La Cinématographie Française (1940)

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4 i cuvEWCTmSRAPHiE txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: fr£krESise A TRAVERS LE MONDE moyens — pour le temps présent — ont été réunis, ainsi que d’excellents comédiens. il faut que les Pouvoirs Publics accordent au Cinéma — la plus forte arme de Propagande d’un pays — quand il sait s’en servir — des facilités exceptionnelles. On a récemment prononcé le mot de « Mobilisation » du Cinéma. Eh! bien, pourquoi pas! Pourquoi ne mobiliserait-on pas les cent cinquante ou deux cents techniciens, artistes et producteurs indispensables à la mise en train et au fonctionnement régulier de grandes productions françaises ? Toutes réserves faites sur les modalités et les garanties d'une telle mobilisation. * * * Le pays a besoin de devises étrangères, que les films lui ont toujours apportées par millions. Il a besoin que le nom de France se mêle dans la mémoire des nombreux et lointains amis que nous possédons à travers la terre au souvenir des belles images lumineuses et fortes de nos grands films. Pour que les studios tournent de nouveaux Carnet de Bal, Fin du Jour, Musiciens du Ciel, pour qu’ils terminent les grands films inachevés, pour qu’ils puissent reprendre la production d’œuvres de classe internationale qui affirment dans le monde la permanence de l’art français, donnonsleur des opérateurs de prises de vues et des ingénieurs du son. Et formons-en d’autres... Donnons-leur des équipes de techniciens, des scénaristes, décorateurs, découpeurs, monteurs, photographes; un personnel de studio entraîné : menuisiers, électriciens, staffeurs, enfin quelques grands artistes indispensables... et des travailleurs de laboratoire de tirage, etc... La question reste donc d’uneurgence capitale : Il faut produire de grands films internationaux. Lucie Derain. -4 Le Réveil des Syndicats du Cinéma UN PRODUCTEUR PROTESTE Le producteur de « Tourbillon de Paris », M. Georges E. Chevalier, vient d’adresser au Président de son Syndicat : la Chambre Syndicale du Film Français, une lettre dont il a bien voulu nous donner connaissance. L’espace limité de notre texte ne nous permet pas de reproduire ce document. Nous le résumerons suffisamment en soulignant la remarque de M. Georges E. Chevalier au sujet du récent débat, ouvert à la Chambre, sur l’Information et la Propagande : Aucune voix ne s’est élevée pour parler du Cinéma, dire sa détresse, son désir de vivre, ses possibilités commerciales et, une fois de plus, affirmer qu’il est un des plus puissants facteurs de propagande française. M. Georges E. Chevalier déplore sur ce point « la carence de la Chambre Syndicale du Film Français ». Il réclame en termes énergiques le réveil des organismes syndicaux du Cinéma pour l’application du « Statut », une reprise vigoureuse de la production des films en France, une coordination des activités des diverses branches du métier, et un emploi effectif, au service de l’Etat en guerre, du film comme moyen de Propagande. LE FILM FRANÇAIS A LONDRES L’étrange Monsieur Victor et Prisons de femmes attirent le Public ♦ Deux nouveaux films français viennent d’être projetés à Londres. Ce sont « L’Etrange Monsieur Victor » qui a remplacé « Pièges » sur l’écran du Cinéphone et constitue le second programme de cette salle toute neuve, et « Prisons de Femmes » qui passe à l’Embassy. P. A. Louis Jouvet et Pierre Magnier dans Untel Père et Fils, film de Julien Duvivier. (.Prod. Transcontinental. Distr. Columbia.) Premières de Films français à Zurich (De notre correspondant particulier.) Ces dernières semaines, de grands films français ont fait leur apparition sur les écrans zurichois. Derrière la Façade, très amusant et bien joué; Le Jour se lève, drame d’une conception tragique spéciale (on a surtout apprécié la musique saisissante et le jeu de Jean Gabin)\ Quartier sans Soleil, étude de mœurs d'une véritable grandeur; la très spirituelle comédie d’aventures : J’étais une Aventurière avec l’idole des Suisses : Edwige Feuillère ; Une Java, film sur le milieu, mais tourné avec sincérité et tact; Retour à l’Aube qui a été un triomphe pour Danielle Darrieux; le pins original des films de Sacha Guitry ( que les Suisses aiment pour son esprit et son talent de comédien et d’auteur) Us étaient Neuf Célibataires; enfin, le grand film français Trois de Saint-Cyr, qui déchaine l’ enthousiasme parce qu’il en est luimême baigné. Il faut que la France, pays démocratique et noble dans ses pensées et ses actions, nous .envoie de nouveaux grands films reflétant le caractère naturel, l’ironie et la force satirique qui sont la caractéristique de ce pays. Signalons le succès formidable d’un film français, reportage sur la Défense nationale française : On ne passe pas. — Louis B. EN BELGIQUE Le Congrès de l’exploitation cinématographique de Bruxelles C’est mardi prochain, 12 mars, qu’aura lieu à 11 heures, une heure après l’Assemblée Statutaire annuelle de l’Association des Directeurs de Théâtres Cinématographiques de Belgique, un « Congrès de l’Exploitation Cinématographique ». Ces deux manifestations, organisées malgré les temps difficiles, sont organisées dans le Palais du Centenaire de Bruxelles. Les plus hautes personnalités du Cinéma belge y viendront représenter leur corporation et discuter des intéressants problèmes touchant le métier, et étudiée par « l’A. D. T. C. B. », notamment en vue d’une réglementation contre certains abus pratiqués envers les directeurs de cinémas. Ce Congrès, qui a lieu en coincidence avec la Foire de Bruxelles, témoigne d’une belle activité de la part de la Cinématographie belge. 4 Les United Artists quitteraient l’organisation Hays New York. — On annonce la nouvelle du départ des « United Artists » (Artistes Associés) de l’organisation Hays. Cette organisation, dont le nom exact est « Motion Picture Producers and Distributors of America » (M. P. P. D. A.) groupait les huit grandes compagnies cinématographiques américaines : Coliimbia, M.-G.-M., Paramount, R. K. O., 20th-Fox, United Artists, Universal, Warner. Ce départ serait causé par le fait que les « United Artists » auraient vendu des films en Italie en dépit de la décision prise en commun voici dix-huit mois par les « Major » compagnies de se retirer du marché italien à la suite de l’institution du monopole d’importation des films étrangers. 4 4 films de propagande réalisés par le Service cinématographique des P. T. T. britanniques Le Service Cinématographique du General Post Office (P. T. T. britanniques) qui, au cours des années de paix, réalisa ces remarquables documentaires comme B. B. C., la Voix de la Grande-Bretagne, Night Mail, North Sea (Prisonniers de la Brume), continue, en temps de guerre, son œuvre utile de propagande. Alberto Cavalcanti, qui est à la tête du service cinématographique du G. P. 0., possède actuellement quatre films en production. Le premier a pour but de montrer à l’étranger quelques aspects typiques de la vie familiale du peuple britannique. Le second est un film de propagande sur la marine de guerre. Les deux derniers mettront en évidence l’étroite collaboration et l’esprit d’entente qui existent entre la GrandeBretagne et la France. — Pierre A.