La Cinématographie Française (1940)

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POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés-Directeurs. De grands Filins français, américains et britanniques à Rouen Rouen. — Au cours de ces dernières semaines, le public rouennais a eu la primeur d’un nombre important de grands films français et étrangers, dont certains projetés en même temps que dans les salles d’exclusivité de Paris. C’est ainsi que L’Emigrante est passé à l’Eden pour les fêtes de Pâques Cette salle avait donné la semaine précédente Petite Princesse, grand film en couleurs, avec Shirley Temple que l’on peut voir cette semaine au Sélect. La belle salle du Normandy a donné successivement, depuis trois semaines, L’Entraîneuse, qui a remporté un très gros succès, grâce à l’interprétation de Michèle Morgan, fut appréciée dans sa province d’origine, Des Hommes sont nés (du 13 au 19 mars), et Les Quatre Plumes blanches, la grande production anglaise en couleurs de Alexandre Korda (du 20 au 2G mars). L’Omnia-Pathé (circuit Pathé-Cinéma), après avoir projeté la semaine dernière Le Dernier Tournant (enfin autorisé par la cen A TOULOUSE Le Gaumont-Palace, théâtre de îaS.H.E.G. Recettes progressives Il m’est agréable de parler des efforts accomplis cette saison par le Gaumont-Palace de Toulouse, pour ne présenter à sa clientèle, que des bandes de choix. Après : Noix de Coco; L’ Entraîneuse; Les Aveux d’un Espion nazi; Mon Oncle et mon Curé ; j Elle et Lui; Monsieur Brotonneau; La Fin du Jour; Jeunes Filles en Détresse; Le Chien des Baskerville ; Les Otages; La Chevauchée fantastique; Cavalcade d’Amour; Le Bois sacré; Le Lion a des Ailes; Cet Age \ ingrat; Feu de Paille; Tempête; Battement de Cœur. De nouveaux programmes importants sont annoncés : Petite Princesse ; Les Musiciens du Ciel; Angélica; Rappel immédiat; Quatre Plumes blanches; Paris-New York; La Règle du Jeu; Hôtel Impérial. Soulignons également que les recettes du Gaumont-Palace de Toulouse sont en nette progression sur celles des années précédentes. En ce qui concerne la publicité, celle-ci est très soignée, comportant des pavés importants dans les quotidiens; de grands panneaux publicitaires, placés dans les endroits les plus passagers de la ville, tout cela représente un gros effort en vue de retenir l’attention du public. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir cette belle salle, prendre une excellente place dans l’exploitation toulousaine et nous terminerons en adressant nos félicitations à la direction de la S.N.E.G., ainsi qu’à M. Merger, directeur de cet établissement. Roger Bruguière. sure), a donné pour les fêtes de Pâques un film policier français, Grey contre X avec, en première partie un film anglais doublé : Capitaine Pirate (Dr Syn). Le Cinédit, qui avait projeté la semaine dernière en première vision Les Hauts de Hurlevent (version doublée), a donné pour les fêtes de Pâques Arènes Joyeuses, tandis que dans la salle adjacente, au Studio 34, Les Hauts de Hurlevent continuaient leur carrière en versions originale et doublée alternées. Citons également les programmes du Palace-Opéra qui donne en reprise quelquesuns des meilleurs films français de ces dernières années, à raison de deux par programme : Entrée des Artistes et Feu, Un Soir de Rafle et Fanfare d’Amour. Tandis que l’Omnia-Pathé et le Normandy donnent chaque jour une matinée à 14 h. 45 et une soirée à 20 h. 45, l’Eden, le Sélect, le Cinédit et le Palace-Opéra ont leur spectacle permanent de 13 h. ou 14 h. à 23 h. 30. Ex. Grande activité des salles lyonnaises Durant ces dernières semaines, l’exploitation cinématographique lyonnaise a été particulièrement active. Les films récemment présentés ont remporté un succès continu et les chiffres des recettes sont toujours en progression. Pièges au Royal, Tourbillon de Paris au Majestic et L’Ombre du Deuxième Bureau à l’A. B. C. ont respectivement tenu l’écran pendant quatre semaines. Elle et Lui, Sérénade ont été donnés pendant deux semaines par le Pathé-Palace, ce qui est exceptionnel étant donné l’importance de notre première salle. La Charrette fantôme à la Scala, Dédé la Musique, Dernière Jeunesse et Le Roi des Galéjeurs au Tivoli ont également atteint facilement deux semaines. — Jean Clère. ♦ UNE INNOVATION A ANNECY La Grande Taverne devient Cité-Taverne Sous l’active impulsion de M. Manfredi, le sympathique administrateur de l’Hôtel Splendid, Annecy vient de s’enrichir d’une nouvelle salle. Un court programme, des actualités et des consommations de choix dans un cadre agréable. La cabine, équipée avec les projecteurs froids « Victoria VI » et lanternes Zénith II, a été confiée aux Etablissements François de Grenoble, agents de la Société Cinélume. Réouverture du Cinéma “CE SOIR” sur les Roulevards Lorsque les événements survinrent en septembre 1939, le cinéma « Ce Soir » était en pleine transformation, s’agrandissant de 200 places. Le directeur mobilisé, les travaux furent arrêtés. Ils ont été repris depuis et c’est avec un gros succès que cette salle, appelée maintenant « Les Italiens », a fait sa réouverture le samedi 30 mars dernier. Le film Rappel immédiat était au programme. L’équipement de la cabine a été effectué par les Etablissements « Cinélume » avec leur nouveau projecteur froid « Victoria » VI et leur système sonore Polyphonie à Hauts-Parleurs multicellulaires. ♦ LE COURRIER DES DIRECTEURS Messieurs, J’ai pris connaissance de votre dernier numéro du procès verbal de la Commission mixte concernant la taxe d’armement. Celleci est due, ainsi que l’a indiqué le législateur, par le consommateur. Pourtant, étant données les particularités de notre métier, et l’impossibilité où nous sommes de majorer nos places d’un ou deux sous (voyez difficulté de monnaie et encombrement des guichets, etc...), il eut paru logique que le Directeur de cinéma ne soit pas astreint à payer deux fois : une fois pour lui-même, une fois pour son client. Dans ces conditions, la Commission mixte aurait pu admettre d’en prendre la moitié à sa charge et de n’en compter que l’autre moitié à la facturation des films. De la sorte, à échelon supérieur, tout serait rentré dans l’ordre. Il n’en a pas été ainsi, mais en tous cas, j’estime complètement faux de dire que le Directeur n’a pas le droit de défalquer du bordereau le montant de cette taxe. Prenons le cas d’une place à 15 francs qui supporte déjà le timbre de quittance de GO centimesLe contrôleur ne taxe cette place que sur 14 fr. 40 et nos écritures n’indiquent pour chaque billet de 15 fr. qu’une rentrée effective de 14 fr. 40. Il y a donc lieu tout simplement de considérer les 15 centimes de la taxe d’armement comme une avance supplémentaire. Si nous prenons des prix de places réduits de 4, 5 et 0 francs par exemple, rien ne nous empêche d’afficher par exemple : 3 fr. 95, 4 fr. 95 et 5 fr. 95, plus taxe d’armement, auquel cas personne ne trouverait rien à redire. C. Q. F. D. Nous vous prions, etc...