La Cinématographie Française (1940)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ rrxxxxxs cine JÊt FRÊKTw&SI RAPH1E SE '.$1 :xxx3 DANS L’EXPLO STATÏO Les Cinémas Nord-Africains passent de grandes exclusivités A NICE MORT DE JEAN PÉRÈS (De notre correspondant particulier.) Nous avons le regret d’annoncer la mort de Jean Pérès, un des pionniers du cinéma niçois, décédé à Nice après une longue maladie. Jean Pérès avait dirigé successivement le Casino de Paris quand cet établissement, alors très prospère, était contrôlé par Pathé, puis le Mondial et le cinéma du Casino Municipal. Il avait été Président de la Fédération des Directeurs de Spectacles des Alpes-Maritimes. Jean Pérès était le frère du docteur Pérès, très connu à Nice et d’André Pérès qui fut, durant de longues années, directeur commercial de l’Universal à Paris. Nous leur présentons, ainsi qu’à Mme veuve Jean Pérès et à ses enfants, nos très vives condoléances. — Ed. E. Brillante Reprise du "G ALU A" d’Agen (De notre correspondant particulier.) Le fait notable de ces dernières semaines, c’est l’indéniable reprise du Gallia sous l’impulsion avisée de son nouveau directeur, M. Penot, que nous ne saurions trop complimenter, surtout pour sa publicité originale. Signalons le rendement de l’adé mirabie Les Hauts de Hurlevent qui bat le record précédemment détenu par Quai des Brumes. Viennent ensuite par l’importance des recettes : Nuits d’Andalousie; Toute la Ville danse; Kentucky et ce chef-d’œuvre qui a nom : La Chevauchée fantastique. Le Sélect-Cinéma, frère cadet du Gallia, nous a donné récemment un film délicieux : Frou-Frou, et a repris avec succès le premier film de notre ami Couzinet : Le Club des Fadas. Le Florida, à côté de quelques programmes faibles, a présenté un quatuor de films de grande valeur : Les Otages, Gunga Din, Les Aveux d’un Espion nazi et surtout Elle et Lui. Il me plaît infiniment de voir figurer en tête du palmarès des deux grandes salles agenaises, des titres comme : Les Hauts de Hurlevent et Elle et Lui, ce qui prouve, entre parenthèses, que l’art et le commerce ne s’opposent pas forcément et que le publie ne recherche pas toujours les inepties. Les meilleurs rendements du Florida ont été, dans l’ordre : Elle et Lui, Les Aveux d’un Espion nazi, Raphaël Le Tatoué, Gunga Din. Cette salle, ainsi que le Majestic (reprise fort intéressante de Blanche Neige), est dirigée avec autorité par l’excellent M. Tabuteau. Le Royal (dirigé par Mme Vincens en l’absence de son mari mobilisé) a eu récemment la malchance de donner quelques programmes médiocres à la suite, mais il s’est brillamment relevé avec l’émouvante Citadelle de King Vidor. A noter que le public de cette aimable salle recherche les films policiers et les films d’émotions. Ch. Pujos. Le Colisée, le somptueux établissement des Galeries Jules Ferry, continue, malgré la guerre, à donner des programmes de valeur. Après Le Lion a des Ailes, Tourbillon de Paris, Le Jour se lève, Derrière la Façade, c’est actuellement le tour de Ils étaient Neuf Célibataires dont le succès est énorme. L’A. B. C., une salle de toute récente création, a pris un essor nouveau, sous la direction avisée de M. Arnold Boralévi qui s’en est rendu dernièrement acquéreur. Depuis son ouverture, l’A. B. C. connaît des recettes record. C’est ainsi que Narcisse y a tenu l’affiche durant trois semaines. Le Paris, l’élégante salle de l’avenue de Paris, sous l’heureuse impulsion de MM. Allia et Cie, a réussi à s’attirer l’élite de la clientèle tunisienne. Parmi les derniers programmes, citons : Noix de Coco qui a tenu l’affiche deux semaines, La Tradition de Minuit, Pièges, etc... Le Circuit Seiberras groupant les salles Capitole, Royal, Empire, Eldorado, connaît une nouvelle vogue et c’est mérité. La direction de ce circuit a pris une initiative extrêmement heureuse en projetant en deuxième vision les gros succès du Colisée. On y vit ainsi récemment : Prison sans Barreaux, Double Crime sur la Ligne Maginot, L’Alibi, Tricoche et Cacolet, etc... Annie Ducaux et Eric von Stroheim dans Tempête (Discina) Les Recettes du Trianon de Toulouse C’est par erreur que nous avons indiqué pour Terreur à l'Ouest une recette de 104.000 fr. la première semaine et 56.000 fr. la deuxième semaine. Ces chiffres s’appliquent au film Pièges, tandis que Terreur à l'Ouest a réalisé 70.000 fr. D’autre part, il faut signaler le succès de Fric-Frac avec 161.000 fr. en quatorze jours, Les Gangsters du Château d’If, 84.000 fr., Deuxième Bureau contre Kommandantur , 108.000 fr. L’Emigrante 75.000 fr. Cette semaine passe Louise qui atteindra 80.000 fr. Le Palmarium, aux destinées desquelles préside M. Sitruk, vient de connaître la grande affluence avec le film de Litvak, Les Aveux d’un Espion nazi et s’apprête à lancer MarieAntoinette. Le Mondial, qui appartient à la même direction, a gardé l’ancienne faveur du public avec des films américains mouvementés comme Les Ailes de la Flotte, Terreur à l’Ouest, Jeunes Filles en Surveillance, etc... Nous ne terminerons pas sans dire aussi le gros effort fourni dans la composition des programmes par des petites salles comme Midi Minuit, Ciné-Soir, Le Parnasse, Studio 38, l’Apollo, l’Alhambra, etc... Paul Saffar. IJ M. Roger Cazes est le sympathique directeur du Splendid Cinéma d’Alger. Cette salle, sous son heureuse impulsion, a vite fait de reprendre son rang parmi les grands cinémas de première vision de la capitale de l’Afrique du Nord. Connaissant fort bien la programmation de par ses anciennes fonctions de représentant de maisons de films, M. Roger Cazes a un goût très sûr cpii a attiré à son établissement la faveur unanime des Algérois. Parmi les derniers films montrés par cet écran, signalons : Le Café du Port, La Tradition de Minuit, Pièges, Zaza, L’Emigrante, Une Java, en attendant Rappel immédiat, Hôtel Impérial, La Baronne de Minuit, NordAtlantique, Booloo, Idole de la Jungle, L’Empire français, etc... H Nous avons eu le plaisir de rencontrer dernièrement M. Stein, directeur général de la Société « Columbia », venu étudier le marché local. ■ M. Emile Bellysch, tenu un moment éloigné de la corporation, revient parmi nous comme directeur de la location de la « Compagnie Nord-Africaine Cinématographique » d’Alger. Cette nouvelle ne manquera pas d’être accueillie avec plaisir par tous ceux qui ont déjà vu M. E. Bellysch à l’œuvre, alors qu’il assumait la direction de l’agence algérienne des films « Paramount » qu’il créa d’ailleurs, puis à la « Sonociné Nord-Africaine ». Tous ont pu apprécier, à leur juste valeur, ses solides qualités professionnelles et aussi sa souriante cordialité. — P. S. ♦ Le Chemin de l’Honneur en grand OaSa à Lyon M. Demblans, directeur du Pathé-Palace, a organisé avec la collaboration de la firme Lyon-Cinéma une soirée de gala au profit des combattants nord-africains, pour la première du Chemin de l'Honneur. La musique du 142° D. I. prêtait son concours à cette séance et un détachement de spahis formait dans le hall une magnifique haie. On remarquait dans l’assistance choisie, qui emplissait la vaste salle, les Généraux Usson et de Mesmay, Mme et M. Bollaert, Préfet du Rhône et un grand nombre de personnalités civiles et militaires. Jean Clère.