La Cinématographie Française (1940)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

6 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Comment M. Tarcali a décidé de produire “SÉRÉNADE” Oorville dans L’Enfer des Anges, film de Christian Jaque. (Distribué par Osso) Le Réveil des Syndicats du Cinéma Réponse vigoureuse de M. Marcel Vandal Le même manque de place, qui nous a fait renoncer à publier la lettre de M. Georges E. Chevalier, nous oblige à renoncer à publier la réponse que M. Marcel Vandal, Président de la Chambre Syndicale du Film Français, lui a envoyée le 12 mars. Nous le regrettons, car elle contient un argument important; M. Georges E. Chevalier, admis comme membre de la Chambre Syndicale en 1935, n’y a pas cotisé régulièrement. Puisqu’il a jugé inutile de participer à l’activité de son organisme syndical, il semble mal placé pour la critiquer, et peut difficilement savoir ce que ses confrères, qui consacrent leur temps et leur argent à administrer la Chambre Syndicale, ont fait pour le bien commun. M. Marcel Mandai, sans résumer pour ce membre infidèle un travail syndical pourtant important, lui dit cependant que la Chambre Syndicale, grâce au dévouement de certains de ses associés, a survécu dans des périodes terriblement difficiles... Par des arbitrages multiples, elle a mis fin à certains conflits qui menaçaient l’existence même du Cinéma. Elle s’est maintenue en contact avec les organismes officiels et elle a sans doute empêché des mesures dont M. Chevalier aurait peut-être été l’un de: premiers à souffrir. M. Georges E. Chevalier risquait par sa lettre de créer une désunion qui peut être profitable à quelques-uns. M. Vandal ne se laissera pas prendre à cette manœuvre et l’Union de la Chambre qu’il préside le prouvera. Nous sommes heureux de pouvoir nous faire l’écho de cet espoir, de cette certitude. Après la présentation de Sérénade, le film ravissant de Jean Boyer, encore tout baignés des merveilleuses harmonies sc hilbertiennes, et les yeux ravis d’avoir regardé tant de lumineuses et fraîches images, nous trouvons, auprès de quelques artistes, Robert Tarcali, distributeur de Sérénade et aussi son « père » spirituel. Nous demandons à M. Tarcali, qui fut l'ardent promoteur de cette production de classe qu’est Sérénade, ce qui l'incita à faire réaliser une autre vie de Schubert, après avoir été l’homme qui nous révéla l’admirable Symphonie Inachevée. Au sortir d'un très beau concert symphonique, il y a de ça un an, je res tais engourdi par le souvenir des deux symphonies qui venaient d’être exécutées, la 5e Symphonie de Ludwig von Beethoven, et La Symphonie Inachevée de Fiant: Schubert. Cette sublime correspondance, tissée par la musique, m’avait donné comme une commotion. Je marchais, enchanté, échappant à la réalité de la rue grise, porté très loin dans le temps et l’espace par ces deux chefs-d’œuvre. Et j'eus l'idée soudaine de ce que produirait sur l’écran la rencontre inventée de ces deux génies, Beethoven, l’orgueilleux, l’amer titan de la musique, et Schubert, le délicat, le mélancolique chantre de l’amour. Ma décision était prise secrètement dans mon cœur, dans mon esprit. — Plus tard, éi des amis, j’ai confié le scénario brut de cette rencontre de Schubert et de Beethoven, et ils m’ont encouragé. Ainsi, ai-je enfin décidé de faire réaliser Sérénade... — ...Dans lequel se trouve cette remarquable scène entre Beethoven et Schubert qui est le sommet d’émotion et de Le Mystère de la Maison Norman en est à sa deuxième semaine de succès sur les ChampsElysées, où ce film de terreur et de rires est projeté en version originale sous-titrée. Il réali se des recettes maxima et fait salle comble ce qui constitue un record à l’époque actuelle — tous les jours. C’est un film très original et d’une excellente formule qu’illumine de : ?a jeunesse et de sa beauté l’exquise Paulette Goddard, femme de Charlie Chaplin, dont c' 'est la rentrée à la Paramount. spiritualité de l’œuvre. J’ai eu d'excellents scénaristes, un réalisateur qui a mis toute sa science de Louis Jouvet et Lilian Harvey dans Sérénade (Astra Paris Film). technicien et tout son talent nuancé et fin, à mettre en scène Sérénade et enfin de grands artistes pour l’interpréter, une Lilian Harvey, exquise comme un elfe, un Louis Jouvet, autoritaire et sensible, un Bernard Lancret, tendre Schubert, et une pléiade de comédiens de race : Auguste Bovério (Beethoven), Roger Bourdin (Vogel), Pierre Magnier ( Metternich ), Oudart (le directeur), Marcel Vallée ( l’éditeur ), Lupovici et Robert-Arnoux, enfin (les amis de Schubert)... » Et Robert Tarcali s’en va, dans l’ombre du Studio de l’Etoile, où nous fut révélé le cinéma viennois avec La Symphonie Inachevée, ce chef-d’œuvre auquel il vient de donner un excellent rival : Sérénade. L’Entraide du Cinéma Grâce à l’obligeance du Conseil d’Administration de la Mutuelle du Cinéma, des bureaux ont été mis à la disposition de L’Entr’Aide du Cinéma afin de permettre à ses adhérents de pouvoir plus facilement se rencontrer. A dater de ce jour, ceux-ci peuvent donc s’adresser au siège de la Mutuelle, 28, rue de Chnteaudun, de 4 à 6 heures. Téléphone : Trudaine 78-00. D’ores et déjà, les déjeuners du lundi, que les événements de septembre avaient interrompus reprendront dès le 18 mars. Le premier déjeuner amical de L’Entr’Aide aura donc lieu à la Côte Milanaise, 10, rue de Mazagran, Paris, où des prix tout à fait abordables ont été consentis. Pour 14 fr. 50, les amis de ce groupement trouveront un menu de choix et un cadre charmant. M M. Léon Poirier viendra présenter à Alger son film Brazza. ■ C’est avec plaisir que nous avons appris le mariage de notre ami M. Eve, le sympathique directeur-adjoint du « Vox » de Casablanca, actuellement mobilisé, avec Mlle Jeanne Bertier. Aux nouveaux époux, La Cinématographie Française présente ses très sincères vœux de bonheur.