La Cinématographie Française (1940)

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6 ♦ ♦♦♦.*♦****♦ ♦♦ ♦♦ ntimm ciine RAPMIE SE ♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ DANS L’EXPLOITATION LA PREMIÈRE SEANCE C0IP0RAT1VE DONNEE DEPUIS LA 8UERRE A NANCY PIÈGES fait des Recettes record à Rouen M. André Pontet, directeur des « Sélections Cinégraphiques », a convié le 27 février dernier tous les exploitants de la région à une vision privée qui a pris figure d’événement : c’était la première manifestation corporative depuis les hostilités. Une nombreuse et sérieuse assistance s’y pressait dans laquelle on remarquait les principaux directeurs non mobilisés de l’Est. Les films présentés : Le Chemin de l’Honneur (Prod. : H. Garat), au sujet passionnant et viril; Narcisse (Gray-Films), fantaisie comique traitée avec prestesse, à la manière américaine. Félicitons sans restriction M. Pontet pour ce premier coup de gong! Depuis la guerre, l’agence Pontet a continué à fonctionner dans un équilibre parfait et ce, malgré les difficultés du moment et de notre zone... C’est un bel exemple. M. J. Relier. B A noter que : L’agence Fox-Films de Strasbourg a été, depuis le premier jour de la mobilisation, transférée à Nancy, dans l’ancienne agence G. F. F. A. M. Parsy continue à en assumer la direction avec le zèle qu’on lui connaît. — M. J. K. Pièges, qui passe au Normandy de Rouen, vient de réaliser la plus forte recette de ce cinéma depuis la guerre : 64.000 francs. Après Paris, Toulouse et Rouen, Pièges continuera son tour de France des fortes recettes. Tourbillon de Paris Mona Goya, Marthe Mussine, Jean Tissier Pierre Feuillère, Marcel Vallée. (Production Rav Ventura.) VICTOIRE DU CINEMA NORD-AFRICAIN Les Cinémas de SidiBelAbbés obtiennent gain de cause contre un Arrêté municipal Un cas tout à fait spécial, qui a été tranché en conseil de préfecture, s'est produit dernièrement à Sidi-Bel-Abbès. où l’exploitation cinématographique, considérée sûrement par la Municipalité comme une poule aux œufs d’or, a eu le courage de faire front contre un arrêté municipal augmentant arbitrairement les tarifs de présence dans les salles, des pompiers et agents de police. C’est ainsi que jusqu’en 1929, le service quotidien d’un agent de police ou d’un pompier était taxé à 10 francs par séance pour être ensuite fixé à 13 francsEtant donné que les différents cinémas de Sidi-Bel-Abbès font respectivement onze séances par semaine, la dépense totale pour chaque salle se montait hebdomadairement à : fr. pour le pompier, 11 séances à 13 fr. soit 143 pour l’agent, un forfait de 4 séances à 13 fr., soit 52 ni plus ni moins, que de subir les tarifs suivants : Pompiers fr. 7 soirées de 4 heures à 6 francs l’heure, soit 168 4 matinées de 4 heures à 5 francs l’heure, soit 80 soit au total 248 Agents de police : fr. même tarif, soit 248 ce qui aurait fait par semaine, soit au total par semaine 195 Mais la Municipalité, en quête de gros sous, pensa que cette dépense était infime pour les directeurs de salles et, quoique les circonstances actuelles rendent malheureusement extrêmement pré. caire l’exploitation cinématographique, elle décréta tout à coup une augmentation telle que tous les exploitants la refusèrent catégoriquement. Il s’agissait au total 496 c’est-à-dire une augmentation sur l’ancien tarif de 301 Chaque salle aurait donc dû subir une augmentation annuelle de 15.652 francs. La ville de Bel-Abbès comptant quatre salles, ces dernières allaient donc enrichir la caisse municipale de 103.168 fr. par an, au lieu de 40.560. Mais la clairvoyance de M. le Préfet d’Oran leur accorda gain de cause. Félicitons les exploitants de Sidi-BelAbbès de la bonne entente qu’ils ont montrée dans la défense de leurs intérêts corporatifs et remercions M. le Préfet d’Oran d’avoir bien voulu apporter la sûreté de son jugement impartial. Puni Saffar. A Lyon, les soirées de Gala se succèdent La première de Tourbillon de Paris a été donnée au Pathé-Palace au profit de l’Œuvre du Vestiaire des Enfants évacués. Un grand nombre de personnalités, parmi lesquelles on remarquait plus particulièrement Mme et M. Bollaert, Préfet du Rhône, et Mme Edouard Herriot, assistaient à la présentation du film de Ray Ventura. La réussite de cette soirée de bienfaisance a dépassé tous les espoirs des organisateurs et le chiffre de recettes fut parmi les plus élevés qu’ait réalisés le Pathé-Palace. Après cette première, Tourbillon de Paris passe avec un grand succès sur l’écran du Majestic. A la Scala, le l®r mars, à 17 heures, M. Sacha Guitry est venu présenter et commenter son admirable film : Ceux de chez nous et a interprété avec Mme Geneviève Guitry deux comédies. Les horaires d’avant-guerre ont été rétablis par arrêté préfectoral et l’exploitation a repris sa marche normale. — Jean Clère. Les Mesures de Sécurité des Cinémas sont renforcées L’Activité des Salles Gaumont I,a Société Nouvelle des Etablissements Gaumont poursuit son effort et, malgré la guerre, ses salles fonctionnent aussi bien à Paris qu’en province. Ses deux cinémas d’exclusivité : le Colisée et le Madeleine passent actuellement deux grands succès. Au Madeleine, Battement de Cœur remporte un triomphe tout à fait mérité. Au Colisée, Les Musiciens du Ciel, de G. Lacombe et R. Lefèvre, fait honneur à la production française et prouve qu’avec de bons scénarios et une réalisation artistique on fait toujours de très bons films. Au Gaumont-Palace, malgré les événements, la Société Nouvelle des Etablissements Gaumont a voulu que sa formule attractions et orchestre continue, et c’est le seid cinéma qui occupe actuellement quarante musiciens. Sa plus belle salle de Province, l’Olympia, de Bordeaux, un des fleurons de la couronne S.N.E.G., refait entièrement à neuf avant la guerre, bat tous les records de recettes avec Battement de Cœur. Tempête , L’Emigrante. La Société Nouvelle des Etablissements Gaumont continuera ses elforts pour une exploitation soignée appuyée sur les meilleurs films français. Les mesures de sécurité dans les salles de spectacles consacrées à la projection cinématographique à Paris et dans le département de la Seine étaient jusqu’à présent réglementées par une Ordonnance du Préfet de Police (dont la dernière en date est celle encore en application du 1er janvier 1927) et par la mise en œuvre d’une réglementation plus générale édictée à l’appui d’une circulaire du Ministère de l’Intérieur en date du 29 novembre 1935. Signalons qu’une nouvelle réglementation est en préparation qui doit sortir à bref délai sous forme de décret-loi émanant, ainsi que celle de 1935, de la Direction de la Sûreté Générale au Ministère de l’Intérieur.