La Cinématographie Française (1940)

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10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEftdSmRAPHliE FRIJJffe'JSE ANALYSE ET CRITIQUE RES FILMS La France est un Empire Grand reportage (G) Sur le Plancher des Vaches Comédie d’aviation (G) Origine s Française. Réalisation : Gaston Chelle. Hervé Missir, Georges Barrois, Raymond Méjat, Raymond Persin. Auteur : Jean d' Agraires. Comment.: Emmanuel Bonrcier. Dessins et cartes animés : Etienne Laitier et Henri Sarrade. Musique : Van Hoorebecke. Les Voix : Jacques Breteuil. Claude Darget, Henri Garden, Maya Noël. Enregistr. : Radio-Cinéma. Ing. du son : André Caillot et René Longe. Prod. : Ciné-Reportage Réalités. Edition : J). P. F. Le tableau multiple de notre Empire français est enclos dans cet admirable film qui, modestement, s’intitule : Reportage, et qui a la puissance et le fini d’un grand drame vécu. La France est un Empire est composé de nombreux documents, véritables films intrinsèques, tilmés avec un plan d’ensemble, par chacun des reporters dont nous donnons les noms à la ligne des réalisateurs. C’est ainsi que Gaston Chelle, le grand opérateur de reportages, disparu il y a quelques mois, s’était réservé l’Afrique du Nord, Hervé Missir avait « tourné » l’Indochine, Georges Barrois filma les images de Madagascar et de la Réunion, puis les vues de la Côte Française des Somalis, Raymond Méjat fut l’auteur du film de la Guyane et des Antilles, et André Persin tourna en Afrique noire (Occidentale et Equatoriale) Ainsi se trouve presque miraculeusement décrit dans un film de long métrage, mais sans longueurs, l’Empire français, avec ses possessions, ses peuples jaunes, noirs, soumis à notre civilisation et à notre colonisation humanitaire. Le film conçu et monté magistralement définit l’historique des premières possessions françaises, celles que nous avons perdues, celles que nous avons conservées et aménagées. Après l’histoire du passé, l’histoire du présent : la tâche sanitaire magnifique, les œuvres prophylactiques, les missions religieuses et les missions militaires, l’œuvre d’édification, de construction et de travail de la France se trouvent ainsi exposées dans une suite de lumineuses et parfaites images qui vont des hôpitaux du Gabon aux écoles de l’Indochine, des sucreries des Antilles aux artisanats malgaches et des villes modèles marocaines aux ports somalis, au chemin de fer qui sillonne les déserts, aux ouvrages pacifiques ou défensifs... Toute l’œuvre civilisatrice, humaine et généreuse de la France, qui conserve les traditions, les langues et les usages indigènes, et assure aux hommes de son Empire bienveillance et sécurité à l’abri du drapeau tricolore, tout l’effort de notre pays est démontré dans ce film très bien réalisé, monté, dialogué et « dit » avec une sobriété convaincante. Les scènes remarquables abondent; l’œil est étonné, l’esprit comblé. Voilà un grand film qui mesure la valeur française et reste à son niveau. Al. Prestes et G. Marchai les jeunes premiers lie Un Soir d’Alerte, de J. de Baroncelli (Pr. Flag) Sentinelle des Alpes Documentaire (G) Origine : Suisse. Prod. : Monopol Film, Zurich. Distr. : Filmsonor. Bien sympathique, en vérité, est cet ouvrage de démonstration pacifique de la force Suisse, force armée, tendue, prête à défendre le sol helvétique, mais force de paix, gardienne des Alpes. Très bien monté, composé dé documents, plus ou moins récents, Sentinelles des Alpes nous fait assister à des manœuvres suisses dans tous les aspects de cette terre de montagnes et de vallées, Les exercices des skieurs, les Origine : Française. Réalisation : P.-J. Dncis. Auteur : Noël-Noël. Dialogues : Noël-Noël. Décorateur : R. Dumesnil. Opérateurs : Fred Langenfeld, Sain. Musique : Marcel Lattes. Assistant : Gilles Grand fier. Interprétation : Noël-Noël, Betty Stockfeld, Raymond Cordy, Charles Lemontier, Simone Mareuil, Génin, Argentin, Georges Péclet, Léon Bary, Pauline Carton. Studios : Photosonor. Enregistrement : Photosonor. Ing. du son : Dubuis. Montage : Gaudin. Dir. de prod. : R. Lavallée. Prod. : Badalo (Air Film). Edition : Ciné-Sélection. CARACTERE DU FILM. — Voilà le type même de la comédie d’aventures gaie, mouvementée, spirituelle et charmante. Un léger humour discret s’exprime à chaque instant dans des gestes, des dialogues, des situations. La majorité du film se passe dans les milieux d’aviation civile, et l’on appréciera d’importantes prises de vues aériennes. Cette comédie de NoëlNoël a le charme léger et la finesse que l’on voudrait toujours trouver aux films prétendant être d’esprit français. SCENARIO. — Un petit bu escalades, campements dans des escarpements vertigineux, contrastent avec le deroulement des forces motorisées au creux des vallons fleuris. L’aviation suisse, elle aussi, prend part à ces gigantesques manœuvres. Et surtout ce film nous fait vivre avec les hommes, avec les soldats et leurs chefs. Les marches, les manœuvres, les haltes, le couchage, le réveil, les exercices physiques, les sports font courir sur l’écran des gaillards solides et sains et souriants, mais qu’on devine durs et déterminés à ne pas laisser prendre une parcelle de ce beau pays, héroïquement construit au cours des siècles, dans la volonté d’une indépendance totale. Unité de la Suisse, vigilance, voilà ce qui ressort de Sentinelle des Alpes qui est un bien intéressant ouvrage de propagande. reaucrate, Français moyen Jean Durand, qui a l’horreur de l’aviation, gagne à une loterie le gros lot : un avion de tourisme. Il est ainsi amené à faire la connaissance d’une aviatrice célèbre de q\ui il tombe tellement amoureux qu’il devient pilote pour lui plaire. Après avoir contribué à sauver celle qu’il aime, après son échec dans un raid sans escale, il deviendra pilote de ligne. L’amour viendra récompenser cette carrière tenace. TECHNIQUE. — Le film est réalisé avec une sûreté de touche, une aisance dans le comique, et un tact véritablement sympathiques. La bande est élégante, vivante, sans lenteur, bien enlevée... et tout ce qui est aviation paraît bien réalisé. Techniquement, une excellente photo, des scènes alertes, une gentille musique de fond, et un dialogue de Noël-Noël exquis de drôlerie et de vivacité. INTERPRETATION. — La très belle Betty Stockfeld joue l’aviatrice Jeanne Couret avec grande allure et charme, NoëlNoël a été un petit employé de banque pusillanime, tendre et gauche, révélé à l’aviation par l’amour. Son jeu est comme son personnage : discret et fin. Soulignons la jovialité réjouissante de Raymond Cordy, l’amusant rond-de-cuir campé par Génin, et les silhouettes bien venues de Simone Mareuil, Argentin, Léon Bary, Péclet, et l’étonnante femme de ménage qu’est Pauline Carton. — x. — Le petit Jacques Brécourt dans Les Trois Tambours (Atlantic Film). Distr. Gray Film.