La Cinématographie Française (1940)

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CHASSE GARDEE |llllllillllllllllllllllllllll!llllllllllllllll| = 22e ANNÉE = | PRIX s 5 Francs | iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiil CINE LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE ^lllllllllllllllllilliülliüüiililllllilIISil^ = W® l.îî® = Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLE Rédacteur en chef (par intérim) : Lucie DERAIN = 13 AVRIL 1940 g iiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiniitiiii Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : Fiance : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. L’Homme qui cherche la Vérité, film de Pierre Wolff. Une scène avec Raimu, Jacqueline Delnbac et Jean Mercanton. (Prod. Bercholz. Distr. C.C.F.C.) M. Henry Ghollat devient Chef de Cabinet de M, Laurent-Eynac Nous apprenons avec plaisir la nomination de M. Henri Ghollat comme chef de cabinet de M-. Laurent-Eynac, ministre de l’Air. M. H. Chollat avait participé activement et utilement à notre Industrie lors des derniers incidents professionnels. “RUE DE LA GAIETÉ” sera le prochain Film de René Clair « Rue de la Gaieté », tel est le titre du prochain film que René Clair réalisera en France, et pour lequel deux engagements importants ont été signés : ceux de Raimu et de Michèle Morgan. Les prises de vues commenceront au mois de juin prochain. Le directeur de production est Jean Lévy-Strauss. Ce sera une production Sédif. F La Propagande allemande ne recule devant aucun trucage On sait que sous le titre : Baptême du Feu, les Allemands ont diffusé dans le monde, par leurs légations, une bande prise pendant l’atroce conquête de la Pologne et affirmant par l’image la puissance germanique, voilée à la dévastation. Un autre film est actuellement envoyé à toutes les légations du Reich tant en Amérique du Nord que dans le Sud-Amérique, et projeté récemment en Scandinavie, film entièrement truqué intitulé La Conquête de la Grande-Bretagne et montrant, par l’effet de savantes surimpressions, l’entrée des légions teutonnes en Grande-Bretagne et dans les rues de Londres. Encore un procédé de propagande à la «Docteur Gœbbels » dont l’effet ne peut plus être d’un grand poids auprès des neutres, III rro;ramme de rénovation do Cinéma français préconise par N. André Paulvé L’inquiétude qui s’était emparée des milieux cinématographiques au début des hostilités commence à se dissiper. Au désarroi et au découragement provoqués par la fermeture des studios, par l'arrêt de toute la production et par une réglementation trop rigide de V exploitation des salles sucède maintenant une vue plus saine et plus confiante de la situation. L’espoir d’une reprise de la production cinématographique rendit peu à peu. Des projets abandonnés revoient le jour; d’autres, qui répondent mieux au r besoins du moment, sont en préparation. La production française s’est remise à la tâche. Elle prouve par son allant, par son ardeur, la vitalité de notre pays auquel le souci des armes n’a jamais fait oublier ses traditions artistiques. Mais les qualités d’audace et d’habileté dont témoignent les producteurs ne doivent pas faire oublier les difficultés auxquelles ils se heurtent. La guerre a mis en évidence la situation précaire du cinéma français. Elle a souligné la nécessité urgente de réformes qui étaient depuis longtemps demandées par les intéressés. Elle a montré les risques que l’on courrait si on s’obstinait pins longtemps à les différer. La vie actuelle du cinéma français est lin miracle d’habileté et d'ingéniosité. Il ne suffit pas de l’admirer. Il faut surtout en tirer argument pour réclamer des pouvoirs publics et de tous les intéressés les mesures qui permettront enfin à la production cinématographique de notre pays de vivre d'une vie saine et normale. La nécessité d’agir rapidement dans ce sens est évidente. Si je n’en avais été personnellement convaincue, j'aurais été rapidement convertie au cours de l’entretien que vient de m’accorder André Paulvé qui, après avoir donné au cinéma français une série de films qui t’honorent et permettent de fonder les meilleurs espoirs en son activité productrice, vient de publier sur les j>roblèmes du cinéma français une série d’articles fort remarqués. André Paulvé connaît bien, pour les avoir vécues, les difficultés auxquelles se heurtent les producteurs français Il a su également organiser une entreprise de distribution de tout premier ordre, s’efforçant d’imaginer des solutions ci la fois simples et raisonnables qui permettraient. si elles étaient rapidement adoptées, d’ encourager l’essor qu’on constate actuellement dans tous les milieux cinématographiques et d’obtenir, pour le plus grand bien de l’intérêt général, des résultats appréciables, — L. D. — C’est un fait hautement significatif, nous a déclaré fout d’abord André Paulvé, que cette reprise spontanée de l’activité cinématographique malgré la guerre, malgré l’indifférence des pouvoirs publics, malgré le retard apporté à la réalisation du statut du cinéma réclamé par la grande majorité des intéressés et dont une enquête approfondie effectuée en 1936 par le Conseil National Economique a montré la nécessité. Néanmoins, comme il n’y a pas de miracles éternels, comme on ne peut demander aux producteurs et aux distributeurs français de réaliser chaque jour des prodiges d’équilibre, de véritables tours de force, il importe de ne pas se leurrer sur la situation, de regarder nettement la réalité et de réclamer avec toute la fermeté désirable les mesures indispensables. REFORME SYNDICALE Les deux grandes réformes que j’ai préconisées figuraient déjà dans les conclu sions de l’enquête du Conseil National Economique qui sont restées lettres mortes depuis quatre ans. Il s’agit d’obtenir tout d’abord le contrôle des recettes dans les salles et l’institution du livre de bord des films. Le contrôle des recettes doit être confié à un organisme entièrement autonome qui comprendrait dans son conseil, avec des représentants des pouvoirs publies, des délégués de producteurs, des distributeurs et des exploitants de salles. On connaît toutes les appréhensions qui se sont manifestées à ce sujet. Elles proviennent surtout des déformations que les adversaires du contrôle des recettes ont fait subir à un projet inoffensif pour rallier à leur cause les hésitants et les craintifs. Mais il n’est pas difficile de remettre la question au point. Le projet de contrôle des recettes, tel que le conçoivent la majorité des producteurs français, ne risque ni d’éliminer du circuit les distributeurs, dont l’activité ne pourrait, au contraire, qu’être encouragée par cette institution, ni de permettre à