La Cinématographie Française (1940)

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H rrt t y t t rxT^rxxrrYTYXXX x? cime FBi RAPHIt SE ANALYSE ET CRITIQUE La Cité Universitaire Documentaire (G) Orig ine : Française. Réalisation : René Guy-Grand. Musique : Bétove. René Guy-Grand à qui l’on doit de remarquables ouvrages sur plusieurs centres spirituels de la France, notamment sur L’Ecole Normale, avait tourné quelques mois avant la guerre un document sur La Cité Universitaire. Son métrage est bref : 35 minutes de projection. Sa base est immense, et pourtant Guy-Grand a, fort habilement, cerné tous les contours de son sujet, faisant jaillir par de judicieux ou élégants détails, toute la vie interne et multiple de cette organisation unique. Très bien photographié, La Cité Universitaire expose sur l’écran ses vastes et luxueux pavillons, ses salles aménagées pour le plaisir, le confort, le repos de l’étudiant, pour son délassement en même temps que pour ses études. Le sport trouve aussi sa place dans le cadre de La Cité Universitaire puisqu’on y voit pratiquer jeux d’eau, courses à pied, tennis, et des sports d’athlétisme. Les chambres, les restaurants très bien organisés, les salles de lecture, de repos où les étudiants se groupent pour les discussions intellectuelles viennent démontrer la valeur de cette cité entièrement édifiée pour l’étudiant du monde entier. Harmonieusement assemblé, monté, contenant d’étonnantes images champêtres et lumineuses qui font rayonner les jardins fleuris évasés autour des bâtiments d’habitation, ce film est une réussite par sa conception et la foule de renseignements descriptifs qu’il contient. Très bon commentaire et ravissante musique de Bétove. Bach en Correctionnelle Comédie gaie (G) Orig, ine : Française. Réalisation : Henry Wulschleger. Auteur : Sketch de Géo London. Décorateur : Magniez. Opérateurs : Jean Bachelet, Raulet, Toporkoff. Musique : Maurice Yvain, Oberfeld, Vincent Scolto, Sundet. Interprétation : Bach, Félix Ouclart, Yvonne Yma, Arthur Devère, Lurville, Montel, Georges Fréville, Roger Fréville, Léonce Corne, Paul Faivre, Sinoël. Studios : Buttes-Chaumont. Enregistr. : Radio-Cinéma Edition : S.E.L.F. CARACTERE DU FILM. L’idée était ingénieuse de retirer des meilleurs films de Bach les meilleures scènes et de les monter par un sketch central se déroulant dans l’enceinte d’une Chambre Correctionnelle. Disons que le procédé a réussi et permet d’apercevoir un échantillonnage très bien choisi des scènes les plus burlesques et les plus réussies du bon comédien Bach entouré d’une troupe exercée. SCENARIO. — On juge en Correctionnelle Papillon dit Lyonnais le Juste, accusé d’avoir dans un café embrassé la caissière, puis de s’être livré sur la voie publique à sévices, tapage nocturne et injures à agent. Le Président évoque les différentes phases de la vie de Papillon et Von aperçoit ainsi des passages de films tels que L’Affaire Blaireau, En Bordée, puis Bach Millionnaire. C’est d’ailleurs à la nouvelle que le prévenu vient d'hériter 25 millions que le Président, les juges, l’avocat et jusqu'il ta plaignante demandent son acquittement. TECHNIQUE INTERPRETATION. — On sait l’entrain (pie Bach met dans ses films. Les parties prises à cinq de ses films sont bien sélectionnées, et Ton peut apprécier notamment la célèbre baignade de L’Affaire Blaireau, l’examen du faux étudiant en droit d’un autre film qui se passe au Quartier Latin, et la « virée » de Bach marin dans les rues de Toulon du film En Bordée. Les scènes de Bach Millionnaire amuseront, mais avec plus d’outrance. Le sketch tourné comme pivot du film, sur un scénario de Géo London est fort drôle, très bien racordé aux scènes anciennes, et joué avec une gouaille remarquable par Bach, qui n’a rien perdu de sa gaieté communicative, et par Félix Oudart, Tréville, Yvonne Yma, Brochard, en agent de police, Paul Faivre et l’inénarrable Arthur Devère. DES ¥ VIS Le Mystère de la Maison lorman (The cat and the canary) Drame de mystère parlé en anglais (G) Origine : Américaine. Réalisation ; Elliot Nagent. Interprétation : Paulette Goddart, Bob ILope, Elizabeth Patterson, Gale Sondergard , John Bca.l, Douglas Montgomery. Studios : Paramount. Production : Paramount. Edition : Paramount. J’ignore si le litre actuel est préférable. En tout cas, cette version moderne et parlante du Chat et le Canari est en tous points divertissante. C’est un mélange d’humour et d’effroi, de frisson épicé de burlesque, mais toujours dosé avec une certaine mesure et du tact. « A la nuit, les héritiers d’un vieux millionnaire excentrique, Norman, se retrouvent dans un sinistre château de Louisiane, en plein marécage, pour écouter le vieux notaire leur lire le testament. Ils apprennent que l’héritier est la seule détentrice du nom de Norman, Joyce Norman, mais que si elle devient folle ou meurt avant huit jours, un autre héritier sera légataire universel. Dès lors, les événements se précipitent. Le notaire disparait, Joyce Norman est sous le coup d’une terreur insurmontable, elle voit des ombres de main, elle sent des présences invisibles. Avec l’appui d'un jeune cousin froussard, mais puisant dans son affection pour elle assez de courage pour la défendre, l’auteur des pièges et du meurtre du notaire sera identifié et tué avant qu’il ait encore tué ». France, regarde ta Marins C’est pour répondre à i un double but de propagande intérieure et ,extéi rieure, que Pierre Chicherio entreprend, en liaison avec Ses services cinématographiques du Ministère de la Marine, un film qui exposera l’intégralité de notre flotte de guerre, avec tous ses moyens, ses attributions. D'un métrage de 1.200 mètres environ, nous y verrons les Ecoles (Ecole Navale de Brest, Ecoles de mousses, de mécaniciens, etc., etc...), les chantiers où depuis quinze ans tant de lancements incessants ont peu à peu reconstitué notre flotte à son potentiel actuel, les bases maritimes françaises dans les cinq parties du monde, tous les bâtiments de combat avec leurs moyens d’attaque et de défense. Enfin, tous les bateaux auxiliaires (porteavions, convoyeurs, escorteurs, ravitailleurs, poseurs et dragueurs de mines, navires hôpitaux, etc., etc...). PUBLICITE DU METROPOLITAIN Département Cinémas L. PERTUS 3, rue Duperré, Paris (9 ) de 9 heures à 14 heures : Trinité 15-14 de 14 heures à 24 heures : Roquette 30-12 Une scène de Notre-Dame de la Mouise avec Delmont et François Rozet. Un film de R. Péguy. Distr. : D.U.C.