La Cinématographie Française (1940)

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■0 CINE FR R/VPH1E SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 A TRAVERS LE MONDE HONGRIE Les Allemands tentent de submerger le Marché Hongrois (l)t’ notre correspondant particulier.) On dit qu’il y aura une petite interruption dans la production hongroise de lilms, mais on espère que les efforts entrepris en cette matière par les responsables, pour éviter. ce danger, auront un succès de dernière heure. Cette mesure est due au fait que le studio de la Hunnia, qui a un caractère officiel, a suspendu tous ses crédits et que, par conséquent, les productions ne peuvent s’installer au studio que dans le cas où elles ont donné toutes les garanties financières nécessaires à la production d’un film. Les dépenses d’un film hongrois étaient jusqu’ici à peu près calculées comme suit : Pengos Crédit comptant cca 40.000 Crédit de la Hunnia 20.000 Matières premières et le laboratoire cca 30.000 Pellicule vierge et développement. 20.000 S’il n’y avait pas de capital privé, quelques cinémas pourraient donner 110.000 De cette manière, on avait reçu environ 110.000 pengos et c’était à peu près assez pour produire un film hongrois. Ce crédit était naturellement quelquefois dépassé et dans ce cas, l’utilisation du film se concentrait dans une seule main. Le fait que la Hunnia ait enlevé le crédit amène naturellement des ennuis aux producteurs. Mais on considère l’importance nationale du film hongrois, on espère que le travail de la Hunnia ne sera pas suspendu. Dans l’autre studio de Budapest, appartenant au Magyar Film Iroda (Bureau du Film Hongrois), on a tourné un film dont le sujet traite de la vie d’Elisabeth de Habsbourg. Ce film a été terminé vers la fin d’avril. Entre la Hunnia et le Bureau du Film Hongrois, il y a un arrangement selon lequel ce dernier ne peut pas produire plus (le sept films dans une saison, quoiqu’il puisse produire éventuellement 11, 12 films. Mais on continue les négociations pour augmenter ce contingent afin que les producteurs, qui n’ont pas obtenu un plateau à la Hunnia, puissent travailler chez Magyar Film Iroda. : * * * Une ressource très importante pour le film hongrois est la Carte de censure. Ceux qui tournent un film hongrois reçoivent — dans le cas où la censure considère le film comme pro jetable — cinq cartes de censure pour chaque film hongrois. Les producteurs hongrois vendent ces cartes de censure aux importateurs car on doit délivrer pour chaque film étranger 2.000 pen goes comptant ou bien une carte de censure. Le prix d'une carte de censure était — il y a encore quelques semaines — cca pengoes 1.800 et seulement dans le dernier temps « le cours » s’était abaissé grâce à l’arrangement passé entre la Hongrie et l’Allemagne concernant leurs cinémas respectifs. La U.F.A. avait reçu cinquante cartes de censure pour une importation de cinquante U.F.A. -films, et une autre firme allemande avait également reçu un nombre important de cartes de censure. Pour les films allemands, la présentation d’une carte de censure était donc une pure formalité. L’U.F.A., récemment, a offert d’acheter de nombreuses cartes aux importateurs. Cette offre considérable a fait baisser le prix des cartes de censure à 1.200 pengoes. De cette manière, on a causé un dommage très élevé aux producteurs de films. A ce sujet, une réclamation a été présentée au ministère des Affaires Intérieures où elle est en voie d’examen. Les producteurs hongrois de films ont eu une autre surprise encore. La Tobis exige une licence d’environ 350 pengos pour chaque film hongrois exporté en Yougoslavie et en Bulgarie, d’une part sur les nouveaux contrats, d’autre part sur les contrats du passé. C’est ça surtout qui a suscité l’indignation générale. * * * C’est la première fois que l’on ne donne pas de première de films français. La semaine des «premières», qui commence le 28 mars et finit le 4 avril, s’est écoulée sans film français. Les films américains dominent. Cette semaine ont figuré six films américains, deux hongrois et un allemand sur le programme des cinémas de premières. Le rapport spécial de la Chambre des Distributeurs a donné l’autorisation d’achat de plusieurs films français. Rappel immédiat a été présenté avec grand succès aux cinématographistes hongrois qui espèrent présenter ce film au public. — Andor Lajta. ♦ Difficultés américaines en Australie Nous apprenons par une revue américaine que l’Australie envisagerait de geler 50 % des recettes américaines. On pense que l’Amérique envisagerait des moyens commodes d’utiliser ces capitaux bloqués dans une production australienne bon marché. Une scène de Sur le Plancher des Vaches, film de P. -J. Dueis avec Noël-Noël et Raymond Cordy. (Prod. : Badalo. Distr. : S.E ,L.F.) Quelques détails sur le journal suisse d'actualités filmées La Gazette de Lausanne a publié, récemment, un intéressant article au sujet du futur Ciné-Journal Suisse. En premier lieu, les salles s’engageront à passer, chaque semai ! ne, les nouvelles actualités par le jeu d’un arrêté urgent du Conseil Fédéral qui entre en vigueur le 1er mai 1940. Ce Ciné-Journal Suisse complétera le journal constitué d’ac J tualités étrangères, et devra mesurer environ 100 mètres. La Communauté « Pro-Helve ; tia » assure une subvention annuelle de ; 30.000 francs suisses à fonds perdus, plus une garantie de 20.000 francs pour couvrir I un déficit éventuel. Naturellement, la subvention de « ProIlclvétia » sera déduite de la somme à verser par les loueurs qui sera prise, en partie, | sur les taxes d’importation actuellement prélevées sur les actualités étrangères. Le surplus sera couvert par une hausse de 1 fr. 50 par kilog de la taxe d’importation. Chaque cinéma n’aura, en fait, que 65 fr. à payer, la copie revenant à 125 francs environ. Comme chaque copie sera projetée ! successivement dans sept cinémas, la salle, [ qui projette en première semaine, ne payera en réalité que 25 à 30 francs, et les petits cinémas pourront même recevoir ces actualités gratuitement. La direction du Journal Filmé Suisse sera confiée à un rédacteur en chef qui en sera responsable vis-à-vis de la Chambre Suisse du Cinéma. Un producteur suisse de films en assurera la réalisation technique et, dans la mesure du possible, la main-d’œuvre res ; tera strictement suisse. L’organe contrôleur supérieur sera donc la Chambre Suisse, ce J qui est d’une garantie parfaite, tant pour la f qualité technique et artistique des numéros jl du Ciné-Journal Suisse, que pour le choix des sujets traités. On prévoit l’édition de versions françai 'H se, allemande et italienne. Souhaitons donc bonne chance et vie ac fl tive aux actualités suisses qui vont donner ; un nouvel organe de propagande à la grande République Fédérale Helvétique. Jacques Poulin.