La Cinématographie Française (1940)

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Il ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ * ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ XX IX' ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Les Surprises de la Radio Comédie (G) Le Roi des Galéjeurs Comédie marseillaise (G) Origine : Française. Réalisation : Fernand Hivers. Auteur : Alibert. Dialogues : Alibert. Opérateurs : Mundwiller, Hugo, René Petit, Jacques Stem. Musique : Vincent Scotto. Interprétation : Alibert, Aimos, Claude May, Marcel Vallée, Sinoël, Hivers Cadet, Fernand Flament, Maupi, Gerlata. Studios : Pagnol, Marseille. Enregistr. : Philips. Montage : Mme Beaugé. Dir. de prod. : Pingrin. Production : Prod. Hivers. Edition : D.U.C. CARACTERE DU FILM. — Cette aimable opérette marseillaise, bon enfant, sans prétentions et sans lourdeur, se suit avec agrément, tout comme on écoute chanter le sympathique Alibert sur la trépidante musique pleine de soleil, signée Vincent Scotto. Marseille, ses rues, son port, Nice, ses vieux quartiers participent à l’aventure cocasse qui sera saluée par le grand public d’un large plaisir. SCENARIO. — Titin, cireur marseillais, s’est épris d’une chanteuse, entretenue par un riche et despotique Baron. Pour l’approcher, il risque beaucoup et signe, pour endormir la méfiance du Baron, une police d’assurances pour un collier de perles. Une bande d’aigrefins part pour Peira-Cava, pendant les sports d’hiver, pour s’approprier le collier. Titin et ses associés sont poursuivis pour le vol du collier restitué qui est un faux. Le vrai ayant été trouvé par le fils d’un des associés de Titin. Titin le rendra à celle qu’il aime. Et, comme le cheval de l’équipe a gagné le Grand Prix, Titin pourra enlever sa belle au Baron en lui laissant comme consolation, les perles fines. TECHNIQUE. — Traitée avec gaieté, et parfois un certain humour loufoque, irrésistible, cette opérette filmée est vivante et très aérée. De nombreuses scènes sont prises dans la rue, au champ de courses, aux sports d’hiver, à Peira-Cava, à Nice. La scène de l’aveu d’amour chanté est charmante, celle des « Terreurs » dans le coupe-gorge niçois, avec chœur et ballet des gangsters est particulièrement Ninotchka Comédie satirique parlant anglais (A) Origine : Américaine. Réalisation : Ernst Lubitsch. Auteurs : Melchior Lengyel et Jacques Deval. Interprétation : Greta Gurbo, Melvyn Douglas, Sig Rumann, Félix Bressart, Alexander Cranach, Bêla Lugosi, Ina Claire. Studios : M.-G.-M. Enregistrement : W. E. Production : M.-G.-M. Edition : M.-G.-M. Un film délicieux, qui nous apporte une Greta Garbo transformée, riant de toutes ses belles dents, et menant un jeu de comédienne spirituelle, racée, pleine de feu et de pétulance. Lubitsch nous avait habitués à bien des miracles. En voici un : Greta Garbo de tragédienne s'élance triomphalement sur la trace des actrices gaies, et réussit à concentrer toute l’attention du public, et tout l’intérêt du film sur sa nouvelle incarnation. Le sujet est fort drôle : La transformation d’une envoyée des Soviets à Paris, au contact d’un élégant et subtil aristocrate parisien, et dans l’atmosphère de luxe, de facilité et de plaisir que la capitale offre à une rescapée du paradis soviétique. La mise en scène de Lubitsch est de la meilleure veine, le dialoguc piquant, sardonique, étincelle de fusées et d’insolence. Il réjouira par la caricature. Et Garbo, rajeunie, adorable, évolue dans cette aventure de grand style, entourée à merveille par d’ excellents comédiens, transfuges de Berlin tels : Bressart et Cranaçh, et du fin partenaire qu’est Melvyn Douglas. Nul doute que la version doublée de Ninotchka ne connaisse en France un retentissement considérable. Le film par sa classe, et surtout par son esprit, mérite un large public. drolatique. La musique est vive et populaire. INTERPRETATION. — Alibert chante et joue rondement, avec une souriante bonhomie. Claude May toujours belle, Aimos plein de talent, Marcel Val lée qui a de l’autorité, Sinoël si drôle, sont les principaux meneurs de jeu de ce film pittoresque et nature. Origine : Française. Réalisation : Marcel Paul. Auteurs : Maurice DiamantBerger et Jean Nohain. Collaboration de Souplex et P. Dac. Dialogues : Maurice DiamantBerger et Jeun Nohain. Décorât. : Magniez et Druart. Opérât. : René Gaveau, Colas. Musique : Pierre Zeppilli. Assistant : André Cerf. Interprétation : Coco Aslan, Bailler, A. Bernard, Maily Berry, O’Brddy, Georges Briquet, Robert Burnier, Géo Charley, Pierre Dac, Claude Dauphin, René Dorin, Jacqueline üumonceau, Jaboune-Jean Nohain, J Marsac, Blanche Montel, M. Moreno, R. Navarre, Pérès, Géo Pomel, F. Rauzéna, Jean Rieux, Raymond Souplex, Jane Sourza. Studios : Eclair. Enregistrement : Caméréclair. Montage : Marguerite Beaugé. Production : Charles Bauche et I). P. F. Edition : D. P. F. CARACTERE DU FILM. — Aucun film n’a, depuis longtemps, trusté autant de vedettes célèbres, de comédiens sympathiques. Les Surprises de la Radio est un aimable film divertissant qui, pai le fil d’un gentil scénario-prétexte, nous conduit dans les coulisses d’un grand poste de Radio et nous initie aux principales émissions, nous met « en plein » dans l’atmosphère des variétés de la T. S. F. et nous fait voir les as de la Radio française. Son succès sera vif et mérité. Gaieté, humour. Origine : Française. Réalisation : Elyane Tayar. Auteur : Claude Leivy. Prod. : Films J.-C. Bernard. Edition : D. P. F. Orléans et l 'Orléanais, tels sont les sujets qu’examine ce film documentaire réalisé avec autant de goût que de clarté par Elyane Tayar à qui l’on doit notamment Versailles (en collaboration avec Maurice Cloche) et Clairvivre. La ville, son histoire où s’inscrit l’Histoire de la France, ses monuments, ses paysages, sa cathédrale, ses palais et son vieil Hôtel de Ville (Hôtel Grolleau) cocasserie, nouveauté : voilà ses principales qualités. SCENARIO. — Le village de Coussy-la-Chapelle est passionné de T. S. F. et le garçon coiffeur Coco, amoureux de la fille du fruitier, Jacqueline, fait tous les concours. Il s’ensuit que sous le nom du père de sa dulcinée il gagne un « Beau Dimanche » et que la famille B on temps., Jacqueline en tète, part pour Paris visiter le Poste et entrer dans tous les studios. Nous assistons ainsi à toute la journée radiophonique et voyons et entendons la plupart des émissions drôles avec les as de leurs programmes. Et un mariage à la blague prélude au mariage sérieux de Coco et Jacqueline, et termine l'aventure. TECHNIQUE INTERPRETATION. — La présentation du petit village féru de T. S. F. est habile et la chanson que dit Robert Burnier au début du film habille fort joliment cette évocation d’un petit pays charmant. La suite des sketches est fort bien imaginée, et les sketches eux-mêmes s’imbriquent bien l’un dans l’autre. 11 y en a d’irrésistibles : la « Correction-; nelle», notamment est l’un des mieux venue, l’interview de Pierre Dac et le Quinquette des Chansonniers où paraissent Jane Sourza, Dorin, Souplex, Marsac, Rieux, etc... Tous les participants à ce film, célèbres à la Radio sont également célèbres au cinéma, ou vont le devenir avec ce film où ils témoignent de tant de bonne humeur communicative. Blanche Montel et Claude Dauphin sont remarquables de drôlerie, Armand Bernard, Mady Berry, Jacqueline Dumonceau, Coco Aslan jouent avec esprit la partie romancée. vivent sur l’écran. Nous devons admirer la manière élégante avec laquelle on anime ces pierres séculaires, ainsi que la lumineuse photo et les angles des prises de vues qui donnent la meilleure exposition de chaque chose, de chaque site Mêlant agréablement l’évocation historique, Jeanne d’Arc et les événements dramatiques, avec les promenades sentimentales au long de son fleuve majestueux, Elyane Tayar a fort adroitement donné une note de modernisme à son document, et apporté du pittoresque à ce qui, sans cela, n’eut été qu’une leçon d’archéologie. Orléans Documentaire commenté