La Cinématographie Française (1940)

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pllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll^ = 22' ANNEE = CINE = PRIX t 5 Francs = 1 III un I muni LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (128) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE ^llllllllllilllIIIIIIIIIÜIIIIIIIIIIIÎIIIIIIIII^ | N» 1,121 E § 27 AVRIL 5940 1 ^lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllliilllll Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLE Rédacteur en chef (par intérim) : Lucie DERAIN Téléphoné : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Ftranger : 200 et 250 francs. Le Journal de Guerre français sera projeté régulièrement dans les Cinémas britanniques Ne peut-on rOslemeoter son passaje oblijatoire dons les Cinémas français? Depuis le 8 avril, chaque numéro du Journal de Guerre de la Section Cinématographi que de l’Armée, dont l’animateur est le Lieutenant-Colonel Calvet, est régulièrement projeté dans une cinquantaine de cinémas de Grande-Bretagne, salles d’actualités el salles spécialisées dans la projection de films français. Voilà ee qu’écrit, à propos d’un numéro de ce journal de guerre, M. Campbell Dixon dans le Daily Herald : On a pu s’étonner, dit M. Dixon, du fait qt ne l’Angleterre produisant des films comme Le Lion a des Ailes ou Les Premiers Jours de la Guerre ( The First Days), aucune production comparable réalisée en France n’ait été projetée en Angleterre. La raison est simple : Par suite de l’arrêt de sa production au début des hostilités, la France n’a pu encore nous envoyer aucun documentaire sur la guerre. La seule exception est le Journal de Guerre. Ce document officiel sur l'immense effort de la France en guerre est réalisé par une organisation de 200 éi 300 spécialistes metteurs en scène, scénaristes, ingénieurs de son, opérateurs — et enregistre sur toutes les parties du front, terrestre, aérien et maritime. Aucun événement d’importance n’échappe à l’œil vigilant et bien entraîné de ces techniciens. Le résultat de ce travail, c’est l’établissement d’une documentation de la plus grande videur historique. Les films de la dernière guerre étaient hachés, sans suite, pris au hasard et ne comportaient aucune recherche dans la composition, quelle que soit l’audace des opérateurs qui allaient tourner en première ligne. Le visage de la guerre actuelle pourra être montré à la postérité aussi longtemps que la pellicule aura une durée d'exislence. Après avoir expliqué l’organisation du Service Cinématographique de l’Armée, M. Dixon continue : Le premier film du Journal de Guerre que j'ai vu à Londres en privé, bien que non monté dans sa forme définitive, m’a semblé d’une qualité magnifique. Son authenticité, comme images de la guerre, peut être attestée par le destin tragique de son réalisateur. Un avion allemand avait été descendu dans le No man’s land qui sépare les lignes françaises et allemanres. Le sergent Baudouin, qui dirigeait l'équipe cinématographique du secteur, se précipita pour prendre des vues de l’avion en dépit du danger. Les opérateurs venaient de commencer leur travail quand les Allemands, ne voulant pas qu'un avion peu endommagé tombe entre les mains des Français, ouvrirent un feu d’artillerie. Le sergent Baudouin fut tué, son assistant Rousseaux et l’opérateur , le canonnier Tiquet, grièvement blessés. Au début du film, on peut voir les dernières scènes prises par Baudouin avant sa mort : une section d'infanterie française s’avançant vers les lignes et l’avion allemand et, plus loin, un fantassin examinant celuici au moyen de sa baïonnette. Ce film est remarquable pour ses effets de montage, vues de paysans labourant, soldats alignés, navires, activités variées de la France en guerre, le tout souligné par un commentaire et une musique appropriés. Le film se termine par des vues de mer et de terre avec une silhouette de fermier se détachant sur un ciel crépusculaire — un rappel poignant, non seulement de la valeur artistique des films français que nous admirions tellement en temps de paix, mais aussi de l'amour du sol chez un peuple qui ne demandait rien d’autre que de cultiver son jardin en paix. Récemment, nous avons eu l’occasion d’assister à la projection de plusieurs numéros, présentés par l’infatigable Mlle Bore!. Cela nous a permis d’admirer, dans leur totalité, ces bandes expressives et pleines de vie, photographiées avec autant d’art que de force et de regretter que l’on n’en voie, dans les cinémas, que de trop brefs fragments. Chacun de ces magazines de guerre nous a semblé être un tout complet et d’un intérêt prodigieux. On devrait pouvoir montrer au grand public — et dans tous les cinémas ces témoignages de la grandeur française et de la puissance des armées alliées. Lucie Derain. év Harry Baur et Betty Stockfeld dans la plus jolie scène du film de J. Dréville, d’après Roger Ferdinand, Le Président Haudecœur. Prod. : Iîdic. Distr : Pagnol. Les Compares américaines réduiraient à nn ensemble de cent films leurs importations annuelles en Europe déclare Fred W. LANGE M. Fred W. Lange, Directeur général de Paramount pour l’Europe continentale, vient de rentrer en France, après un séjour de plusieurs semaines aux EtatsUnis. Avant de quitter le sol américain, M. Fred W. Lange a déclaré à la Presse que, dans l’avenir, les compagnies américaines seraient sans doute obligées de limiter leurs importations de films en Europe, peut-être à une centaine, « cela par suite des impôts et taxes énormes pendant et après la guerre ». — Pierre A. Gracie FIELDS et Maurice CHEVALIER tourneront ensemble “ MADEMOISELLE JfARMENTIERES” 11 sc confirme que la plus célèbre des vedettes anglaises de music-hall, et la plus populaire de nos vedettes françaises, soit : Gracie Fields et Maurice Chevalier seront partenaires dans un prochain film francobritannique : Mademoiselle d’Armentières, titre popularisé par une chanson qui fit fureur parmi nos alliés britanniques, lors de la précédente guerre. Montv Banks, réalisateur connu et mari de Gracie Fields, dirigera cette production ! appelée à un grand retentissement.