La Cinématographie Française (1940)

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10 Exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxa txxxx: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Line Viala, vedette féminine de Café du Port. Film de J. Choux. (C. F. C.). Jacques Constant TERMINE «Dernier Refuge» Interrompu ail début de son tournage, par la guerre, Dernier Refuge, qui est l’adaptation cinématographique du roman de Simenon : Le Locataire, est repris depuis quelques jours aux studios des Buites-Chaumoni par le producteur Vondas. Jacques Constant prépare lu grande scène de la fête d’étudiants, offerte au Docteur Karel, pour sa nomination à un poste important an Laboratoire... Le Docteur Karel, c’est Dalio, aux tempes grises et Elie Laurent, le « Locataire », partagé entre deux femmes, la brune Mireille Dulin, qu’il aime, et la blonde Marie Glorg qui l'aime, c’est Georges Rigaud, dans un rôle nouveau et dramatique d’homme traqué par le remords. Saturnin-Fabre campe un propriétaire de pension aussi fantaisiste qu’i in prévu. Dernier Refuge se termine ]>eu à peu dans l’ atmosphère pittoresque de scènes d’étudiants où l’habile chef-opérateur Bachelet sait varier les angles de prises de vues. René Drouin. « PELOTON D’EXECUTION » Jacques Chabannes, mobilisé, écrit l’adaptation cinématographique du roman de Pierre Nord, Peloton d' Exécution, la suite de 2e Bureau contre Kommandanlur (Terre d’Angoisse). PRISE DE TITRES M. Roger Courteville, auteur du film : La Première Traversée de l’ Amérique du Sud en Automobile, vient de déposer les deux titres de ses nouveaux romans : D. N. B. contre 2e Bureau et 2° Bureau-Marine qu’il a l’intention de porter à l’écran. Avec Marcel Achard en parlant de “Untel Père et Fils ” Je suis allée demander au dramaturge de « Jean de la Lune » et de « La Belle Marinière », de me parler d’ « Untel Père et Fils » dont il est l’auteur. — « Untel Père et Fils » naquit en toute simplicité. Julien Duvivier me dit un jour : Tu n’as pas un sujet de film ? — Je n’avais pas de sujet de film... mais j’avais une pièce : •< Auprès de ma Blonde », que Willemetz devait monter aux BouffesParisiens, et qui ne le fut pas... à cause de la guerre. « Auprès de ma Blonde », eh ! bien, c’est le scénario de «Untel Père et Fils». Seulement, au lieu de dérouler les événements dans l’ordre normal, chronologique du film actuel, ma pièce les redéroulait... à l’envers, partait de 1939 pour revenir en 1870... Au cinéma, l’ordre normal a prévalu... — Nous avons travaillé au scénario avec Julien Duvivier et l’excellent Charles Spaak. Et j’ai écrit, ou plutôt récrit, les dialogues pour le film. — Mais pourquoi tant de différence entre le titre de la pièce et celui du film ? — Ça j’ignore... il y avait même un autre titre : « Les Temps Meilleurs ». Dans « Auprès de ma Blonde », j’avais voulu exprimer le plaisir des hommes à se trouver auprès de leur compagne, dans Sa chaleur du foyer, flamme permanente qui se transmettait de génération en génération... ce thème a trouvé son illustration dans l’œuvre large et forte de Duvivier. Et voilà comment, d’une petite phrase : << Tu n’aurais pas un sujet d« film ?... » ma pièce est devenue un scénario cinématographique... et un film, un grand film : « Untel Père et Fils ». — Une petite indiscrétion avant de vous quitter : les pièces auxquelles vous travaillez, quelles sontelles ? — » La Bagatelle... », dont l’action commence avant la guerre et se continue de nos jours..., et « Sainte-Russie » pour Alexandre Korda qui doit la monter à Londres... — Peut-être cela deviendra-t-il du cinéma ? — Peut-être; du cinéma, j’en fais... en ce moment pour le film de Marc Ailégret : « Parade en Sept Nuits. Trois Sketches : un sketch policier, un sketch « poétique » et un sketch réaliste. Lucie Dcrain. Bernard Lancret est un délicieux Schubert dans Sérénade, film de J. Boj'er. (Astra Paris Film). ON A PRESENTE UN FILM SUR LE PORTUGAL Le secrétariat de la Propagande Nationale do Portugal vient de réaliser un film de court métrage ayant pour litre : Huit Siècles d’Histoire. C’est une rétrospective rapide de la fondation et des conquêtes de l’Empire portugais de 1139 à lülO. Nous voyons défiler successivement les monuments les plus frappants de l’Histoire lusitanienne. Et tout d’abord, Guimaraes, la ville d’Alfonso Henriques, premier roi de Portugal el petit-lils de Robert le Pieux. Puis Leiria et son Château-Fort, Batailla et ses chapelles inachevées, Alcobaça et le tombeau d’Henri le Navigateur Tomar et ses cloîtres en dentelles de pierre... Une rapide évocation du Marquis de Pombal, le célébré reconstructeur de Lisbonne après le tremblement de terre de 1755 et nous sautons sans transition dans l’Exposition du VIIIe Centenaire, dont l’on prépare fiévreusement l’inauguration pour le mois de juin. Quelques vues de la Section coloniale, la maquette, et nous voici de retour en France de nouveau chargé d’images. Réalisation de M. Augusto Fraga, qui n’a pas montré grande originalité dans les angles de prises de vues. Mais, si le sujet méritait mieux, il n’en est pas moins intéressa lit. Le texte français de M. Raymond Warnier, directeur de l’Institut Français à Lisbonne, est parfait. — G. d’A. PUBLICITE DU METROPOLITAIN Département Cinémas L. PERTUS 3, rue Duperré, Paris (9 ) de 9 heures à 14 heures : Trinité 15-14 de 14 heures à 24 heures : Roquette 30-12 Lucien Raroux entouré de nombreux gosses dans Le Feu de Paille, de J. Benoît-Lévy, qui sorl cette semaine au Paramount. OC. F. C.).