer cette industrie, de l’asseoir sur des bases solides et viables et d’assurer la reprise de la production. — Le volume accumulé des traites impayées; la réduction du circuit commercial provenant de la restriction du nombre des places, et de la diminution des marchés extérieurs; les difficultés de récupération du personnel technique indispensable; ia Censure, problème délicat entre tous, enfin la question du financement de la production; tels sont les problèmes principaux que je m’efforcerai de résoudre. — Pour cela, je veux démontrer à l’Etat qu’il est de son devoir de se pencher avec sollicitude sur tous ces problèmes et d’user de son pouvoir de contrôle, de surveillance, de protection et d’arbitrage. — Il ne s’agit ni d’étatisation, ni de nationalisation pour le cinéma qui repose, avant tout, sur la liberté de l’art. Rome, 8 janvier 1940. — De nouvelles dispositions législatives et normes corporatives concernant la réglementation de l’activité cinématographique viennent d’être édictées. Une règle corporative établit que tout participant à la production d’un film national ne peut recevoir une rémunération supérieure à 80.000 lires it. Cette rémunération maximum comporte un engagement expression de la personnalité individuelle. — Néanmoins, il faut une politique d’autorité. — Jusqu’à présent, le cinéma a souffert de l’absence de statut légal et de la dispersion des services ministériels. — Nous nous attacherons donc : 1° A faire adopter, sous forme de décrets, certains des textes essentiels du projet du statut du cinéma déposé par M. Jean Zay; 2° A créer un Comité Interministériel, organisme responsable, en liaison immédiate avec les différents ministères, pour que chaque problème ait une solution rapide ». M. Henry Torrès a ensuite longuement développé sa conception sur la force de la propagande cinématographique, tant en France qu’à l’étranger, et nous avons été très heureux de trouver chez lui une des idées défendues dans ce journal, à savoir que la meilleure propagande pour un pays consiste à faire de bons films. — On n’a pas le droit, dit M. Torrès, de raser les gens même à l’abri de la propagande, laquelle est fonction de la qualité de la production elle-même ». Et il s’étonne de ne pas trouver dans la production, en général, cette arme essentiellement française : l’esprit, l’ironie. — En résumé, tous les problèmes sont solubles », conclut M. Torrès. * * * Nous avons plaisir à enregistrer ces premières déclarations. Elles nous montrent que le Cinéma a trouvé un animateur qui comprend la place occupée par notre Industrie tant sur le plan économique que sur celui de la propagande et du prestige français dans le monde. Nous pensons que le Cinéma français a trouvé sort avocat. — M. C.-R. n’excédant pas 45 jours continus pour les interprètes et 90 jours pour les metteurs en scène. Lorsque ces limites de temps sont dépassées, des augmentations de rémunération sont prévues par le contrat collectif de travail. En outre, un pourcentage ne dépassant pas 10 % peut être accordé au metteur en scène et aux vedettes, par contrat, su les (Voir suite page 5) En Italie, on institue un salaire maximum de 80.000 lires (De notre Correspondant particulier.)