La Cinématographie Française (1940)

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a pilllllllllllllllllllllllll!llllltlllllllllll| = 22” ANNEE ~ PRIX t 5 Francs CINE LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE pilllllllllllllllllllllllll!llllllllll!II!lll(| = W® 1.112 Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur Paul Auguste HARLE = 24 FÉVRIER 1940 | ^lllllllllllllllllllllllllllllllllllIlllllillIirH Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-G6, Paris Registre du Commerce, Seine n° 201-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. /hallucinante composition de Louis Jouvet lans La Charrette Fantôme de -J. Duvivier. (Transcontinental-Columbia) lin Comité d’importation réglementera l’Entrée des Films étrangers ■ Le chiffre des films étrangers importés en France ne sera pas supérieur pour 1940 au chiffre d’importation de 1939, l"r janvier-31 décembre. Un Comité d’importation a été constitué pour contrôler et réglementer l’entrée des films étrangers, Comité comprenant des représentants de plusieurs ministères. «Le Monde en Armes » sera doublé en anglais Le grand film de propagande français, World in Arms (Le Monde en Armes), dès son arrivée en Grande-Bretagne, sera doublé en anglais. Il est distribué par la Savoy Film Productions Ltd. Les Artistes Associés reprendraient la Distribution de leurs Films en Italie New York. — Le front solide qu’avaient opposé les huit grandes compagnies américaines au monopole d’importation des films créé voici seize mois par le gouvernement italien, serait brisé. La firme « United Artists », s’il en faut croire Variety, aurait recommencé ia distribution de ses films en Italie. Les autres compagnies continuent leur abstention du marché et, depuis le 1er Janvier 1939, n’ont pas édité un film nouveau en Italie. RESSERRONS-NOUS AUTOUR DU METIER Assez de Polémiques ! Travaillons ! C’est avec un étonnement profond que nos camarades du front, lorsqu’ils viennent passer quelques jours de détente à Paris, constatent que les gens de leur métier qui ont l'avantage de pouvoir continuer leur travail et l'honneur d’assurer le maintien de notre belle industrie, n’ont pas trouvé moyen de se mettre d’accord pour se soutenir les uns les autres et collaborer avec quelque harmonie. Que ce jugement soit un peu simpliste, c’est certain. Il n’en reste pas moins que des articles comme ceux qui ont été récemment publiés dans des quotidiens et des hebdomadaires de cinéma, ou que certaines déclarations publiques récentes de personnalités parisiennes, qui dressent l’une contre les autres la Production, la Distribution et l’Exploitation françaises, et jettent le doute sur la bonne volonté constructive des fonctionnaires chargés de s’occuper de nous, sont indignes de citoyens de la France en guerre. Travaillons et taisons-nous. Unissonsnous pour adapter notre commun travail aux nouveaux besoins, aux nouvelles dispositions du Pays. Plions-nous à leurs exigences. Ils verront plus clair et nous aideront mieux. ; * * * Faut-il encore et toujours rappeler que l'Exploitation est la base économique de notre Industrie? C’est du rendement de cette exploitation des films, que ces marchandises soient faites en France ou qu’elles soient importées, qu’elles soient de production récente, inédite, ou qu’elles datent de plusieurs années, que dépendent la prospérité de Ja Production nationale et la valeur de nos films comme matière d’art exportable. L’activité de ces commerces d’appoint essentiels, qu’il faut se garder de désorganiser, surtout en temps de guerre : / 'Importation de films américains, anglais, italiens, etc.; la Distribution de tous les films, nationaux ou étrangers, sur le territoire; l’Exportation de ces mêmes films sur nos marchés extérieurs, dépendent également, à la base, grâce à son apport d’argent régu lier, de l'Exploitation des films parmi le public français. * * * A-t-on suffisamment dit à ces courageux, à ces audacieux entrepreneurs que sont les Directeurs de cinémas, que leur activité est utile, indispensable, précieuse à l'Etat de guerre; que sur eux repose toute la puissance de propagande de l’Etat non seulement en diffusion, en surface d’écran et en nombre de fauteuils, mais encore en moyens financiers pour la création des films, petits et grands, et pour leur lancement à travers le monde? Donnez à ces quatre mille travailleurs silencieux qui dirigent les salles françaises, cette marque d’estime, cette affirmation publique de la valeur nationale de leur activité, et vous les verrez se plier avec joie à toid ce que le Pays exige d’eux, taxes, restrictions, contrôles. Nous entendons dire, nous lisons, encore et toujours, que les Directeurs fraudent, que les Distributeurs truquent leurs répartitions, que les Producteurs, les Metteurs en scène, les Artistes prélèvent des appointements fabuleux! Ces accusations calomnieuses seront-elles plus longtemps tolérables entre nous, entre gens de métier qui ont toutes occasions de s’estimer, et aux oreilles des fonctionnaires qui ont la charge totale et toute puissante d’administrer nos activités ? * * * Par exemple, pour ce qui concerne l’Exploitation, n’est-elle pas lavée de tous soupçons depuis le décret-loi du 29 juin 39, qui a mis entre les mains des Contributions Indirectes le contrôle de tous les billets d’entrée dans les cinémas ? Que peut-elle se voir imposer de plus, pour montrer sa bonne foi, que ce décret qui lève le secret des recettes des impôts, oblige les Sociétés d’Auteurs à communiquer leur vérification, et institue cet Organisme central professionnel de contrôle et de statistique de l’industrie cinématographique auquel ni l’exploitation, ni la distribution, ni la vente, ni la production d’un film ne peuvent échapper ? Il est temps de renoncer à nous calomnier nous-mêmes. Paul Auguste H. I