La Cinématographie Française (1940)

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H ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cï!\E FR R/\PHIE SE Au Sujet des Appointements des Directeurs-Propriétaires La Publicité de Cinéma ne doit pas Elle est le Moteur des Recettes mourir On sait qu'à la fin de 1939, a paru un décret concernant la limitation des bénéfices des entreprises industrielles et commerciales. Un article, l’article 12, spécifie que l’on peut envisager une rémunération des chefs d’entreprises : Article 12. — Est distraite des bénéfices soumis à la limitation, la rémunération normale du travail fourni par le chef d’entreprise exploitant à titre individuel ou en qualité d’associé en nom collectif, ainsi que par les associés, gérants des sociétés en nom collectif, ainsi que par les associés, gérants des sociétés à responsabilité limitée dont les rétributions sont réintégrées dans la base de l’impôt cédulaire en conformité de l’article 10 du Code général des Impôts directs. Si nous comprenons bien, le montant des appointements du directeur-propriétaire sera basé sur l’importance de la salle. On ne saurait, en tout cas, aller au-dessous, dans le taux le plus bas, de la 'omme annuelle de 27.583 fr. 30 qui est _ opcinteinent minimum calculé d’après les barèmes appliqués en conformité avec la Convention collective du 15 avril 1937 et modifiée par la sentence arbitrale de M Mouton, du 21 juillet 1939. A cela s’ajoute la prime d’ancienneté de 550 fr. par mois. En somme, le directeur-propriétaire a droit au minimum à s’adjuger 38.606 fr. 80 par an, qui est l’annuité de l’employé le plus rétribué. t Changement d’ Adresse Les Sélections Cinégraphiques du SudOuest, à Bordeaux, nous communiquent leur nouvelle adresse : 15, rue Fernand-Marin, téléphone : 845-65 Roger Bruguière. La publicité cinématographique se meurtelle? C’est ce que d’aucuns prétendent. Nous ne serons pas aussi pessimistes : mais le fait est qu’elle ne se porte pas bien. A vrai dire, on en distingue mal les raisons ou plutôt, les arguments que l’on avance pour conclure à l’inutilité de tout effort publicitaire dans les circonstances actuelles sont malaisément défendables. Que dit-on, en effet ? Qu’en raison des difficultés de l’heure présente, du ralentissement des affaires, il faut réduire au maximum les frais d’exploitation. Les films courront leur chance sur leur valeur propre : et que le meilleur gagne ! Ceci qui pouvait être vrai il y a encore quelques mois, en raison des conditions toutes particulières de l’exploitation, bouleversée par la guerre, ne l’est plus aujouri d’hui. L’industrie cinématographique est sortie de son sommeil : on produit des films. Pourquoi prétendrait-on les priver de l’appui décisif que constitue un bon lancement publicitaire ? Devra-t-on rappeler quelques vérités essentielles, à l’heure où, partout, à commencer par les plus hautes sphères, on agite la question de savoir comment utiliser au mieux l’arme formidable de la propagande? Dire aux producteurs qu’il n’est pas bon de Directeurs de Permanents indiquez à Ventrée Vhoraire de vos séances Certains directeurs de cinémas permanents ont facilement pris l’habitude de poser sur un panneau du hall d’entrée l’horaire des films projetés. Malheureusement, d’autres collègues oublient cette élémentaire précaution pourtant bien utile au passant qui pourra devenir le client immédiat. se priver délibérément des avantages que confère une campagne de presse bien menée ? Aux distributeurs que leurs clients, exploitants et directeurs de salles, seront toujours sensibles à des arguments de vente logiques, à la pression qu’exerce une publicité directe habile ? Aux exploitants euxmêmes, enfin, qu’une bonne affiche, pour ne pas chercher plus loin, garde son plein effet sur le public? On a vu, on voit encore trop de façades aveugles... La place, qui nous est mesurée, ne nous permet pas aujourd’hui d’entrer dans le détail du sujet. Mais à la question : Convientil, ne convient-il pas de faire actuellement de la publicité, nous répondrons hardiment par l’affirmative. Qu’on réduise les budgets, soit. Cette amputation, on saura la compenser par un redoublement d’initiative; ce n’est jamais ce qui a manqué aux Français, non plus que l’imagination. Il faut s’en tirer avec les moyens du bord : ces moyens sont réduits. Tant pis. Cela serait une grave erreur que de les supprimer entièrement. R. C HA L M AND RI ER , Président de l’Association des Directeurs de Publicité de Cinéma. Les Vestiaires sont autorisés Le Bureau des Théâtres de la Préfecture de Police informe que la permission donnée récemment d’ouvrir les vestiaires des salles de spectacles, mais de n’y recueillir que les parapluies, est étendue, maintenant, à tous vêtements et objets, à la condition, toutefois, qu’il soit indiqué, très apparemment, que les objets déposés ne seront remis, en cas d’alerte, qu’une fois cette dernière terminée, le vestiaire restant fermé pendant la durée de l’alerte. Reprise continue des Recettes de F Exploitation Parisienne L’Administration de l’A. P. vient de donner une indication de la situation du spectacle parisien pendant les premiers mois de la guerre. En septembre, le Droit des pauvres n’a perçu que 450.000 francs, au lieu de 4 millions 400.000 francs en 1938. En octobre, les perceptions du Droit des pauvres se sont haussées à 1 million 250.000, en novembre à 1 million 800.000, en dé cembre à 2 millions 800.000 francs. Ces deux derniers mois rapportent habituellement de 6 à 8 millions à l’Assistance. La progression enregistrée est cependant un signe d’amélioration très favorable. ■ Les Productions Bercholz viennent de signer un con. trat avec Viviane Romance et Georges Flament pour la réalisation d’un film international. Les prises de vues commenceront en avril. Ce film sera distribué dans la Région parisienne par la Compagnie Commerciale Française Cinématographique. Michel Simon et Michèle Morgan, Salutistes des Musiciens du Ciel, de G. Lacombe et R. Lefèvre (Rêgina-Filmsonor).