La Cinématographie Française (1940)

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7 rrXXTXXIXTXIXXXXXXlIXXZ] CSNE' FR RÂPHIE SE mmc EN AFRIQUE DU NORD UN NOUVEAU CINEMA A ALGER C’est au milieu d’une élégante affluence qu’a eu lieu Se 14 mars l’inauguration d’un nouveau cinéma situé aux abords de la rue Michelet. Appelé l’A. B. C., cet établissement doté de 500 places, est empreint d’un goût très sûr et pourvu des tous derniers perfectionnements de la technique du spectacle-. Entre maintes innovations, une climatisation fort ingénieuse est à signaler. Au programme d’ouverture, une réalisation d’Edmond Goulding, Victoire su: la Nuit, projeté avant Paris et même l’Europe, sa sortie aux U. S. A. ne datant que de quelques semaines. L’importance de cette production Warner Bros a, d’autre part, autorisé sa projection en tandem avec une autre grande salle d’Alger, le « Marignan », située à l’opposé de la situation de l’A. B. C. Les habitants de l’élégant quartier du Plateau Sauiière ont, maintenant, avec l’A. B. C. une salle dénommée à juste titre « la salle de l’élite ». Mos sincères vœux de réussite et toutes nos félicitations pour la perfection de ce petit palace. — Paul Saffar. PETITES NOUVELLES AFRICAINES ■ M. Léon Poirier, le metteur en scène de Brazza, est arrivé à Alger pour la présentation aux Algérois de cette production inscrite au prochain programme du Majestic. ■ Le Syndicat des Exploitants de Cinémas d’Algérie et le Syndicat des Distributeurs de Films de l’Afrique du Nord viennent de confier, lors d’une récente séance, la défense de leurs intérêts aux mains de 1 Me Paul Cuttoli et M" Adrien Giovoni. ■ Blida aura sous peu une nouvelle salle qui sera dirigée par M. Manzini. P. S. i On va bientôt ouvrir “Mauritania” cinéma français de Tanger Le centre de Tanger fut longtemps le Petit Sokko ou la pittoresque Rue des Siaghines. Maintenant, avec le développement de la ville européenne, le centre de Tanger s’est déplacé en direction de la Place de France. La construction du « Paris » en 1938, déjà constituait une indication qu'accentue maintenant l’édification du « Mauritania », à cent mètres de la coquette salle de la Rue de Fez. Le « Mauritania », dont les travaux avaient été interrompus par la guerre, sera bientôt achevé. D’ores et déjà, le nouveau cinéma, qui comptera 1.500 places, a belle allure. Il a été construit sur les plans d’un architecte de Rabat, M. Robert. L’entreprepreneur, M. Galesne, est Français également comme le propriétaire, M. Edouard des Courrières. L’ouverture du « Mauritania », après celle du « Rex », montrera que Tanger, malgré la guerre, est loin de ressembler à une eilé inactive. Ft ce, grâce à l’effort efficace de Français entreprenants, dont les réalisations en ce moment, servent la France autant que le cinéma. — Ch. Penz. ♦ Les Cinémas Tangerois au service de la Croix Rouge britannique Pour envoyer sur le front français une voiture ambulance, la Croix-Rouge britannique de Tanger a organisé deux soirées qui ont eu un très grand succès, la première au « Paris », l’autre au « Rex ». Quoique le cliché ait beaucoup servi, il faut bien écrire que l’élite de la société tangéroise a assisté à ees représentations. L’automobile sanitaire sera bientôt achetée, comme le souhaitent M. B. Thomas et M. Burgess. Mais avant que la voiture de la Croix-Rouge ne parte pour le front, remercions la direction du « Paris » et celle du « Rex » d’avoir avec empressement prêté le cadre de leurs cinémas aux organisateurs et au nombreux public de ces belles soirées. — Ch. P. John Garfield et Priscilla Lane dans Filles Courageuses (.Warner Bros). A Casablanca de grands filins... et beaucoup de spectateurs Après la période d’adaptation qui a suivi la mobilisation, le cinéma marocain, et en particulier le cinéma casablancais, connaît de belles journées ou plutôt de belles soirées. L’imprudent qui veut aller au cinéma un samedi ou un dimanche sans avoir retenu sa place plusieurs jours à l’avance, risque fort de trouver partout l’écriteau « complet ». L’exploitation casablancaise reçoit ainsi la récompense de ses efforts : depuis plusieurs années, nous soulignons la qualité de ses programmes, le confort de ses salles qui surprennent chaque fois Ees visiteurs et les voyageurs les plus blasés. El nous suffira d’énumérer quelquesuns des programmes actuellement offerts aux habitants de la Métropole commerciale du Maroc : au Rialto : « Pièges » ; au Vox : « Le Ruisseau » ; à l’Empire : « Monsieur Brofonneau »; au Colisée et au Triomphe : « L’Homme du Miger »... Et de tels titres ne constituent pas des exceptions, mais Se témoignage d’un effort régulier sans lequel, au cinéma comme ailleurs, les réussites ne peuvent être qu’illusoires et passagères. Ch. P. BELGIQUE Fernandel et Elvire Popesco dans L’Héritier des Mondésir. (Distr. : A. C. E.) EN Création d’un Syndicat de et ([un Les Producteurs belges, réunis le 8 mars au siège de la Chambre Syndicale, sous le patronage de M. Coppens, Président, ont jeté les bases de statuts constituant un Syndicat de Producteurs. Le Comité pour l’année 1940 est composé comme suit : Présidence : M. Gaston Schoukens; viceprésidence : M. Jan Vanderheyden ; secrétaire : M. Henri Storck. D’autre part, le mardi 12 mars, s’est cons Producteurs Groupement de Techniciens I i t née à Bruxelles, l’« Union Professionnelle des Techniciens et Spécialistes de la Production Cinématographique ». Elle a son siège, 172, rue de Laeken à Bruxelles. Cette Union permettra à ses membres de se réunir pour la discussion de chaque problème d’intérêt professionnel et de veiller à ce que soit respectée la loi sur la main-d’œuvre étrangère. Le Conseil de Direction comprend : MM. H. Parys, Président, René Peeters, VicePrésident, Jeham Mezam, Georges Bardin et Michel Chelmy.