La Cinématographie Française (1940)

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16 ♦ ♦♦♦♦ cxxxxxxxxxx: xxxxxj cime RAPHiE s^: rXYYYYXXXXXXXXXXXXXXXm ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS De Mayerling à Sarajevo Drame historique (G) Le Grand Canyon du Verdon JEAN BOYER TOURNE « L’ACROBATE » AVEC FERNAWDEL A NICE (De notre correspondant particulier.) Nice. — Jean Boyer vient de donner le premier tour de manivelle de son nouveau film, L’Acrobate, aux studios de la Victorine. Fernandel en est la grande vedette. Le scénario est de Jean Guitton et les dialogues d’Yves Mirande. Jean Boyer assure la mise en scène avec la collaboration de Lucien Callamand, assistant et de Tanière régisseur général. M. Harispuru est le directeur de production. L'interprétation, outre Fernandel, comprend Jean Tissier, Carpentier, Thérèse Dorny. Gaby Wagner, Flament, Dechamps, Paulette Berger. Le film sera entièrement réalisé, intérieurs et extérieurs, ci Nice. — Ed. E. ON ANNONCE Vous n’en avez plus pour longtemps. Jacques Feyder, de qui l’on \ va, enfin, présenter La Loi du Nord, dont le montage est achevé, travaille avec Bernard Zirnmer à son prochain film, une comédie gaie. Françoise Rosay en sera l'une des vedettes. iVlon Curé chez les Pauvres. Le joyeux Bach, qui joua déjà l’abbé Pellegrin dans Mon Curé chez les Riches, a été engagé par D.U.C. pour interpréter le curé philosophe et bonhomme dans Mon Curé chez les Pauvres, de Clément Vautel et André de Lorde. Ils se sont rencontrés dans l’Eau. Tel est le titre d’un scénario qp’ écrivent Hugo Haas, acteur et réalisateur tchèque et Guido Freud, neveu du célèbre professeur. A PROPOS DU SALON DE LA FRANCE D’OUTRE-MER Nous apprenons qu’à l’occasion du IIe Salon de la France d’Outre-Mer, qui s’est ouvert jeudi 2 mai au Grand-Palais, la Revue des Troupes Coloniales, organe officiel du Ministère de la Défense Nationale, édite un numéro spécial à mettre en lumière, avec des documents inédits d’un grand intérêt, la part constructive qu’ont prise les Troupes coloniales à l’action colonisatrice de la France. Origine : Française. Réalisation : Max Ophiils. Auteurs : Ziickmayer et Marcelle Maurette. Dialogues : Marcelle Maurette. A. -P. Antoine, Jacques Natanson. Décorateur : Jean d'Eaubonne. Opérateurs : Curt Courant, Robert Le Fèbvre, Otto Heller, J. Mercanton, yiguier, Nateau. Musique : Oscar Straus. Assistants : J. Faurez, J. -P. Dreyfus. Interprétation : Edwige Feuillère, John Lodge, Jean Worms, Aimé Clariond, Gabrielle Dorziat, Gaston Dubosc, Marcel André, Debucourt, Henri Bosc, Sylvain Itkine, Aimos, Colette Régis, Jacqueline Marsan, Florencie. Studios : Eclair et Billancourt. Ersregistr. : Caméréclair 39. Ingénieur du son : Yvonnet. Production : B. V .P. -Franc aiseEugène Tuscherer. Edition : C. F. Lux. CARACTERE DU FILM. — Est-ce un nouveau Mayerling? Le public en jugera. En tout cas, c’est une œuvre délicate et racée, pleine de tact. Serrant d’assez près l’hispoire de Parchiduc assassiné à Sarajevo et de son épouse morganatique Sophie Chotek, Max Ophüls et ses scénaristes ont composé un roman d’amour mélancolique et beau, aux épisodes passionnants, et qui se suit sans perdre haleine. Par sa richesse décorative, sa qualité photographique, ses costumes, son « ambiance » Europe Centrale bien évoquée. De Mayerling à Sarajevo est, à la fois, une œuvre d’art et un grand spectacle. SCENARIO. — Héritier de la Couronne des Habsbourg/, François-Ferdinand d’ Autriche, Bourbon d'Este, neveu de FrançoisJoseph, revient d'un voyage en Egypte plein d'idées émancipatrices et généreuses. Son ennemi, le Prince Montenuevo, le fait expédier comme « commis-voyageur » de l’Autriche aux multiples protectorats. Au cours d’une visite à Brunn, il devient amoureux de la Comtesse tchèque, Sophie Chotek qu’il aimera jusqu’à la mort, dont il fera son épouse morganatique — ne pouvant en faire une Archiduchesse — et qui l’accompagnera le 28 juin 1914 à Sarajevo, mourant assassinée en même tem/>s que lui par l’étudiant Gavrilo Princip. TECHNIQUE. — Max Ophüls a présenté chacun de ses personnages dans le décor, la scène, l’entourage le peignant le | mieux. Ainsi Montenuevo, âme damnée des Habsbourg, que l’on coiffe et habille tandis qu’il dicte la prose des journalistes... ainsi François Joseph humiliant son héritier au cours d’une partie de chasse... ainsi François-Ferdinand vivant son premier rêve d’amour sous la statue affreuse et dominatrice de son impérial oncle... Sophie Chotek est, dans toutes ses apparitions, nuancée de grâce et d’élégance altière. Merveilleux décors de style et d’apparat. Quelques scènes extérieures, notamment l’arrivée à Sarajevo et l’attentat ajoutent air, lumière et vraisemblance. Le scénario est bien composé, dramatique et le dialogue nerveux et dur à souhait. Musique expressive et « viennoise » d’Oscar Straus. INTERPRETATION. — Sophie Chotek idéalisée, plus belle que ne le fut la malheureuse victime des Habsbourg, Edwige Feuillère est amante épouse et mère avec une diversité de nuances admirable. John Lodge a la distinction et l’émotion de l’archiduc, un peu guindé toutefois. Incisives silhouettes fortes et sensibles : Gabrielle Dor Fllm en Ccul.urs Format I 6 m, m Réalisateurs : Bernard et Geneviève de Colmont. En marge du film de Roger Verdier : La Croisière sauvage , Bernard de Colmont et sa femme ont pris ce petit film sur les incidents du voyage par canoë dans le canyon du sauvage Verdon. Avouons-le, les couleurs sont admirables, et, dirai-je, mieux venues encore que dans les films cités ailleurs. Très belle lumière, avec des dégradés réussis. On peut dire que ce procédé d’enregistrement direct des couleurs sur Kodachrome 16 mm. dépasse en vérité, en naturel, en netteté sélective, le procédé Technicolor. ziat, Aimé Clariond, remarquable Montenuevo, Debucourt, la pittoresque Colette Régis, Jean Worms qui est François-Joseph, pas assez vieilli toutefois, et le charmant Aimos en domestique fidèle...