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La Cinématographie Française (1940)

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4 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CBf^lEI' FR iRAPHBE ISE Un Marché avait été conquis en Amérique par le Fi ni Français Il faut a tout prix le conserver et f agrandir , nous dit M. Léo Cohen\ Parmi les problèmes que la situation actuelle a créés au Cinéma français, il était un point qui nous donnait quelque inquiétude : — Que deviendraient, dorénavant, les grands marchés étrangers — surtout le marché américain — si péniblement acquis ces dernières années à notre production !... Nous rappelant que l'un de nos pionniers de l’exportation, M Léo Cohen, lut à l’origine de l’introduction de notre production aux Etats-Unis (par l’encouragement personnel qu’il prodigua en 1935 à M. Tapernoux pour la diffusion du film français en M. Léo COHEN Amérique), nous avons pensé à l’interwiever sur cette grave question. Nous savions bien que, grâce à lui, le Proche-Orient, les Balkans, etc., avaient toujours été abondamment fournis en films français. Mais que pouvait-il pour l’Amérique ?... Nous l’avons trouvé en train de boucler ses malles !... — Je pars pour l’Amérique, nous déclarat-il. — Eh oui !.. j’ai organisé un courant commercial régulier avec la Turquie, la Grèce, l’Egypte, la Syrie, la Yougoslavie, la Roumanie, la Bulgarie, etc... J’y possède de fidèles clients que mon personnel sert et continuera à servir régulièrement comme par le passé, toujours sous ma surveillance et mes instructions. La chose étant réglée et tout marchant à souhait, il y a d’autres problèmes à résoudre, d’autres solutions à imposer !... ? ... — L’Amérique !... Un merveilleux marché y avait été conquis par le film français, que l’on risque maintenant de perdre, — S| faut à tout prix ie conserver... et l’agrandir... — Aussi, laissant mon personnel sur place pour l’alimentation régulière de ma clientèle, je m’embarque pour New York. Je désire y étudier, prospecter et organiser toutes les possibilités du film français aux Etats-Unis. Ce sera, je le sais, un dur labeur. — ...Mais j’ai conliance ! Et l’expérience des difficultés !... J’y réussirai, vous verrez !... Je vous donnerai de là-bas de bonnes nouvelles. Et si vous désirez îles renseignements, n’hésitez pas à m’écrire. Voici ma future adresse : 44(1 Fourth Avenue, New York N. Y. Et dès que, dans quelques mois, j’aurais ouvert les écluses et que nos films s’écouleront normalement aux Etats-Unis, j’aurais une autre tâche qui m’attendra !... . ? ... — L’Amérique Latine... Tout en gardant un contact permanent avec mon bureau île Paris, dont l’activité ne se ralentira point, je prospecterai les grands pays de l’Amérique Latine, le Mexique, le Brésil, l’Argentine, etc... Je sais que du film français y a déjà été placé, vendu. Evidemment. Mais ce n’était qu’un début el il y a encore beaucoup à faire !... — Le tout était de me décider, car les frais sont énormes !... C’est ce qui a toujours handicapé l’exportation française. — Mais, moi, j’ai confiance... Le film français n’est-il point l’âme de la France fixée sur de la pellicule?... — Et avec elle, vous savez, on est toujours vainqueur ». A Nancy, le cas de la Petite Exploitation et les Films anciens Devant le « rappel » des vieilles classes du film français dans nos salles de « premières lignes », les salles de l’« arrière » s’émeuvent. Les loueurs ne cèdent plus — qu’à des prix intéressants — leurs anciens stocks. Les stocks des cinémas à 4 francs ont repris de la valeur. Mais certains directeurs — du centre — prétendent qu’ils ne pourraient faire de plus grosses recettes avec l’« exclusivité... » « Alors, disent-ils, continuons avec le rassis... » Heureusement qu’un effort a déjà été fait à Nancy qui nous fait espérer... d’autres programmes. — M. J. Relier. + Le Cinéma aux Armées du Levant Comme partout ailleurs, le cinéma a, ici, ses adeptes. Aussi le commandement supérieur des troupes du Levant, ci (pii l’importance de cette question n'avait pas échappé, s’est empressé de tout mettre en œuvre pour que nos soldats, où qu'ils se trouvent, aient la possibilité de se distraire en admirant, chaque semaine un des excellents films de la production française. Aussi ai-je eu le plaisir de revoir parmi nous, Maurice Simon, exploitant à Safi (Maroc) à qui a été confié le soin de se rendre dans les divers cantonnements où il y est accueilli avec joie. Après avoir inauguré cette tournée avec Georges Milton dans Les Deux Combinards, il a été projeté entre autres ; Ignace, Le Coupable, Michel Strogoff, etc., etc... Jean Habib. ♦ A Toulouse, Première de « Le Lion a des Ailes» au Gaumont-Palace Toulouse. — D’autres que nous ont dit tout le bien qu’il fallait penser du film Le Lion a des Ailes, que la direction du Gaumont-Palace donnait le jeudi 11 janvier 1941), en soirée de gala et à laquelle avaient été conviées de nombreuses personnalités. Félicitons M. Papouin, directeur de cet important établissement qui composa à cette occasion un remarquable programme sonore. C’est ainsi qu’après nous avoir fait écouler La Marche de la Royal Air Force, nous eûmes le plaisir d’entendre Tipperary. Brillante soirée. — Roger Bruguière. Airnos campe un Joyeux soldat de Valmy dans Vive la Nation. A LA C.C.B. DE BRUXELLES La C.C.B. , qui vient de procéder à des aménagements vastes et nouveaux au 3, rue des Hirondelles, près la Place de Brouckère à Bruxelles, avise les Producteurs français qu’elle continue, malgré la disparition du regretté M. Sior, la distribution de films français de classe, sous la direction de M. Alfred Grégoire qui fut le précieux collaborateur de M. Sior. Le 24 janvier prochain, B. G. Films donnera, au studio de Neuilly, le premier tour de manivelle du « Nègre du Nigresco » avec Fernandel. Ce film sera édité pour toute la France, par les Distributeurs Parisiens. LA PRESENTATION DE « L’INTRIGANTE » C’est mardi 30 janvier qu’Emile Couzinet présentera au Colisée son nouveau film : L 'Intrigante ou La Belle Bordelaise, d’après la célèbre pièce de Gaston Rullier : Trochès et Cie qui tint l’affiche durant six mois au Théâtre de la Renaissance. Plus de mille représentations en France et à l’étranger. Ce film a été tourné aux studios de Royan. Il est interprété par Gaston Rullier, Germaine Aussey, Paul Cambo, Annie France, Fusier-Gir, Lucas-Gridoux, etc. Production Burgus-Film. 1