La Cinématographie Française (1940)

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CHASSE GARDEE Plllllllll!llllllllllllllllllllllllllllllllll| Ü 22' ANNÉE g = PRIX » 5 Francs | il Mil IIIIIII LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. CIME RAPME I M® 3.122 g = 4 MA! 1 940 1 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiüiirË Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef (par intérim) : Lucie DERAIN Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. M.-G.-M. programme six documentaires français Six parmi les meilleurs films documentaires français, réalisés à l’occasion de l’Exposition de New York, ont été pris en programmation par M.-G.-M. en Amérique. Ce sont : « Mission de la France » (Ichac et Ruffin), « La Cité Universitaire » (R. Guy-Grand), « Profil de la France » (Abel Gance et Jean Tedesco), « Neiges de France » (Ichac), « Artères de la France » (Jean Epstein). Enfin « Chartres », de Vigneau, qui reçut à la dernière Biennale de Venise un accueil très flatteur. Il est intéressant que ces films, qui offrent une haute valeur de propagande française, non seulement touristique, mais générale, soient présentés largement au public d’Oufre-Atlantique. P. M. Viviane Romance, troublante héroïne de Angélica, film de Jean Choux. Prod. : Scaléra. Distr. : Discina. Les Opérateurs français du Service Cinématographique de l'Armée à l’honneur Toute la Presse a relaté le courage tranquille des opérateurs du S. G. A. qui, filmant l’attaque allemande sur Namsos, tinrent jusqu’au bout dans le clocher de l’église, seul bastion intact de la ville en ruines, et prirent toutes les phases du bombarde>. ment « diabolique » des Allemands. Leur refuge, atteint à son tour, les pierres tombant autour d’eux, iis terminèrent leurs prises de vues et ne descendirent que bien plus tard. Aucun d’eux ne fut blessé, et leurs films demeurèrent intacts. Joignons-nous à la Presse quotidienne pour rendre hommage à ces serviteurs de la France qui continuent, sous les obus, leur dur métier de chasseurs d’images. Réformes purement cérébrales... Nous avons tous lu, dans les récents numéros de la Cinémato, les fort judicieuses réformes préconisées par M. Paulvé, ainsi que les observations que M. Vandal, Président de la Chambre Syndicale des Producteurs Français, nous a donné à insérer à leur sujet. Il est une chose qu’il sera peut-être utile de rappeler à l’occasion de ce débat. Par décret, en date du 29 juillet 1939, publié au Journal Officiel du 3 août 1939, signé Albert Lebrun, Edouard Daladier et Paul Reyrtaud (ces deux très honorables signataires étant chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de ce décret) il a été institué : 1 0 La déclaration officielle des billets d’entrée dans les salles de spectacles ; 2° Un échange d’informations sur les résultats des recettes entre les agents des Finances, les sociétés d’Auteurs et un Organisme central professionnel de Contrôle et de Statistique de l’Industrie cinématographique dont le décret spécifie et encourage la création. Sans aller Quai Voltaire chercher le Journal Officiel du 3 août, on trouvera le texte intégral du décret en question dans la Cinémato du 5 août 39. Chacun peut donc lire aisément et se demander comme moi : Pourquoi les Producteurs et les Distributeurs n’ont-ils pas encore créé l 'organisme central professionnel que leur demande l’Etat ? Pourquoi continuer à discuter puisque la question est résolue dans son principe officiel et qu’il n’y a plus, depuis l’avant-guerre même, qu’à agir ? Paul Auguste H. LA PRODUCTION PEUT-ELLE ORGANISER SES CADRES DE GUERRE ? A propos du décret ministériel sur les congés professionnels Rappelons le texte de la décision ministérielle N 210074 I A.S./F.M.A. qui prescrit qu’à partir du 1er mai il ne sera plus accordé de nouvelles « mises en affectation spéciale ». Cette mesure sera compensée par la mise en vigueur du système des « congés professionnels » aux officiers, sousofficiers et hommes de troupe des réserves permettant de reprendre, pendant une courte durée, leur activité professionnelle, lorsque cette activité doit permettre de faire face à un besoin temporaire dans un domaine touchant aux intérêts immédiats de l’Economie Nationale. La durée de chaque congé professionnel ne peut dépasser deux mois... ' * : *_* Mais quel peut être son emploi, dans la mesure où le Cinéma français sera considéré comme « domaine touchant aux intérêts immédiats de l’Economie Nationale ? » Pour certaines branches de la Production, deux mois seront largement nécessaires... je veux dire pour les interprètes, vedettes, seconds rôles et figuration... je veux dire aussi : opérateurs de prises de vues, chefs ou cameramen, ingénieurs du son, soundmen... qui, tous, ne travaillent que durant le temps précis des prises de vues. Or, un film ne dure guère plus de six à huit semaines de prises de vues extérieurs compris, sauf quelques cas exceptionnels, du type de « Untel Père et Fils ». Maïs le metteur en scène devra-t-il se résigner à n’être que le directeur des prises de vues, sans avoir l’avantage de collaborer au découpage du scénario, sans pouvoir préparer son travail, ni choisir sa troupe et ses collaborateurs,