La Cinématographie Française (1940)

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II ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA PHOTOGRAPHIE DES COULEURS Le Bulletin Philips de février 1940 comporte une étude très poussée des procédés de couleurs additives. On sait que ceux-ci, qui avaient donné de grands espoirs, semblent devoir être abandonnés pour ceux relevant du système soustractif. Kremer, auteur de l’article, donne un aperçu du mécanisme de perception des couleurs. Ensuite, il indique pourquoi le système soustractif, dans lequel le blanc est généré, fait que la lumière blanche conserve toute son intensité. Dans les systèmes additifs, la lumière blanche, qui est constituée par le mélange de trois couleurs, n’a que 1/3 de son intensité. Ceci explique que les procédés soustractifs aient la faveur des techniciens pour l’exploitation où il est difficile de perdre de la lumière. Cependant, la méthode additive a l’avantage, car elle est moins sujette aux erreurs de reproduction des couleurs et le procédé le plus compliqué de cette classe est bien plus simple que le moins délicat des soustractifs. L’article mentionné donne le schéma des courbes de transmissions utilisées, les corrections à apporter pour l’obtention finale d’un diapositif qui reproduise aussi fidèlement que possible les couleurs photographiées. Le Bulletin S.M.P.E., janvier 1940, donne un rapport du comité d’éclairage en studio. Cette élude intéresse les cas comparés de prises de vues en noir et en couleurs aux studios Paramount. Les niveaux d’éclairement vont, en général, pour le noir et blanc, de 75 à 150 (pieds bougies). Avec le procédé technicolor, on atteint souvent de 250 à 500 (pieus bougies), le niveau moyen étant de 150 à 400. La grande différence existant entre le noir et le blanc, est que pour la couleur, 1 faut toujours éclairer les parties les moins éclairées pour que l’impression de couleurs du sujet soit perceptible; sans celte précaution, les ombres ne donnent pas la perception de la couleur réelle. En couleur, il n’est pas utile comme en noir et blanc d’éclairer les plans arrières aussi intensément pour obtenir l’effet du décollement qui suggère la perspective. L’emploi de la cellule photoélectrique, très recommandable, exige une assez grande expérience et un placement judicieux de cette dernière. A. -P. B. NE JOUEZ PAS avec les RISQUES D’INCENDIE DANS VOTRE CABINE INSTALLEZ DES VOLETS AUTOMATIQUES SECURITE ABSOLUE Exigezles de votre Installateur R. AYL1MER, INGÉNIEUR-CONSTRUCTEUR 22, Rue Château-Landon, PARIS X* Aperçus techniques sur “PINOCCHIO” Le film de Walt Disney est tiré du folklore italien; les aventures de cette marionnette sont exposées en 300. 000 dessins. Certains personnages furent préalablement sculptés et décorés. Les dessinateurs travaillent souvent face à un miroir; ils peuvent ainsi mieux saisir les jeux de physionomie qu’ils miment et reportent sur papier. Un opuscule porte mention des travaux de transparence, de musique, du schéma musical, de la longueur des mots, des intervalles entre les mots, choses indispensables au décorateur. Un grand soin est apporté au choix et à la fabrication des couleurs. Dans Pinocchio, les couleurs sont, parait-il, plus douces, moins saturées qu’elles ne l’étaient dans les films précédents. Pour que les marines et les effets de ciel soient parfaits, on a confié la réalisation de l’eau et des nuages à un groupe d’artistes spécialisés. Pour la réalisation du film, une nouvelle caméra : « Multiplane » (précédemment dé crite ici) a été mise en service; son prix est de 3.300.000 francs. Les voix des deux principaux personnages, Pinocchio et Jiminy Cricket, sont celles de Dickie Jones et Cliff Edward. Suit un historique du dessin animé dans lequel le premier carton mentionné est celui de Stuart Blackson Humorous Phases of Funny Faces 1906, vient ensuite Fantasmagorie el Drame chez les Fantoches d’Emile Cohl 1907. A dire vrai, W. Disney doit savoir que les premiers travaux de Cohl sont antérieurs à celle date, mais à nouveau nous constatons qu'il évite de faire mention de ce fait. Le Photoplay Studies, duquel nous extrayons les détails ci-dessus mentionnés, les fait suivre d’un recueil de questions à poser aux enfants des écoles qui verront le film. A titre indicatif, on cite une série de références sur ce dessin animé; voici les principales : Time Jannary, octobre 1935; New York Herald Tribune, octobre 1930; Good Housekeepiny , octobre et novembre 1939; .4 Short History of animation ; The Cartoon paru dans The Muséum of Modem Art Library; How to Appreciate Motion Pictures, paru dans Screen Guide, Janvier 1940. L'IMPimCATION DES SONS INSTRUMENTAUX Les laboratoires Philips viennent de publier, février 1941), une très intéressante élude de Vermeulen, où l’auteur expose comment il est possible d’auymenter le volume de son d'un violon solo, par rapport à son orchestre d'accompagnement. En dehors de la question du timbre, on prétend que les violons de Stradivarius et Guarnerius atteignaient un volume supérieur à ceux d’aujourd'hui. Cela serait-il que ce ne serait pas suffisant aujourd’hui, car notre musique, à cette époque, était la musique de chambre et n’était, en dehors de cela, qu’utilisée dans des églises résonnantes. Aujourd'hui, on dispose de bien d’autres instruments que ceux connus au XVI' et X VII" siècle et tes concerts sont souvent écoutés dans des espaces énormes, il s’ensuit qu'il serait intéressant d’aider le soliste de violon à se faire mieux entendre. La solution réside dans l'emploi d'un pick-up spécial placé à un endroit bien déterminé du chevalet. Ce pick-up est un cristld piézo-électrique. Les vibrations captées sont transmises à des haut-parleurs (de 6 à 10 violons). Bien que de sérieuses objections, faites pair Vermeulen lui-même, puissent être soulevées, les résultats obtenus n’en sont pas moins très intéressants. Ils soid d’ailleurs poursuivis. ♦ RÉPERTOIRE des microphones américains 1 " Micros par cristal-piezzo : American Micro C° 1 modèle Astatic Micro Laboratory 5 Brush Développement C" 6 Shure Bros 6 Sundt Engineering G" 1 Tibbetts Laboratories 2 Turner C° 3 — Universal Micro C” 1 2 Microphones dynamiques American Micro Cn 5 Astatic Micro Laboratory 1 Carrier Micro C" 1 — B. C. A. M.F.G. C" 2 Shure Bros 0 South Bend Micro C° 1 Transducer Laboratories 1 Turner C" 3 Universal Micro C” 1 Western Electric C" 2 3 Micros Vélocité Ampérite C° 10 Bruno Laboratories 5 Carrier Micro C” 1 Electro Voice M.F.G 2 R. C. A. M.F.G 3 South Bend Micro C° 1 Universal Micro C" 2 — .