La Cinématographie Française (1940)

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23 rrrrYixmxYYYYTiiiTTXn ciine Jt HRj rn$$mss jRAPHic ne xxrxxxxxxxxx : UES NOUVEAUX FILMS L’Etrange Sursis Comédie fantastique parlée en anglais Origine : Américaine. Interprétation : Lionel Bar rymore, Bob Watson, Beulali Bondi, Sir Cedric Hardwicke. Studios : M.-G.-M. Production : M.-G.-M. Edition : M.-G.-M. Le public qui voit ce film hésite, a la lin, pour savoir s’il doit applaudir ou rire. C’est que le Français est peu familiarisé avec l’immatériel. Pour les Anglo-Saxons, le rêve, l’au-delà, la mort, sont choses essentiellement familières. Leur littérature est baignée dans le fantastique. Des les premières images de L’Etrange Sursis, malgré l’appaparence paisible de ce village, de cette maison d’un brave docteur, nous savons qu’un mystère les hante. M. Brink, homme grave, qui surgit tout d’un coup auprès de ceux qu’il veut emmener « au pays où fleure le chèvrefeuille », a déjà emporté les parents de ce petit garçon que nous voyons jouer. Plus tard, il vient chercher la grand’mère. Et la scène où la vieille dame fait attendre M. Brink afin de terminer une mitaine avant de mourir, est d’une noblesse sereine. Toutes les apparitions de M. Brink dans le film sont étonnantes de simplicité. A vrai dire, le film n’a rien de métaphysique. Il est direct, doux, parfois d’un humour délicieux — ainsi la scène où le funèbre M. Brink es! prisonnier d’un vieux pommier et proteste parce que sa mission macabre est interrompue... Car vous avez deviné que M. Brink était la Mort; le grandpère et son petit-fils qui pouvaient échapper à leur sort se donneront pourtant à lui, et on les verra, délivrés, glisser vers un pays lumineux, conduits par M. Brink... J’ignore le succès qui sera fait à ce film dans sa version doublée — si on le double mais il apporte un genre d’émotion et un frisson entièrement nouveaux. 11 est aussi admirablement interprété par un génial petit gosse : Bob Watson, Lionel Barrymore et Sir Cedric Hardwicke (M. Brink). — x. PUBLICITE DU METROPOLITAIN Département Cinémas L. PERTUS 3, rue Duperré, Paris (9") de 9 heures à S4 heures : Trinité 15-14 de 14 heures à 24 heures : Roquette 30-12 Edith Cavell Drame historique parlé en anglais Origine : Britannique. Réalisation : Herbert Wilcox. Interprétation : Anna Neagle, H.-B. Warner, Zasu Pitts, May Robson, Edna May Oliver. à l’aube, frappant d’admiration litz. Edition : R. K. 0. Radio-Films. La vie d’Edith Cavell avait déjà fourni le sujet d’un fort beau film, Dawn (A l’Aube). Celui-ci, Edith Cavell, est d’une grande rigueur dramatique, d’une simplicité qui pourrait confiner à la sécheresse si ne s’imposait l’émouvant talent d’Anna Neagle qui est la nurse héroïque après avoir été, si parfaitement, la reine Victoria. Toute la vie de AI i s s Cavell, de 1913 à sa mort, est cernée dans ce film en traits véridiques et dépouillés. C’est d’ailleurs la grande qualité de ce film que celte sereine simplicité du style. Le reconstitution de Bruxelles est excellente, et chacun des personnages, qui entourent l’héroïne, est admirablement en place. On sait que Miss Cavell, directrice d’un hôpital britannique à Bruxelles, fut surprise par la guerre, mais qu’elle ne quitta pas la capitale belge à l’approche des Allemands. Sa bonté, l’instinct plus fort île sa mission charitable, la tinrent à son poste, à servir, à consoler, à guérir. Un jeune soldat belge, fils d’une voisine, s'étant réfugié chez elle après avoir été fait prisonnier par les Allemands, sera sauvé par la nurse qui se fait aider par des femmes au grand cœur, une châtelaine, une marinière, un gamin... Le premier pas fait, Edith Cavell ne pourra plus se dérober à ce qu’elle considère comme un devoir sacré : cacher, soigner les évadés, qu’ils soient belges, français, anglais et leur faire passer la frontière. Mais la trahison aura raison de cet héroïsme. Edith Cavell est jugée dans un procès déloyal où n’est même pas admis le représentant du Ministre des Etats-Unis. Condamnée à mort, elle sera fusillée à l'aube frappant d’admiration et de honte tous ceux qui la verront, calme et digne, affronter la mort. Un film qui ne recherche aucun effet, et qui émeut par sa gravité. — x — FABRIQUE DE SIEGES CINEMA SELECTA 15, rue Voltaire, NANTES Tél. : 318-27 Rapsodle sT.&mour Comédie dramatique musicale doublée. Origine : Hongroise. Réalisation : Ililier Heinz. IVlusique : Franz Liszt, Chopin, Beethoven. interprétation : Franz Iletterich, Erika Darnliof'f, Olga Tschekowa. Studios : Atlila Film Budapest. Edition : Astra-Paris Film. CARACTERE DU FILM. — Franz Liszt, le grand pianiste et compositeur hongrois est le centre de cette oeuvre romanesque où la musique joue, naturellement, un grand rôle. C’est une charmante et juvénile histoire d’amour où la grande musique de Liszt apporte des accents prestigieux. Prise en grande partie dans la campagne hongroise, elle contient de ce fait beaucoup de pittoresque. TECHNIQUE INTERPRETATION. — I „e scénario, très vraisemblable, permet de situer le grand Liszt dans son pays. L’histoire d’amour est contée avec gentillesse, et jouée avec sincérité par Eria Darnhoff, jolie, mais encore malhabile. Mais Olga Tschekowa est une séduisante mère, et surtout Franz Hetterich incarne Franz Liszt avec une majesté et une ressemblance physique extraordinaires. On entend dans le filin l’exécution de la Deuxième Rapsodie et du Rêve d Amour, ce qui enchantera les mélomanes. — x. Fernande! joyeux facteur dans L'Héritier des Mondésir. (Edition A. C. E.) Nous rappelons que c’est TRANSCONTINENTAL FILMS 36, avenue Hoche à Paris qui est le producteur de LA CHARRETTE FANTOME l’œuvre magistrale de Julien DUVIVÏER qui passe en exclusivité au Marivaux distribuée par COLOMBIA FILMS SJ. 2Ûj rue de Troyors — Paris wmwwEe’ssaBxrm