La Cinématographie Française (1940)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

G CX3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE ne 'SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ :xxx: La Cinémathèque française au service du Pays UN GALA FRANCOBRITANNIQUE (De notre correspondant particulier.) Un noble but, un chef compréhensif, des organisateurs avertis : toutes ces conditions du succès se trouvaient réunies dans le gala franco-britannique donné récemment au casino de Châlons-sur-Marne au bénéfice de la Croix-Rouge française (S.S.B.M.) dont la vice-présidente du Comité de Châlons est Mme Miellé. Le brigadier André Robert et son camarade Marcel Martin, encouragés par leur chef, le lieutenant-colonel Roger, séduit luimême par une précédente séance donnée dans une ville voisine, surent composer un programme de choix. Dans la grande salle du Casino, pavoisée aux couleurs alliées, devant un public d’élite, se déroula pendant plus de trois heures un magnifique spectacle placé sous le signe de l’Entente Cordiale. Jamais, depuis le début de la guerre, Châlons n’avait connu une telle affluence d’officiers généraux français et anglais. Ci tons notamment parmi les personnalités : MM. Jozon, Préfet de la Marne. Bousquet, Secrétaire général de la Préfecture, Vendl, Conseiller à la Légation tchécoslovaque, représentant M. Osuski, de Montesquiou, représentant le Commissaire général à l’Information, Champion, Maire de Châlons. Mgr Royer, représentant Mgr Tissier et les généraux Thierry, commandant la région, Foisy, Chollet, L’Air Commodore Dacre, le Brigadier général Crewdson, les Colonels Wood et Krohn, de la Royal Arrny, les Colonels Roger de la D. C. Â., Lécrivain, Roche, Philipponat, le Commandant De Foville, chef d’Etat-Major de la région, etc... Divisé en deux parties, le spectacle fut commenté de bout en bout par André Robert. La première partie était consacrée à une histoire rétrospective du cinéma. Grâce aux trésors de la Cinémathèque Française, créée il y a quelques années sur l’initiative de P. A. Harlé (dont la présence fut saluée chaleureusement par ses camarades offi ciers) nous vîmes successivement les premiers essais de Marey et d’Edison, le programme de la soirée historique du Grand Café, émouvant témoignage de l'oeuvre des Frères Lumière, quelques scènes d’une féerie de Georges Méliès, le créateur du spectacle cinématographique, les travaux passionnants de Grimoin-Sanson, des scènes désopilantes de films de Zecca et Max Linder, Le Pèlerin de Charlie Chaplin, le Ballet mécanique de Fernand Léger, la plaidoirie des Deux Timides de René Clair, le Bernard L'Ermite de Jean Painlevé et un dessin animé de Walt Disney. Après la quête rituelle au profit de la Croix-Rouge faite par de gracieuses infirmières et l’exécution par la musique d’un bataillon de Chasseurs de marches entraînantes, la deuxième partie commença. Elle comprenait Deux Empires, une Force, l’un des meilleurs films en Trois Minutes de Marcel de Hubsch, des pages saisissantes des drames finlandais et polonais et l’évocation du pèlerinage de Czestochowa, les beaux paysages de la campagne de Prague et les loisirs en Angleterre dans Sparte Time et enfin le film d’Ichac, Missions de la France qui constituait la meilleure conclusion possible pour un spectacle de cette qualité. Les spectateurs, qui venaient de suivre avec intérêt les progrès du cinématographe au cours d’un demi-siècle, ne purent s’empêcher de sourire en voyant sur l’écran, la révélation, grâce au ralenti, des procédés de trucage employés par les Allemands dans leurs bandes « de propagande ». Disons combien est complète la victoire de la Cinémathèque pour les manifestations à caractère exceptionnel où les galas aux armées qui présentent par ailleurs l’avantage de ne concurrencer en aucune manière les directeurs de cinémas. André Robert eut mille fois raison de dire que « la Cinémathèque s’était mise au service du pays ». Elle l’était déjà dans la paix mais les 10.000 francs recueillis en un soir par la Croix Accompagnée de personnalités indigènes, entre! autres le Bach Agha Benahdel Krim, Mme Ai-J niée Navarra tourne à Sidi-Aïssa une fantasiaj pour Frères d’Afrique. (Filins Louis Barrié) \QTKF. COUVERTURE HARRY BAUR LOUIS JOUVET DANS VOLPONE D’après 'a célèbre pièce de JULES ROMAINS et STÉFAN ZWEIG UN FILM DE MAURICE TOURNEUR AVEC F. LEDOUX Sociétaire de la Comédie-Française MARION DORIAN 1 TEMERSON ALEX. RIGNAULT I ET CHARLES DULLIN ET Jacaueline DELUBAC UNE PRODUCTION ILE DE FRANCE FILMS 41, RUE FRANÇOIS 1" Balzac 31-14 LE FILM SORTIRA A PARIS MARIVAUX Rouge de Châlons pour ses Foyers du Soldat, prouvent surabondamment un autre rôle non moins efficace : celui de la bienfaisance et de l’entr’aide. E. Pichaud. N.B.L.R. — Le gala franco-britannique, présenté par la Cinémathèque Française, sera très prochainement répété à l’Eden de Reims, gracieusement prêté par M. Perpère et au Palace d’Epernay. Le profit en ira intégralement au Œuvres d’Entr’aide dans l’Armée (siège social : Ministère de la Guerre, Présidfent d’Honneur M. Edouard Daladier), dont M. Jean d’Esme est le si actif délégué général. Le salut au Drapeau final. 69.449