La Cinématographie Française (1940)

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♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦ ciNÉi*flm5&R/ 13 RAPHIE SE O ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TECH MAT nique: E T — ERIE L — 1117 d u 3 0 Mars 1 940 Publié sous la Direction Technique de A.-P. RICHARD | Examen technique du Cinéma dans le Monde A NOS AMIS TECHNICIENS Cette rubrique créée il y a une douzaine d’années, a toujours eu pour but d’intéresser les praticiens aux progrès réalisés dans le monde. D’une part, nous faisons connaître aux techniciens français l’état d’avancement de la technique étrangère, de l’autre, nous exposons à nos amis étrangers les progrès de l’industrie cinématographique française. Si nous nous en référons aux nombreuses lettres reçues de tous pays, aux reproductions dans la presse mondiale des articles parus, nous sommes amenés à conclure que cette rubrique technique s’impose. Malgré les difficultés de l’heure présente, nous allons tenter (à échelle réduite pour le moment), de la faire revivre A nos amis d’outre-monts et océans, nous rappelons qu’aider l’industrie cinématographique française, c’est nous aider à combattre la monstrueuse association de la science mise à la disposition de la plus abjecte bestialité. Des cinéastes français : Producteurs, industriels, techniciens de tous ordres, nous sollicitons l’appui bienveillant. Cette rubrique faite dans un but d’expansion nationale n’a jamais été de celles dites bénéficiaires, elle a cependant pu vivre grâce à leur aide. C’est vers eux que nous nous tournons et nous leur disons : Nous sommes certains que vous nous aiderez à continuer l’œuvre difficile à laquelle la Rédaction de ce journal s’est consacrée. A. -P. Richard. « Le Français », Théâtre Jacques Haïk. Le rideau de scène sur lequel joue la lumière noire. RESUME DE NOTRE ETAT INDUSTRIEL La capacité de fabrication des usines de l’industrie cinématographique française est intacte. On pouvait craindre que la guerre ne réduisit ce pouvoir, il n’en est rien heureusement, et tous les fabricants sont à même de répondre aux besoins de la clientèle. Rappelons rapidement la nomenclature générale de notre armature. La fabrication des verres d’optique est depuis vingt ans indépendante de l’Allemagne. Parra Mantois, Saint-Gobain sont à même de fournir à la demande les verres indispensables à l’optique. Sous l’impulsion de l’Institut d’Optique, on fabrique maintenant une excellente optique photo ou cinématographique. Les principaux fabricants sont : Angénieux, Boyer, Duplouich, Kinoptik, S. O. M., à noter aussi Krauss (Barbier-Turenne). On sait que les appareils de prises de vues réalisés ici sont universellement connus : Bourdereau, Caméréclair, Debrie, Le Blay. Le matériel de laboratoire : Tireuses, développeuses signées Debrie est monté dans nombre de laboratoires étrangers. A citer aussi la tireuse multiple Eclair. Pour le matériel de montage : L. Maurice. Le matériel de projection est très bien fait par M.I.P. et Radio-Cinéma. La question amplificateurs, installations sonores est étudiée par Charlin, Radio-Cinénéma, Pathé. Le matériel d’éclairage des studios a été rénové par Cremer. Gruber est une vieille marque connue. Pour l’éclairage à arc, les charbons Lorraine répondent à tous les usages. Dans le domaine amateurs, de très nombreuses firmes sont à même de donner satisfaction à la clientèle. Debrie, Ericsson, Patbé, Radio-Cinéma, etc., fabriquent des projecteurs pour ciné parlant. Pathé, Emel font la caméra de prises de vues. Les moteurs pour le cinéma amateur ou professionnel sont surtout construits par Ragonot. Les films vierges peuvent être livrés par Kodak-Pathé, Bauehet et Lumière. Pour les amplificateurs : Laboratoire Industriel d’Electricité, cette maison fait aussi de très bons transformateurs. Pour les instruments de mesures : Electro-Mesures, Laboratoire d’Acoustique, etc., etc... Nous arrêtons ici ce court exposé qui montre que l’armature industrielle du cinéma est intacte. A. -P. R. BULLETIN PHILIPS Le bulletin technique français de cette puissante société, continue à être édité. Voici les titres de quelques-unes des études parues : Récepteurs à Condensateurs coulissants; Un Spectroscope acoustique, par J. Schouften; Le Rendement des Haut-Parleurs; Etude sur le Nouvel Etalon d’Intensiié lumineuse (application à la date du 1 r janvier 1940). A noter que la Société Philips a adopté la nouvelle unité et la nouvelle méthode photométrique pour niveler la différence de couleur entre la source lumineuse étalon et la lampe à incandescence. Geci n’entraînera d’ailleurs qu’une faible modification du nombre exprimant l’inten sité lumineuse des lampes. Le microphone laryngien est utilisé chaque fois que la voix humaine ne peut se faire entendre, cas de l’aviation par exemple. Avec un microphone à cristal, l’intelligibilité est de 86,5 % contre 90 % à un microphone courant. Le microphone laryngien à carbone n’a qu’une intelligibilité de 77 % Etude par Halbertsma des surfaces réfléchissantes placées à proximité des sources lumineuses liniformes, en vue d’une utilisation rationnelle de ces sources. Etude des tensions mécaniques rapidement variables par l’oscillographe cathodique. Utilisation du magnétron pour la génération d’ondes ultra-courtes; pour une longueur d’ondes de 80 centimètres, on peut produire une puissance de 100 watts. Accord des instruments de musique et des orchestres : La moyenne des mesures donne, pour le la, une fréquence d’environ 440 par seconde; ces mesures ont montré que l'accord en France et en Allemagne est généralement pris un peu plus haut qu’en Angleterre; la dispersion est plus grande aux Pays-Bas. Nous rappelons à ceux de nos lecteurs que ces études intéressent, qu’ils peuvent s’en procurer le contexte auprès de la Société éditrice. LE PORTRAIT EN CINEMA Les Américains portent un grand intérêt à tout ce qui touche l’art pictural ap