La Cinématographie Française (1940)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cixrÆftkRiKPmr rR4Sm\i»E POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés-Directeurs. Valentine Tessier et Georges Rollin dans L’Embuscade. Film de F. Hivers. (D.U.C.) L'EXPLOITATION PARISIENNE A REMONTÉ LE COURANT VERS LA REPRISE Voici, d’après des chiffres qui nous sont communiqués officiellement, la situation comparative de l’exploitation parisienne depuis le début de la guerre. Par rapport aux mois correspondants de la saison dernière, le nombre de salles ouvertes et le montant des recettes brutes ont donné les pourcentages suivants : 1939 Salles Recettes ouvertes brutes Septembre . 75 % 19 % Octobre . . 88,7 % 31 % Novembre . . 90 % 43 % Décembre 93 % 58,9 % 1940 Janvier .... 95,6 % 57,49 % Février .... 95 % 69,41 % Si on considère que les nouveaux films n’ont commencé à sortir que vers le milieu de décembre, les résultats acquis à fin février font ressortir une augmentation de plus de 50 % des recettes par rapport aux chiffres réalisés en novembre 1939 avec des films du stock. Il est à présumer que les résultats du mois de mars accentueront encore cette progression. En somme, cet état n’est nullement étonnant. Il prouve la vitalité d’une industrie qui sait, malgré les événements, se redresser et s’organiser pour «tenir le coup », ce qui ne doit pas empêcher les directeurs de cinémas parisiens de continuer la lutte pour une fiscalité moins sévère et plus en rapport avec les difficultés actuelles. La Carrière du "Président Haudecœur" Le beau film de Jean Préville : Le Président Haudecœur, avec Harry Baur, vient de passer à Nice, pour Pâques, dans deux cinémas à égalité (Rialto-Casino Municipal). Il a atteint le chiffre record de ces deux salles depuis le début de la saison cl certainement les meilleures recettes des salles rie première vision de Nice pendant la semaine pascale. Suzanne Dehelly et Gorlett dans Marseille mes Amours, film de D. Norman. (Prod. : Garb). (Distr. : Pagnol). On construit une nouvelle salle à TARBES Extension du Circuit CLÉDAT (l)e notre correspondant particulier.) ■ Semaine fertile en nouvelles : Tout d’abord, notons la nette progression des cinémas locaux durant les dernières semaines. La sortie des grands films et l’augmentation du nombre des habitants de la ville depuis le début de la guerre y sont pour beaucoup. Aussi, M. Clédat vient de prendre la décision La Cinémato en a la primeur — de faire construire dans le courant de l’été prochain, à la sortie ouest de la ville, près du Pont de l’Adour, une salle moderne avec balcon de 1.000 places, dotée du confort et de la sonorisation qui ont fait la renommée des salles de ce circuit. Les vœux des trois communes ouvrières de Soues, Aureilhan et Séméae, seront ainsi comblés, car elles auront à proximité une salle de cinéma moderne. B Signalons également que la coquette salle familiale de la rue Larrey, l’impérial, qui, sous l’habile direction de Mme Repain, avait pris une grande vogue, vient d’être, depuis le 13 avril, rattachée au Circuit Clédat-Lafférère qui comprend, à l’heure actuelle, les quatre salles tarbaises. L’Impérial conservera les programmes caractéristiques qui ont fait son succès et passera les films jusqu’à la cote 4 de «Choisir». ■ En outre, le cinéma du Foyer de l’Arse nal est dirigé et programmé par 1 actif M. Clédat que nous félicitons bien sincèrement pour ce dévouement est si chère. Comme on le voit pas à Tarbes. à une cause qui nous le cinéma ne chôme J.-A. Castets. + Vers une Réoccupation militaire des Salles ? On se rappelle les démarches et les luttes nombreuses qu’il fallut pour faire libérer la majeure partie des salles réquisitionnées par l’autorité militaire, dès les premiers jours de la guerre. Nous apprenons par différents directeurs qu’ils ont reçu un avis de l’autorité militaire les prévenant qu’ils pourraient, à nouveau, être l’objet de mesures de réquisition, d’occupation dans un bref délai. On tremble à l’idée que l’exploitation, qui a eu tant de mal à reprendre un équilibre normal, à améliorer son fonctionnement dans un régime de compressions — places, lumière, publicité restreintes — pourrait subir une atteinte nouvelle à son indépendance professionnelle. On réclame une exploitation intensive, mais cette menace suspendue sur nos salles risque d’arrêter l’élan de régularisation, l’impulsion constatée un peu partout, tant en province, où les recettes sont souvent supérieures au temps de Paix, qu’à Paris où des films connaissent actuellement d’excellentes carrières.