La Cinématographie Française (1940)

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13 . .JÊt cinewSBÊra RAPHIE FO XXTXTTTTTTTT £ JL DANS L’EXPLOÏ FATIO Sans Lendemain j ( Prod . Ciné-Alliance) Le beau film de Max Ophüls, œuvre dramatique d’atmosphère interprétée par Edwige Feuillère qui y trouve son plus beau rôle, et par Georges Rigaud, Daniel Lecourtois, fera l’inauguration du cinéma LE FRANÇAIS, théâtre Jacques Haïk, directe ur Siritzky, dont 1 ’ ouverture a lieu vendredi prothain. Nous publierons la semaine prochaine un article sur les caractéristiques de cette ! belle salle. La Raison majeure pour laquelle nous devons faire des Films Par L. G. EGROT, des Studios Pathé Cinéma Le film français qui, dans ees dernières ; innées, avait reconquis sur les écrans du nonde une place qu’il n’aurail jamais dû se aisser prendre, va-t-il, et pour les mêmes aisons qu’en 14, abandonner sa position ■nviée? Pourtant, le film français, c’est autre ! 'hose qu’une frivolité, inconcevable dans me période de guerre, ou qu’un moyen de iropagande, limité par son but même. Le ilm français, du point de vue économise, de la monnaie d'échange, c’est un »tock de devises étrangères, pour que la pierre même, qui en fait fi, puisse ache:er ici un avion, là de l’essence, ailleurs lu minerai de cuivre ou du nickel ou des lettrées, et au même titre que nos charnlagnes ou nos dentelles ou nos articles le Paris, car un film français, dans une ! lizaine de boîtes de fer blanc, ce sont :inq mille dollars, mille florins, tant et ant de livres sterling ou de lires ou de : louros, c’est la transmutation magique ■ l’une poignée de valeurs papier en vaeurs or, c’est cette raison et cette raiion seule, que je reproche aux pouvoirs tublics de ne pas comprendre très bien. Naturellement pour nous qui lui avons onsacré tout notre temps et toutes nos penées, c’est par lui que nous espérons vivre; nais qu’on ne veuille pas tenir compte en laut-lieu que le film donne du pain à des tuiliers de travailleurs (plus encore que les ourses de chevaux), qu’il permet à des milions d’inquiets de s’évader de leurs heures l’angoisse, peut-être, oui... mais quand il 'agit du problème économique vital auquel e pays tout entier doit faire face, non, il aut faire quelque chose, on doit faire quelle chose. Le gouvernement doit apporter une aide pour que l’afflux des devises étrangères entre en jeu, que cette aide des Pouvoirs opère par le dégel des crédits, avec des garanties sérieuses, ou même l’usage de nouveaux capitaux, accordés et contrôlés avec caution, pour que notre Industrie fasse des films, non des films de propagande, ni des films bon marché en finance et en moyens, mais des films comme ceux que l’étranger attend d’un grand pays comme la France et qui seraient, au delà de nos frontières, comme de véritables œuvres d’art et mettraient au crédit de la guerre ces devises étrangères aussi précieuses que de l’or pur. Si nous ne faisons pas de films pour satisfaire tels ou lels intérêts privés, qu’on nous donne enfin les moyens d’en faire pour l’intérêt plus urgent encore de la Défense Nationale. ♦ Trois Films français sortent cette Semaine L’Emigrante, que Léo Joannon a réalisé l’été dernier avec Edwige Feuillère et Jean Chevrier, sur un cargo authentique en pleine mer, sort au Paramount. (Distr. : C.F.C.) A l’Olympia, passe le film tant attendu Après Mein Kampf, mes Crimes, par Adolf Hitler. (Prod. : Cristal.) Et Sans Lendemain (Ciné Alliance) au « Français » débute aujourd’hui même. A NANCY Beaucoup de premières Visions A présent, les premières visions se suivent sans discontinuer; l’Eden va, à son tour, donner du film nouveau. Ainsi, nos salles du centre seront toutes sur le même plan d’activité. Les grandes productions sont encore rares. Mais La Charrette fantôme débute au Majestic et bientôt une autre salle présentera La Fin da Jour... Ne laissons pas le public indifférent à ces réalisations : il faut qu’on lui fasse savoir qu’elles lui plairont... Certains établissements, qui pratiquent le permanent, n’arrivent pas à « boucler » leur programme à l’heure prescrite de la fermeture; il en ressort qu’à la dernière séance, le grand film apparaît diminué, non pas seulement dans sa longueur, mais dans sa valeur... On s’en doute ! Les spectateurs s’en aperçoivent ! Il faut pallier à cet état de choses en adaptant à l’horaire, la première partie sans toucher au film principal. Le cas est assez important pour qu’on s’en occupe dans toutes les villes, s’il se présente. — M. J. Relier. Petites Nouvelles Africaines ■ M. Grégoire, directeur du Majestic, vient d’être appelé aux armées. ■ C’est la « Compagnie NordAfricaine Cinématographique », une jeune firme de location installée à Alger, qui devient concessionnaire exclusif de la production R. K. O. Radio Films qui possédait, jusqu’ici, une agence nord-africaine. ■ M. Seyrès, l’exploitant marocain bien connu, va créer une nouvelle salle à Meknès (Maroc). — P. S. Micheline Presles et Gabrielle Dorziat dans Un Soir d’AIerte, film de J. de Baroncelli. (Prod. Flag. Distr. Sédif.)