La Cinématographie Française (1940)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

rirxrxxxxxxxixxxxxxxxxxxi ONE RAPHIE FB SÇ gYTTTXXXXXXXXXXXXlA.:..:^^2 L’Exploitation de Films français en Amérique Centrale et le Conflit européen actuel Depuis 1937, l’exploitation de films français en Amérique Centrale est arrivée progressivement à occuper une place de première importance dans le marché cinématographique, grâce à l’activité de divers producteurs indépendants. Des distributeurs indépendants, animes par le succès d’un certain nombre de lilms français arrivés en territoire américain, ont commencé à importer sur une grande échelle les meilleures productions françaises. La majeure partie de ces films est de première catégorie, et rivalise de pair avec les meilleures productions américaines. Parmi les grandes productions exploitées en 1938-1939, apparaissent : Tarakanova, avec Annie Vernay; Le Mensonge de Nina Pétrovna; Abus de Confiance; La Maison du Maltais; Retour à l’Aube; Louise et beaucoup plus si l’on tient compte qu'il a été exploité, uniquement en 1939, plus de quinze productions françaises. Même avec le conflit européen actuel, beaucoup de productions sont attendues dans ce territoire, productions qui sont cataloguées comme les dix premiers films de 1939 : Conflit; La Bête humaine; Gibraltar, etc... Le gouvernement français a donné aux producteurs, distributeurs et acteurs toutes les facilités nécessaires à la bonne marche du cinéma français. Les distributeurs français opèrent librement avec tous. La distribution du matériel français augmentera dans tous les territoires déjà connus et cherchera de nouveaux marchés. La présente année cinématographique verra, en conséquence, augmenter le nombre de films français en Amérique Centrale. La situation actuelle, créée par le conflit européen, ne ralentira en aucune sorte l’exploitation de films français en Amérique Centrale, bien au contraire. Tout dépendra de la production des studios français. Louis Vicens. La Belgique voudrait organiser sa Production cinématographique indépendante Noire confrère, La Cinégraphie Belge, a publié un grand article consacré à un sujet d’actualité : La Belgique aura-t-elle sa production cinématographique ? D’après lui, les 1.193 salles de cinéma belges ont besoin, annuellement de 260 films étrangers qui se répartissent « peu près comme suit : France : 140 films, Etats-Unis et secondairement l'Angleterre : 100 films, pags divers ; 20 films. L’état de guerre a, dit-il, paralysé la production française, et la production américaine, pour des raisons découlant de la guerre européenne, s’est raréfiée. La Cinégraphie Belge conclut donc en demandant que la production cinématographique belge s’organise. Les erreurs passées, le manque d’ organisation dans les studios, la dépendance de la Belgique vi-à-vis des acteurs et techniciens français peuvent s’arranger dans l’avenir. « Tout concourt en ce moment à provoquer en Belgique la naissance d'une production cinématographique digne de ce nom et à susciter des entreprises dont le Des Cinémas «Standard» pour l’Armée Britannique On va inaugurer dans Se début de février, douze cinémas de cantonnement du front qui sont aménagés comme de confortabBes cinémas des viB8,es. Le soS n’est incliné que sur Sa partie arrière pour permettre ia visibilité aux spectateurs du fond. La partie avant est prévue avec des fauteuils mobiles, ce qui permet d’avoir un certain espace pour la danse. D’autre part, on a augmenté Se nombre des cinémas mobiles pour Ees troupes anglaises. Des camions pourvus de tout l’équipement électrique alimentent ces cinémas, ce qui est plus simple que d’avoir à tenir compte sur place des différences de courant. succès, si elles sont bien menées, est certain ». Nous n’ ajouterons rien à ces ambitions louables et à ce désir de travail qui peut et doit améliorer l’économie belge si la situation internationale le permet... Souhaitons donc ci nos voisins et amis de faire le redressement imposé par les circonstances, et d’intensifier une production sympathique qui n’a malheureusement jusqu’à présent, donné que deux ou trois films par an. Huit au plus dans une très bonne année d’activité. SVJass rappelons pourtant à La Cinégraphie Beige, que Sa production française n’est que très provisoirement « paralysée », que pSus de soixante films sort' prêts, ou vont S’être d’ici quelques semaines, et qu’après les cinq mois d’accSîmatation nécessités par la mise en état de guerre de tout un pays, les studios français vont reprendre — ont déjà repris — leur activité. Que notre confrère, et tous les amis qui nous avons outre-Quiévrain, ne l'oublient pas. Le cinéma français n’a pas du toui l’intention de déclarer forfait. Il continue. Lucie Derain. Des Films avec Sarah Bernhardt, Réjane et la Duse au Musée d’Art Moderne de New York Au Musée d’Art Moderne à New York, passe en ce moment un film émouvant. Grandes Actrices du Passé cpii est composé de quatre films : Madame Sans— Gène avec Réjane, Camille (La Dame aux Camélias) avec Sarah Bernhardt, Vanitg Fciir avec Mrs Fisk, et Généra avec la Duse. Gray Films vient de s’assurer ia distribution pour ia France et l’Afrique du Nord du füm de de Canonge : « Vive la dation ». f^ous annoncerons, dans notre prochain numéro, Sa date de la présentation corporative. DEIX NOUVEAUX CINÉMAS Ml IHi LE CAMÉRA A SETIAI LE REX A TANGER us*. {De notre correspondant particulier.) La ville de Settat a été le point extrême de notre avance en Chaouïa aux heures héroïques du Maroc, quelque cinq ans avant la signature du Traité de Protectorat. Le cinéma l’a atteinte à son tour puisque, désormais, les Settatés pourront aller passer leur soirée au « Caméra ». Cette salle devait s’ouvrir avec la saison 1939-1940; la guerre étant déclarée, M. Nouchy fut mobilisé et l’aménagement du «Caméra», renvoyé non pas aux calendes grecques, heureusement, mais seulement à l’an quarante. L’activité de M. Nouchy a eu raison de tous les obstacles et nous en sommes heureux pour les Settatés en particulier et poulie cinéma marocain en général. * * * Les répercussions de la guerre européenne ont retardé, mais n’ont pas empêché l’achèvement à Tanger d’un cinéma qui est évidemment « le plus moderne » des établissements de la ville internationale. A vrai dire, les travaux de construction et d’aménagement du «Rex», activement poussés, étaient déjà très avancés en septembre dernier. Mais le départ de M. Serret, qui en avait conçu les plans ingénieux, complique la situation. Son associé, M. Langlet, aux prises chaque jour avec des difficultés nées des circonstances, réussit à mener à bien l’œuvre commencée et, le 19 janvier, l’ouverture de la nouvelle salle put avoir lieu. Au fronton du «Rex» tlollait le drapeau chérifien, entouré du drapeau français et du drapeau espagnol. La décoration de la salle, son éclairage précis et discret, le confort de ses fauteuils, la douceur des gradins qu’on gravit sans effort, le choix même du film d’ouverture Les Trois Valses, autant de sujets de satisfaction pour ceux qui assistèrent à cette hivernale pendaison de crémaillère. Le «Rex», on s’en apercevra lors des mois chauds île l’été tangérois, est surtout remarquable par la climatisation dont Ta doté M. Serret. A souligner, enfin, la présentation régulière devant un public international des « Actualités françaises », et Ton comprendra pourquoi à tous points de vue la naissance du «Rex» nous paraît un heureux événement dont il faut féliciter les responsables. — Ch. Pcivz. I 22, Rue d’Artois, PARIS Élysées 67-67 Agences à Marseille et Lille 2 Grands Fims d’Actualité PASSEURS D’HOMMES (Épisode d’espionnage en 1914) SIX flj» I TERRE ; (Comment la Marine Anglaise sert son Pays) Films de REPRISE : LES DEUX GAMINES LA MONTAGNE LUMINEUSE OU CZESÏOGHÛWA I LES DERNIERS AVENTURIERS, etc...