La Cinématographie Française (1940)

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CHASSE GARDEE pilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| j§ 22* ANNÉE = | PRIX i 5 Francs | iiiiliiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniliiiiiim ONE LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (120) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE ^îiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiijHiiJiiinijiinünüë I RI® 1.Î1S ˧ 16 MARS 1940 1 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiNiiim Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLÉ France : Etranger Abonnement : 121 fr. 20. : 200 et 250 francs. François Rozet joue le prêtre de Notre-Dame de la Mouïse. Distr. D.U.C. L’Enquête sur l’Incendie des Studios de Joinville Pour déterminer les causes de l'incendie qui a détruit cinq plateaux d’une superficie de 3-000 mètres carrés de bâtiments, le Parquet a ouvert une instruction qui a été confiée à M Grenier. Ce magistrat vient de désigner, comme expert, M. Armand Duportal, ingénieur civil des Mines. ♦ Un Grand Cinéma de Londonderry a été détruit par le Feu L’Opéra de Londonderry, construit il y a soixante-douze ans et transformé récemment en cinéma moderne, a complètement brûlé dimanche 10 mars au matin. Après la dernière représentation du samedi soir, rétablissement avait été fermé et il ne s’y trouvait personne. Il y a quelques temps, tous les cinémas de Londonderry avaient été avertis par l’armée républicaine irlandaise (I.R.A.) de ne pas donner de films de nouvelles britanniques. Celui qui a brûlé était l’un de ceux qui continuaient à en montrer, sous la protection de la police. Même en Matinées? Au cours de la semaine dernière, une quarantaine de cinémas de la Région parisienne se sont vu retirer l’autorisation de donner spectacle parce qu’ils avaient laissé entrer dans leur salle un nombre de spectateurs supérieur à celui que leur avaient fixé les commissions de la Défense Passive. Cette sanction a porté sur cinq ou six jours, seulement, mais la Préfecture, dont dépend la Défense Passive, après avoir allégé d’un jour ou deux ces punitions, n’a pas caché que, pour les récidivistes, les sanctions suivantes iraient jusqu’à la fermeture totale. Ce n’était évidemment pas pendant plusieurs séances consécutives que les malheureux Directeurs ainsi punis avaient laissé entrer trop de clients. Ils en eussent été bien incapables car, dans l’état actuel des affaires, les belles salles ne se font pas le soir, ni en matinées de semaine. C’était pendant la séance de matinée de l’avant-dernier dimanche. La semaine avait été particulièrement mauvaise. Malgré les réductions du personnel, la diminution de l’éclairage, le renoncement à des frais d’entretien trop dispendieux, les recettes des quatre premiers jours du programme étaient loin d’équilibrer les dépenses. L’afflux des spectateurs de l’aprèsmidi du dimanche, par un temps gris et évidemment sans danger d’alerte, parut providentiel. Le contrôleur de l’entrée ouvrit les portes un peu plus qu’il n’aurait fallu... La consigne est la consigne. Le chiffre officiel ne doit pas être dépassé — qu’il pleuve ou qu’il fasse beau — que le public ait envie de s’amuser ou non — que les recettes du commerce parisien soient, ou ne soient pas encore, tout à fait, en déficit. Nous sommes pleinement d’accord avec les services préfectoraux de la Défense Passive : Une consigne doit être observée, et les délinquants doivent être punis. Mais n’y a-t-il pas lieu de modifier la consigne ? Notamment, et sur ce seul petit point de détail, sans intérêt autre que commercial : le maximum des spectateurs admis doit-il être immuablement le même en soirée et en matinée ? Les abris proches sont méticuleusement désignés aux spectateurs et sont souvent trois fois assez vastes pour contenir la salle entière. Les spectateurs ne s’y rendront-ils pas beaucoup plus aisément le jour que la nuit ? Paul / i guste H. ARTISTES ET REALISATEURS FRANÇAIS EN ITALIE Plusieurs Filins Italiens sont dirigés par des Français On parle toujours de la Tosea que Jean Renoir doit tourner pour Scalera Film. Le Messagçfero, de Rome, annonce que Duvivier tournerait en Italie un film colonial avec l’actrice italienne Laura Adani et Jean Gabin. Nous ignorons ce qui est fondé dans ce bruit. Mireille Balin est en train d'achever, pour la Bassoli, son interprétation du Siège de l’Aleazar. Elle tournera ensuite, pour la Schermi nel Mondo, Fiesta avec Tino Rossi, sous la direction d’Edmond Gréville. Jean Choux réalise à Cineeittà, pour la Stella, La Naissance de Salomé avec Conchita Monténégro. Noëlle Norman et Monique Thiébaut interprètent deux rôles importants dans Nous divorcerons après, de l’Excelsior. Germaine Aussey termine Un Duc et peutêtre une Duchesse... à Tirrenia, pour l’Jn~ cine. Renée Saint-Cyr a terminé son interprétation de Roses écarlates, la nouvelle réalisation de l’Era, dirigée par Yitlorio De Sica, Renato Ronnani. 1