La Cinématographie Française (1940)

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CHASSE GARDEE Pllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| Ü 22* ANNÉE = = PRIX t 5 Francs = mu LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. CUVE r a: jiie pilllllllllllll!!l!]|l!!]ÏI]lli]l]|]ïl!]]]||LH N° 3,12© 1 20 AVRIL J 940 1 ^ïiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiinuiiniiimiiiiiH Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef (par intérim) : Lucie DERAIN Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. Alibert' et Claude May dans Le Roi des Galéjeurs. Film de F. Rivers. (Distr. D.U.C.) Corinne LUCHAIRE tourne à Rome ABANDON Notre compatriote Corinne Luchaire vient d’arriver à Rome où elle commence à tourner à Cinecittà, le film « Abandon » avec, comme partenaires, Georges Rigaud, Maria Denis, Camillo Pilotto et Enrico Glori (qui joua longtemps dans les studios français). Metteur en scène Mario Mattoli. Production Sangraf. 1 Edmond Gréville commence FIESTA en Espagne Toute la troupe technique du film Fiesta, Edmond Gréville en tête, a quitté Rome en avion pour se rendre en Espagne où sera donné le premier tour de manivelle en extérieurs du film dont Tino Rossi et Mireille Balin seront les vedettes. Production Mondial Schermi. 1 “La Femme du Boulanger* enthousiasme la Presse de New York La Presse américaine a salué avec admiration le film de Marcel Pagnol : La Femme du Boulanger, récemment sorti. Voici l’opinion du critique du Motion Pictnre Dailg sur La Femme du Boulanger : « Ce film brode avec humour sur un adultère. Du point de vue moral, il se peut qu’ün certain public fasse des objections à certaines des situations. Mais il est très gai, à la manière française. Le film sera jugé par d’autres spectateurs américains cultivés dans l’esprit rabelaisien, ainsi que son metteur en scène, Marcel Pagnol, l’a voulu. L’ORGANISATION! DE L’INDUSTRIE Réponse de M. V AND AL Nous recevons de M. Vandal, Président de la Chambre Syndicale des Producteurs Français, une lettre en réponse à l’article de M. André Paulvé, publié dans notre dernier numéro. Son absolue courtoisie, doublée d’une entière bonne foi, nous rassurent. M. Vandal fait observer que la Chambre Syndicale a toujours utilement travaillé à organiser la corporation. Nous n’en avons jamais douté. Le Cinéma français a besoin de toutes ses bonnes volontés. L. T). Mon Cher Rédacteur en Chef, J’ai lu avec beaucoup d’intérêt — et avec quelque surprise — dans votre numéro du 13 courant, le programme de rénovation du Cinéma français préconisé par M. André Paulvé. Cet intérêt est tout à fait normal lorsque l’on sait la gravité des événements et la nécessité des décisions à prendre. Ma surprise se justifie par le fait que les mesures suggérées par M. Paulvé n’ont pas, hélas, la faveur de la nouveauté, puisqu’elles sont réclamées depuis fort longtemps par notre Chambre Syndicale. Entendez-moi bien. Il ne s’agit pas d’une sotte querelle d’auteur. Mais je ne voudrais pas qu’une confusion fût créée dans l'esprit de vos lecteurs. En réclamant la paternité de ces idées, nous voulons seulement dire que notre Chambre Syndicale, bien avant 1936, les a longuement étudiées, qu’elle les a défendues devant Je Conseil National Economique, qu’elle a apporté sa collaboration étroite à M. de Carmoy pour l’établissement de son rapport. Nous voulons aussi que notre Chambre Syndicale ne soit pas accusée d’inertie, alors que, depuis tant d'années, elle défend la cause du film français. Elle continuera à le faire et je pense que notre ami Paulvé nous apportera, au sein de notre organisation — dont il fait partie — l’appui de toute son énergie. Notre Chambre Syndicale, qui représente tous les intérêts de la Production française, est toute qualifiée pour faire aboutir les revendications qu’elle a elle-même préparées et présentées. C’est par l’Union intime de tous ses membres qu’elle obtiendra le succès final. Veuillez croire, mon Cher Rédacteur en chef, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. Le Président : M. VANDAL. LES FILMS EN COULEURS AUX ARMÉES Tout récemment, sur la commune initiative d’un jeune officier et de M. Henri Clerc, Président du Comité Cinématographique du Centre National du Tourisme, une expérience d’un singulier intérêt a été tentée devant plusieurs centaines de nos soldats, réunis un soir, non loin de la frontière, pour leur hebdomataire séance de cinéma. Et ce fut, sur l'écran, une série de « documentaires », des documentaires, à vrai dire exceptionnels, puisqu’il s’agissait de la nouvelle série de films en couleurs naturelles, réalisés pour le Centre National du Tourisme par M. Raymond Brison : Le Vivarais, La Savoie, La Haute-Provence, La Côte d’Azur, et présentés sous un générique bien de circonstance : « Ce que nous Défendons ». M. Henri Clerc, en quelques mots, avait indiqué pourquoi, à son sens, ces films devaient avoir leur « première » aux armées, devant ceux-là mêmes qui ont tout quitté pour protéger les sites, les monuments, les coutumes, les hommes que ces bandes allaient faire vivre sous nos yeux avec une fraîcheur, un relief, une vérité, line couleur qui tiennent du prodige. Soirée réconfortante passée avec nos soldats et que suivront bien d’autres puisque le Centre du Tourisme envoie ses nouveaux films en couleurs à Budapest, en Suisse et à l’Exposition de New York.