La Cinématographie Française (1940)

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tTxxxxxxxxxxxxxxxrxinna cine JÊt BRj frTOK&s RAPHIE SE ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ DANS L’EXPLOITATION Le “VOX” de Casablanca sert la propagandejéronautique Dans le vaste vaisseau du Vox eut lieu, au début d’avril, une belle représentation cinématographique consacrée à l’aviation. Devant un public, où les Musulmans étaient assis près des Français et de leurs amis européens, fut projeté un remarquable documentaire fourni par le Service cinématographique du Ministère de l’Air. Son Excellence le Pacha de Casablanca, le Général commandant la Subdivision, le Consul d’Angleterre et de nombreuses hautes personnalités assistaient à cette manifestation placée sous la présidence de M. Bouissy, contrôleur civil, chef de la Région par intérim. Le succès complet de cette matinée, ou plutôt de cette fin d’après-midi, fait honneur aux organisateurs qui eurent d’ailleurs à leur disposition, grâce à la direction du Vox, le cadre le plus vaste et le plus phonogénique qui se puisse trouver. « ...Il n’y a que les films comiques qui soient sûrement productifs ! » Bien sûr, le public demande à se distraire, mais si cela |j doit surprendre, il n’en est pas moins vrai qu’une œuvre telle que La Fin du Jour a produit d’excellents résultats en deux seJ maines à l’Eden. . . Au Pathé, Louise et Elle et Lui, puis Sérénade comptent dans les meilleures recettes; l’Empire me communiI que son résultat le plus probant : Ils étaient Neuf Célibataires, en deux semaines, .l’ai moins de précisions du Majestic, mais nous i, y vîmes La Chevauchée fantastique; Les liants de Hurlevent ; La Charrette fantôme... Toute proportion gardée, en raison des ; grosses difficultés de marche de notre ex REPRISE SERIEUSE I REIMS Les salles rémoises, grâce à une publicité I intelligente et savamment présentée dans ? la presse régionale, en dehors des films de j choix, ont, d’une façon générale, augmenté sérieusement leurs recettes depuis le début de l’hiver. l’Empire (Gaumont). — Ont été projeI tés : Gunga Din, Quels seront les Cinq ?, I Circonstances atténuantes, La Grande Fa1 randole, Le Bateau des Fugitifs, La Tradition de Minuit, La Vallée sans Loi, Elle et Lui, Conflit, Pièges, Les Aveux d’un Espion | nazi. A l’Alhambra (Gaumont). — Citons : S. O. S. Sahara, .Index, Un Fichu Métier, Bach Détective, Je ne suis pas un Lâche, j Amour interdit. Pour garder son Enfant, Les Mains diaboliques, Péché de Jeunesse, 1 Drôle d’Equipe, Fric-Frac, Trois Artilleurs i en Vadrouille. A l’Opéra (Paramount). — De belles productions, telles que : Le Bois sacré, La Brigade sauvage, Invitation au Bonheur, Le “BATTEMENT DE CŒUR” a atteint sa 14e semaine d’exclasivité au Madeleine-Cinéma Depuis la réouverture de la belle salle des boulevards, le Madeleine-Cinéma, un filin français maintient, d’une façon éclatante, le pavillon de la production nationale passon succès ininterrompu : Battement (F’ Cœur, Production Ciné-Alliance. On annonce une quatorzième semaine du film d’Henri Decoin, joué par Danielle Darrieux et Claude Dauphin. Et l’on peut déduire de cette exclusivité sans précédent pour l’époque, qu’un film français de la classe de Battement de Cœur — où la gaieté, le mouvement et la grâce apportent au public un délassement de qualité — est le type même des œuvres à réaliser pour le temps de guerre. Il faudra s’inspirer de cette ploitation, je puis dire que le film de valeur, à sujet sensé, est à une cote excellente. .17. ./. Relier. N. -B. — Certaines salles de seconde vision font preuve d’un « laisser aller » auquel il serait bon de remédier, non pas seulement pour leur propre avantage, mais aussi pour les films qui y passent, gravement dévalués par une mauvaise projection et une sonorité défectueuse. Et surtout, faisons attention aux opérateurs en herbe qui sont les maîtres du spectacle, des copies, des appareils; c’est beaucoup pour la jeunesse ! M. .1. K. Cavalier de l’Ouest, Louise, De Lénine à Hitler, Hôtel Impérial, Le Café du Port, L’Homme du Niger, Sérénade d’ Amour. A l’Eden (MM. Perpère). — Sous forme de permanent : La Route Impériale, L'Ombre qui frappe, Porte-Veine, Ame de Gosse. Espionne de Castille, Les Petites Alliées. The Express fantôme, Le Roi du Bluff, L’Homme à l’Hispano, N’aimer que toi, The Amateur Gentleman, Chevalier du Far West, La Fille de Madame Angot. — M. Dosser. ♦ Gros succès de “ SERENADE et “ DERNIÈRE JEUNESSE ” au Trianon Palace de Toulouse Durant leurs deux semaines d’exclusivité, Sérénade et Dernière Jeunesse ont obtenu au Trianon-Palace un immense succès et fait enregistrer à cette salle des résultats intéressants. Félicitations à M, Pouget, R. B. COURRIER des DIRECTEUR (Réponse à la lettre publiée dans le n° 1119) Nous vous accusons réception de votre lettre du (i courant. Nous ne savons pas si ]>our l’Algérie il existe des conditions spéciales avec la Censure, mais nous vous certifions qu’en France elle n’a aucun droit d’entrer gratuitement dans les salles cinématographiques. Le Commissaire de Police lui, a le droit d'accès et peut se faire présenter les bulletins de censure pour chaque programme. Messieurs, Je viens de lire, dans votre hebdomadaire du 30 mars, l’article intitulé Ni sous-salaire, ni sursalaire dont le contenu m’a intéressé. Je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître à qui je devrai poser la question, à savoir : Si, dans la ville de Troyes (57.00(1 habitants) le salaire que je donne à mon opérateur, 300 francs par semaine de 6 jours de travail, est normal, étant entendu que cet opérateur tourne en matinée et soirée. Réponse : En réponse à votre estimée du 2 courant, la Convention collective concernant les salaires, parue dans notre revue, est applicable aux départements de la Seine, Seine-et-Oisc et Seine-et-Marne. . .Si dans votre région il n’y a pas eu de Convention collective, il n’y a aucun tarif officiel et vous restez maître de hanter de gré à gré avec votre personnel. Toutefois, nous avons vu dans certaines régions — où il n'y avait pas de Conven tion les Prud' hommes prendre comme base, dans un litige, la Convention collective signée à Paris. + Brillante campagne publicitaire des “Variétés” de Toulouse (Siritzky) à l’occasion de la sortie de “ NARCISSE ” Toulouse. — C’est le jeudi 18 avril 1940, qu’a eu lieu aux Variétés, devant une nombreuse assistance, la première représentation de Narcisse. La campagne publicitaire, à l’occasion de la présentation de ce film, fut savamment organisée par le très sympathique directeur des Variétés, M. Rapoport. Plusieurs magasins de la ville avait agrémenté leurs vitrines, de scènes les plus comiques de cette amusante réalisation. Notons également un vaste affichage, ainsi que de multiples pavés dans les journaux. Un fauteuil roulant parcourait les principales artères de la ville, muni d’une pancarte portant le libellé suivant : « J’ai loué mon fauteuil pour Narcisse », cela a vivement intéressé les badauds. En terminant, signalons qu’une matinée gratuite de Narcisse fut organisée pour les blessés et malades militaires des hôpitaux, ainsi que pour les permissionnaires. R, Bruguière. Ch. P. réussite. A NANCY Succès des Films “sérieux” (De notre correspondant particulier.)