La Cinématographie Française (1940)

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cxxxxxxxxxxxxx* , xxxxxx: cime JÊt wTüRr FR&KM&is R/\PHIE SE crxxxxxx: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Danielle Darrieux et Claude Dauphin dans Battement de Cœur, film de H. Decoin (Ciné-Alliance) L’Activité de M. Raymond BORDERIE Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que La Société Centrale de Cinématographie s’était assurée le concours de Raymond Borderie. Sur sa demande, nous précisons qu’il conserve également ses fonctions d’administrateur-délégué de la C.I.C.C. et que c’est en plein accord avec les sociétés intéressées qu’il assume les responsabilités de ces deux situations. EN AFRIQUE DU NORD Le Cinéma aux Armées On ne saurait trop louer l’activité déployée actuellement par les autorités militaires pour l’organisation en Afrique du Nord des « Loisirs aux Armées ». C’est ainsi que, grâce à la générosité des Tunisois, les « Loisirs aux Armées » ont pu faire l’acquisition de plusieurs équipements parlants en format standard et réduit. Ces appareils, transportés par camions automobiles et munis de groupes électrogènes, ont été confiés à d’habiles opérateurs — la plupart projectionnistes dans les salles normales avant les hostilités — qui viennent de commencer des tournées dans le bled pour la plus grande joie des mobilisés. Avant de s’enfoncer dans le bled tunisien, une soirée inaugurale a eu lieu à Tunis, mardi 6 février, dans la cour de la Caserne Saussier. Le colonel Chevalier recevait les invités. Un beau film, La Chanson d’une Nuit, aimablement fourni par «Tunisfilm», était au programme de cette séance dont la projection fut assurée par des mains expertes, en l’occurence par M. Vogelweith, l’aimable exploitant de Bizerte. D’autre part, signalons que le « Service Cinématographique de l’Armée », en création à Alger, dont ce sera la base africaine, va organiser des séances cinématographiques un peu partout avec des films tournés par ledit service. Ce dernier groupera la branche spectacles et la branche prises de vues. Pour celle-ci, des opérateurs militai DANS L’EXPLOITATION Pour une Politique du Cinéma L’Opinion d’un Directeur de Cinéma Des journalistes courageux et clairvoyants ont entrepris une campagne fort utile pour pousser le cinéma français à créer de bons films, quoique beaucoup d’artistes et de techniciens soient mobilisés. Ne perdons pas de vue que les Allemands se préparent à sortir 12(1 films, que les Italiens fournissent un gros effort, avec la collaboration d’ailleurs de metteurs en scène, vedettes et techniciens français, et que l’Amérique est en train de sélectionner et de perfectionner encore davantage sa production. Il est juste temps de voir le danger mortel qui menace le cinéma français; il convient d’y parer sans retard. Je connais la culture, l’intelligence et l’énergie de Me Henry Torrès, qui se donne tout entier à sa nouvelle tâche; je sais, en outre, qu’il ne dédaigne aucune suggestion. La perception dans les salles, l’élimination d’un certain nombre de rouages, le choix judicieux de metteurs en scène, la sage gestion des deniers des commanditaires — autant de mesures fort utiles, mais qui resteront en grande partie inefficaces, si les producteurs oublient quelques principes élémentaires et dont on a fait trop peu de cas jusqu’ici : — Il est presque impossible, sauf pour des ouvrages exceptionnels, que les films français puissent être amortis dans les pays de langue française. — Les directeurs de salles, surtout en province, en raison de leurs charges et taxes, ne sont plus en mesure de payer les prix demandés par les loueurs français qui exigent 50 % de la recette pour les gros films et 40 % pour les autres, avec des minima de garantie impossibles à réaliser; — Ces directeurs sont donc obligés de rechercher des films américains qui, ayant été amortis dans leur pays d’origine, sont beaucoup moins chers; 1° Il en résulte que nos producteurs doivent songer à étendre leur champ d’action et à diffuser leurs films à l’étranger; l’intérêt bien compris de l’Etat, c’est de les aider dans cette nouvelle et indispensable orientation; 2° Une Commission, composée de personnalités littéraires et de techniciens du cinéma, serait chargée d’interdire l’exportation de films vulgaires ou immoraux susceptibles de nuire au prestige de la France et au commerce du cinéma; 3° Une prime est allouée au meilleur film français. 4° Car nos films, bien exploités hors de nos frontières, feront rentrer des devises étrangères pour contrebalancer la sortie massive de la monnaie française que provoquent les nombreux films étrangers du moment. Les Français, qui savent toujours s’unir et se dresser devant le danger prendrontils, tandis qu’il en est temps encore, les mesures nécessaires à la sauvegarde du cinéma français? Je le crois. J. Zenenski-Thaon, Directeur à Perpignan. ^organise rapidement res détachés de Paris sont déjà à pied d’œuvre. Nous constatons que l’on a fait appel à des gens de métier rapidement instruits pour la projection des séances. Le lieutenant Chomette, metteur en scène qu’il est inutile de présenter à la Corporation, est à la tête du S. C. A. nord-africain. P. Saffar. 4 A TOULOUSE Changement de Directeur du GAUMONT-PALACE Changement de direction au GaumontPalace, M. Papouin nous quitte pour rejoindre le poste qu’il occupait précédemment à Paris au Montrouge-Cinéma (S.N.E.G.). Sa courtoisie et son affabilité lui valurent l’estime de tous durant son séjour à Toulouse. M. Merger, qui nous vient de Paris, prend sa place au fauteuil directorial. Le premier contact que nous avons eu avec lui, nous a permis d’apprécier sa correction et son amabilité. Nous lui faisons bien cordialement les souhaits de bienvenue de La Cinémato. Roger Bruguière. 4 Les Actualités le Mercredi? Au début de la guerre, nous avions signalé les doléances de la plupart des directeurs de cinéma réclamant, en vain, la livraison des journaux d’actualité au même jour que les changements de programme. Le Bureau Syndical du Syndicat des Directeur vient d’adresser au Président de la Presse Filmée une lettre demandant que l’on ramène au mercredi la livraison des copies d’Actualités filmées, en insistant sur les inconvénients résultant de cette différence entre les livraisons de grands films et des journaux filmés, tant pour les doubles frais de transport et de manutention que pour le mécontentement des spectateurs étonnés de ce décalage de changement entre le spectacle proprement dit et les Actualités. CESSIONS DE CINÉMAS MM. les Proprietaires et Directeurs de Salles sont informés que MM. GEORGES GOIFFON & WARET SI, RUE GRIGNAN A MARSEILLE sont spécialisés dans les cessions de Salles cinématographiques dans toute la Région du Midi. Les plus hautes références Renseignements gratuits — Rien à payer d'avance