La Cinématographie Française (1940)

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15 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE A MARSEILLE Élection du Bureau de la Chambre Syndicale de Marseille et du Sud-Est Au cours de I’ Assemblée Statutaire du 29 avril 1940, M. Guy Maïa, Président sortant , a fait part à ses collègues de sa décision de n’accepter aucun nouveau mandat et de se retirer de la Chambre Syndicale, pour se consacrer plus activement à ses occupations d’ animateur du cinéma, tant dans la distribution que dans V exploitation. M. Guy Maïa ayant maintenu sa détermination en dépit de toutes les sollicitations de ses collègues, la Chambre Syndicale n’a pu que lui en donner acte. Le secrétaire général, prenant la parole au nom de ses collègues, a exprimé à M. Guy Maïa, les profonds regrets de tous et leurs vifs remerciements pour le travail accompli au cours des trois dernières années. Aussitôt après l’élection des membres du Conseil d’ Administration pour l’exercice 1940-1941, le Conseil s’est réuni pour procéder à l’élection de son bureau qui est ainsi constitué : Président : M. Rachet (Midi-Cinéma-Location), Indépendant. Vice-Présidents : M. Provençal ( Pathé Consortium Cinéma), Agences Multiples; M. Caillai ( Etablissements Radius), Indépendant. Secrétaire général ; M. Letohic ( Columbia Films), Agences Multiples. Secrétaire adjoint : M. Worms (Films W or ms), In d é pendant. Trésorier : M. Praz ( Etoile Films), Agence Multiples. Conseillers: M. Mncchielli (Cyrnos Films), Indépendant. M. Paulet ( Artistes Associés), Agences Multiples. A ROUEN Bonnes Recettes à Rouen avec les MUSICIENS DU CIEL LES CONQUÉRANTS 2 BUREAU CONTRE KOMMANDANTUR La plus belle salle de cette ville, le Normandy, cpie dirige M. Clément Leroy, a donné successivement, au cours de ces trois dernières semaines : Dernière Jeunesse, dont certains extérieurs avaient été justement tournés à Rouen, Les Musiciens du Ciel et Marie-Antoinette, ce dernier en version doublée. La première de Les Musiciens du Ciel a été consacrée à un gala de charité, au profit de diverses œuvres de guerre. Le film a été fort apprécié et sa carrière excellente. \ l’E'den, après Sérénade, projeté pendant deux semaines, on a pu voir Fernandel dans L’Héritier des Mondé sir, puis Un Fichu Métier et, enfin, le grand film américain en couleurs Les Conquérants, dont la première a été également l’objet d’un gala de charité. Après une reprise de L’Appel du Silence, le Cinédit a donné avec beaucoup de succès Deuxième Bureau contre Kammandantur (Terre d’Angoisse). L’Omnia-Pathé a donné de son côté L’Homme qui cherche la Vérité, puis la semaine suivante Le Paradis des Voleurs. Signalons les versions originales présentées chaque jour au Studio 34, et à l’OmniaPathé: Des Hommes sont nés et Snow White (Blanche Neige) au Cinédit, L’Invincible Armada et Blossom Time à l’Omnia. En général, les recettes se maintiennent à Rouen et, vu la qualité de la production présentée, sont souvent supérieures à celles de l’année dernière. — Ex. LE HAVRE Une Nouvelle Salle : LE REX L’Assemblée générale statutaire de la Chambre Syndicale des Distributeurs de tiims de Marseille et du Sud-Est Le 29 avril 1940, la Chambre Syndicale des Distributeurs de Marseille et du Sud-Est a tenu son Assemblée Statutaire. Le secrétaire général, Jean Caillol, lut le procès-verbal dont nous extrayons les passages principaux : M. Caillol rend hommage aux membres de l’Association décédés : Félix Méric, Grandey, Marius Castel, puis il adresse, au nom de tous les membres, le salut de l’Assemblée aux camarades mobilisés et aux directeurs, leurs clients et amis. Après avoir fait remarquer que cette Assemblée était la première que la Chambre Syndicale des Distributeurs tenait dans ses locaux personnels, en plein boulevard de Longeliamp, le secrétaire rappela le travail des commissions permanentes depuis le 13 février 1939, au cours de treize mois particulièrement difficiles, du fait de la menace de guerre, puis des hostilités. Divers cas importants ont été, au cours de cet exercice, examinés par la Chambre Syndicale et souvent résolus à la complète satisfaction de tous, notamment la fixation du mode d’expédition et du règlement de films aux exploitants, le maintien des contrats antérieurs à la guerre et les réserves à mentionner sur les nouveaux contrats; la question des films censurés, les heures de travail dans les agences, enfin le contrôle des salles fermées pour cause de guerre... On évoqua le lourd travail du reclassement des salles de la région et le recensement de leurs possibilités de rendement réelles aujourd’hui : travail de mise à jour et d’une incontestable urgence commerciale. L’Assemblée Statutaire est saisie de questions purement de solidarité, notamment le Colis de Noël substantiel adressé aux adhérents mobilisés. Le Conseil de Mutuelle du Spectacle a voté l’octroi d’une somme de 4.000 francs à répartir parmi les mobilisés de la Chambre Syndicale. L’Assemblée enregistra, enfin, la démission de son président, M. Guy Maïa que M. Rachet a remplacé au cours du renouvellement du bureau. Elle adressa à M. Maïa l’expression de ses affectueux regrets et salua sympathiquement le nouveau président qui a toute l’estime de la Corporation de Marseille et du Sud-Est. DESODORISEZ et PARFUMEZ vos SALLES avec r ESSENCE CONCENTRÉE REGEFRIN (TOUS LES PARFUMS LES PLUS FINS) LE MEILLEUR MARCHÉ A L’USAGE PRIX COURANT SUR DEMANDE ETTS REGEFRIN, 12, Rue d'Anjou, PARIS (81 Tél : ANJOU 04-80 (6 lignes) L’exploitation cinématographique havraise a repris depuis cinq mois une vitalité qui, sans atteindre par ses résultats les moyennes du temps de paix, permet cependant aux directeurs d’attendre avec confiance l’issue de la guerre. Certes, le manque de films français nouveaux a obligé parfois des salles de premières visions à effectuer des reprises d’ailleurs heureusement choisies dans l’ensemble; mais, depuis un certain nombre de semaines, nous avons pu apprécier, comme par le passé, une suite normale de présentations de qualité. L’OUVERTURE DU « REX » M. et Mme Chassain, déjà propriétaires de trois salles havraises, n’ont pas craint d’ouvrir un nouvel établissement au cours du mois d’octobre dernier. / Le Rex — tel est le nom de cette salle — devait être inauguré au début de septembre 1939. Tout était prêt pour cette inauguration quand la guerre éclata. Et la magnifique salle de 1.350 places, édifiée au cœur de l’un des quartiers les plus commerçants du Havre, et dotée des plus moderne perfectionnements tant pour le confort des spectateurs que pour l’équipement de la cabine, garda ses portes closes. Mais dans le courant d’octobre ce fut l’ouverture. Utilisant l’heureuse formule de l’union des spectacles cinématographiques avec les représentations théâtrales et de music-hall que permet une scène parfaitement équipée, les propriétaires du Rex ont composé depuis lors des programmes variés qui ont valu au nouvel établissement une vogue justifiée, notamment Le Bois sacré, Les Hauts de Hurlevent, Monsieur Brotonneau, La Chevauchée fantastique. UN DEUIL Au cours de cette saison d’hiver, la corporation cinématographique havraise a perdu un de ses membres les plus estimés. M. Georges Chometon, propriétaire avec son beau-frère, M. Noblet, du cinéma Normandy, qu’ils ont fait édifier il y a quelques années, est décédé après une longue maladie. M. Chometon, très connu au Havre, avait donné à son établissement une impulsion très heureuse et rapidement le Normandy prit place parmi les meilleures salles de notre ville. — Marcel Lagneaux.