La Cinématographie Française (1940)

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g ccxxxxxxxxxx^^ ciiNÉj^^RAPHÎE m A/5 NOUS ÉGARONS PAS POUR PRODUIRE. IllîUT CONNAITRE LES POSSIBILITÉS OU Les lecteurs de ce journal, s’ils n’y trouvent pas des nouvelles sensationnelles propres à exciter leur curiosité, et à faire travailler leur esprit de recherche, ont la ressource de lire certains de nos confrères de la grande presse. Ainsi dernièrement, avons-nous lu, q\u’une société se constituait pour faire cinquante films, pas un de moins!!! Nous poserons au reporter lanceur de la nouvelle, le petit problème suivant : Combien la société Pathé-Natan, au temps où elle produisait intensément, a-t-elle pu faire lancer dans sa meilleure aimée de films de 2.500 et plus ? Notre confrère verra que la plus forte organisation française fut loin d’atteindre le chiffre annoncé qui est un chiffre pour organisation américaine, laquelle a à sa disposition un personnel technique considérable, des studios nombreux, un matériel formidable et des débouchés de langue anglaise dans le monde entier. La préparation, la mise en route, la réalisation, la finition, la vente de cinquante grands films exigeraient d’une unique organisation un si gros effort,, qu’il est absolument certain que celle-ci se repentirait de l’avoir entrepris. Ce n’est pas que la chose soit impossible, mais répétons-le : avant de consi truire, il g aurait lieu de bâtir les fondations. Les méthodes de financement des productions indépendantes étaient certes regrettables, mais elles existaient et donnaient, chose paradoxale, des produits réalisés, vendables ou échangeables. Si on laisse de côté la question propagande, capitale en ce moment, il n’en reste pas moins le fait que la production d’un film donne lieu à la fabrication d’un produit qui peut être vendu ou troqué. Dans les deux cas, on voudra bien considérer que, somme toute, la question morale du mode de financement reste secondaire par rapport à l’impérieuse nécessité q\u’il y a à produire. Puisqu’il y a carence de l’initiative privée, il semble logique de stimuler cette initiative par des mesures propres à donner confiance aux commanditaires et aux producteurs. C’est ce qui va, nous dit-on, être fait. Peut-être y aurait-il lieu, avant de se lancer à corps perdu dans la bataille, de bien connaître : les désirs des marchés français et étrangers, les possibilités du L'arrivée des filais Âméricaios en Italie Deux premiers groupes de films amé* ricains sont arrivés en Italie. SI s’agit de films Universal, distribués par l’I.C.B. et de films United Artists, distribués par l’E.N.I.C. Le retour de Deanna Durbin dans « Three Smart Girl Grow up » a été des plus admirés par les spectateurs italiens. MARCHÉ FRANÇAIS rendement des salles françaises. Il faudra d’ailleurs reclasser celles-ci car, si des salles ont vu baisser considérablement leurs recettes, d'autres, au contraire, battent leurs records d’avantguerre. Entre les deux thèses qu’il faut faire exclusivement du film dit de guerre, ce à quoi nous ne croyons d’ailleurs pas, ou celle qui veut que seule la grande production intéresse nos clients étrangers, il y a une moyenne raisonnable. Le raisonnement que pour le moment le marché français devrait seul être satisfait, est spécieux. L’adopter mènerait le cinéma français à la ruine, ce serait le réduire à ce que devint le cinéma allemand, ce serait lui faire perdre la place qu’il occupe dans le monde, ce serait enfin lors de la paix revenue nous ramener au lancement de Forfaiture. Attirons enfin l’attention sur un point accessoire qui peut devenir angoissant. La guerre a désorganisé toute la partie technique; les uns sont là-bas, les autres ont lâché le métier dont ils vivaient si mal et ne reviendront au cinéma que plus tard, lorsqu’il n’y aura plus de travail là où ils sont actuellement. Or, s’il faut des scénaristes, des metteurs en scène, des artistes, il faut aussi des machinistes, des électriciens de plateau. Pour notre part, nous serions heureux de savoir où les prendre. Remettre la machine en rouie est un devoir national, mieux c’est une bonne affaire pour le pays, car, et nous espérons que la Censure nous permettra de le dire, la conversion d’une monnaie intérieure en marchandise internationale équivaut à l’établissement d’une richesse qui accroît le potentiel de défense du pays. . * * * Nous signalons ci nos amis portugais et espagnols que, contrairement à ce qu’affirme la propagande allemande, ils ne manqueront nullement de films français pour celle saison. Le Service Cinéma du Commissariat Général à l'Information, sous V énergique direction de M. Henry Torrès, s’occupe activement de pourvoir les marchés étrangers, et particulièrement l'Espagne et le Portugal, en grands films français. A. -P. Richard. Le Film français en Suède en 1939 Voici les chiffres qui nous sont communiqués par le Commissariat Général à l’Information, chiffres concernant l’exportation allemande et l’exportation française en Suède, au cours de l’année 1939. L’état allemand a importé en Suède 1 7 films et les producteurs français 56. Ce qui se passe de tout commentaire. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxj Métallurgie du Fer : Le Haut-Fourneau, film de Marc Cantagrel. IMPOSITION DE NEW YORK VA ROUVRIR Des Films inédits passeront au Pavillon Français L’Exposition de New York, prorogée comme l’on sait, va rouvrir ses portes le 11 mai. La France n’aura rien ù changer à son Palais qui a été l’une des sensations de l'Exposition. Notamment sa Salle de Cinéma reprendra ses séances très suivies. Les programmes comprendront les films « inédits » (que les circonstances n’ont pas permis de livrer à temps) : Mission de la France, d’Ichac; Elégances ou la Mode rêvée, de L'Herbier; La Jeune Fille de France, d’Allégret et Laitier; La France est un Empire, de Ciné-Reportages; Paris vu de la Seine, de J.-C. Bernard en Technicolor, peut-être, enfin, Solutions françaises, de Jean Painlevé, si le cavalier de 2e classe Dufour peut quitter un moment son quartier pour achever le montage... D'autre part, le Centre du Tourisme enverra quel q\ue s-une s de ses nouveautés : La Bretagne, de Maurice Cloche; La Croisière sauvage (descente du Verdon), de Roger Verdier; la série en 16 mm. et en couleurs de M. Brice sur divers itinéraires touristiques dans les provinces françaises, qui constituent une remarquable réussite. Ces films de 16 mm. sont sous-titrés françaisanglais, et comportent également une intéressante innovation des versions en toutes langues, par disques. Le Commissariat envisage également de procéder à un < hoix, dans les cinémathèques de la Guerre, de la Marine et de l’Air, en vue de monter des versions anglaises de quelques films intéressants. Au Palais de France, enfin, sera projeté à chacune des séances quotidiennes, le Journal de Guerre, du Service Cinématographique de l’Armée. — P. M.