La Cinématographie Française (1940)

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22 £xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx:i frOTKis RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Une Fausse Alerte Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Jacques de Baroncelli. Auteur : Michel Duran. Dialogues : Michel Duran. Décorateurs : Lourié et Duquesne. Opérateurs : Bachelet, Portier, Janvier, Bassinger. Musique : Wal-Berg et Vincent Scotto. Assistant : Charles Barrois. Interprétation : Lucien Baroux, Joséphine Baker, Gabrielle Dorziat, Jean Tissier, Saturnin-Fabre, Micheline Presle, Marguerite Pierry, Marcelle Monthil, Aimos, Palmyre Levasseur, Y. Denniau, Georges M archal. Studios : François-P''. Enregistrement : W. E Img. du son : Gérardot. Montage : Guilbert, Bonnin et Habib. Production : Flag. Dir. de prod. : S. Schiffrin. Edition : S.E.D.I.F. CARACTERE DU FILM. — Les petits inconvénients des civils au début de cette guerre sont exposés dans cette comédie agréable et bon entant où alternent le sentiment, la philosophie souriante et le music-hall. Avec Joséphine Baker, qui chante et danse, et d’amirables interprètes, Une Fausse Alerte se suit avec plaisir. C’est un spectacle divertissant et sain. SCENARIO. — Mme L ancelot, propriétaire d ’ immeuble bourgeois, voue « M. Dalba, ]>ropriétaire de V immeuble d’en face, une haine séculaire. Mais leurs enfants s’aiment malgré eux. Les alertes q(ui les réunissent dans la même cave-abri, abattra ces mesquines contingences personnelles et les parents finiront par s’.estimer, mieux par se fiancer en même temps qu’ils uniront leurs enfants. TECHNIQUE. — La caractéristique de cette mise en scène est sa simplicité, son élégance et sa musicalité de bon aloi. Des tableaux «le music-hall, pris des coulisses, au cours des répétitions, ou au milieu du numéro des Bine Bell Girls et de Joséphine Baker ont un mouvement et une richesse lumineuse de qualité. D’ailleurs la photographie est fort belle et les décors riches et sans lourdeur, très divers : un métro, une cave-abri, une boîte de nuit, des appartements bourgeois, un bistro-tabac. Le dialogue a cette ondoyante malice qui est l’essence du talent de Michel Duran. Des airs charmants : Mon Cœur est un Oiseau des lies, Non Nine, seront, comme on dit, sur toutes les lèvres... INTERPRETATION. — Une troupe de marque avec des comédiens accomplis dans le moindre rôle. Lucien Baroux en clochard philosophe et gouailleur, Saturnin-Fabre en bourgeois, Dorziat en dame intransigeante mais coquette, Aimos en chef d’îlot populaire et bon cœur, mènent le film intelligemment. La petite Micheline Presle est vive, spontanée et jolie. Joséphine Baker est le charme et le rythme même. Signalons Marguerite Pierry, toujours originale, Marcelle Monthil, Palmyre Levasseur si exactement à leur place, l’amusant camelot Yves Denniau et Jean Tissier moins en relief qu’à l’ordinaire. Le jeune Georges Marchai manque d’enthousiasme. Sixième Etage Comédie (A) Origine : Française. Réalisation : Maurice Cloche. Auteur : Alfred Gehri. Dialogues : Roger Vitrac. Décorateur : Jean Bijou. Opérateurs : Roger Hubert, Jean Charpentier, Louis. Musique : G. Van Parys. Assistant : Peskine. Interprétation : Janine Darcey, Pierre Brasseur, Florelle, Madeleine Suffel, Germaine Sablon, Nina Sinclair, Alice Tissot, Pierre Larquey, Curette, Jean Dauran, Henri Crémieux. Studios : Saint-Maurice. Enregistrement : W. E. Montage : Kyra Bijon. Production : C.I.C.C. CARACTERE DU FILM. — La pièce d’Alfred Gehri, qui fut un succès scénique, a donné lieu, sous la direction de Maurice Cloche, à un film que l’on pourrait qualifier de « naturaliste » puisqu’il nous fait pénétrer dans l’intimité des locataires du sixième étage d’une maison populaire. Petites intrigues croisées, petits drames terminés par un mariage. Sixième Etage est un ouvrage peu banal, réalisé, joué avec sensibilité et finesse. SCENARIO. — Au sixième étage d’une maison des faubourgs. L’arrivée d’un beau garçon qui loue l’atelier d’artistes va apporter le trouble et le désespoir sur le palier. Une jeune fille fragile, à peine guérie d’une paralysie, est séduite par lui. Elle va avoir un enfant de lui. Pourchassé par tous ses voisins, ce faux peintre, ce bourgeois sans scrupules épousera-t-il Edwige ? Non, car la maison entière le repousse de la communauté. Edwige épousera un brave garçon qui l’aime et qui reconnaitra l’enfant futur. TECHNIQUE. — La manière détaillée, méticuleuse, quasi « documentaire » de Maurice Cloche apparaît ici comme elle se faisait jour dansLe Petit Chose. C’est le « peintre » des vies médiocres et des cœurs modestes. Des intérieurs décorés et représentés avec goût sont intensément familiers. Les personnages eux-mêmes vivent par de minutieuses petites touches. L’histoire de Jeanval et d’Edwige est contée avec douceur et charme. Les amusantes figures des voisins du 6° ont un haut relief. Admirons la qualité photographique de ce film excellent et bien français. INTERPRETATION. — Combien douce et charmante est Janine Darcey, et désinvolte hâbleur et amoral apparaît le Jeanval de Pierre Brasseur. Florelle, que nous regrettions, fait une rentrée remarquable dans un rôle de femme preste et généreuse, et son mari : Carette est pittoresque et amusant. Germaine Sablon arrête l’attention, Madeleine Suffel, Alice Tissot, Henri Crémieux sont drôles. Jean Dauran joue à merveille les braves garçons, et Pierre Larquey est, comme toujours, exquis. La charmante Suzv Vernon que nous allons revoir dans La Voix du Bonheur. Film de R Jayet. Distr. : Cristal. r Étal»'* C1NELUME FOIRE DE PARIS TA 1> B — HALL. 43 LE MARDI 21 MAI LES FILMS DE KOSTER présenteront au NORMANDIE ALERTE AU RA6NE et LES VAUTOURS UE LA JUNGLE Premier Episode : L UE DE LA TERREUR avec HERMAN BRIX LES FILMS DE KOSTER 20, boul. Poissonnière, Provence 27-47