La Cinématographie Française (1940)

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ai CUVE gll!lllllllllllllllll!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII| = 22* ANNEE |Ê | PRIX i 5 Francs | iië LE CINEMA FRANÇAIS REDACTION ET ADMINISTRATION : 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Adr. Télégr. : LACIFRAL Paris. RAPHIE = Ri® 1.124 = Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Directeur : Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chef (par intérim) : Lucie DERAIN = 18 MAI 1940 =| iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiniiiiirc Téléphoné : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139. Abonnement : France : 121 fr. 20. Etranger : 200 et 250 francs. Fernandel dans Monsieur Hector. (Le Nègre du Négresco) avec Temerson. Film de M. Cammage Stella Production. Distr. : Films DIS. PA. Théâtres, Cafés et Restaurants fermeront de nouveau à 23 heures dans le Département de le Seine La préfecture de police communique : Par décision du gouvernement militaire de Paris et en raison des circonstances, les débits de boisson, cafés et restaurants, ainsi que les établissements de spectacles (théâtres, cinémas, bals, etc.), à Paris et dans le département de la Seine, seront fermés jusqu’à nouvel ordre à 23 heures au lieu de minuit. L’heure d’ouverture des débits de boisson et restaurants reste fixée à 5 h. 30. f Depuis le Dimanche 12 Mai ni Courses, ni Matches Le Ministère de l’intérieur communique : En raison des risques aériens qui rendent indispensables et argentes les mesures spéciales de sécurité, toutes manifestations se déroulant en plein air telles que matches, réunions hippiques, sportives et autres qui constituent des rassemblements importants, sont interdites formellement jusqu’à nouvel ordre. MORT POUR LA FRANCE Fernand Vincent Directeur de la Chambre Syndicale Une lourde nouvelle nous parvient, celle de la mort, à son poste de lieutenant d’Artillerie, de notre cher et fidèle ami Fernand Vincent. Il laisse une jeune femme et deux petits enfants. A Madeleine Vincent, vont en ce moment toutes nos pensées afTectueuses et l’expression de notre chagrin. Puisse notre peine lui témoigner notre entière sollicitude. 1 * * * Fernand Vincent avait été l’un de nos premiers collaborateurs. Il avait toujours gardé les liens les plus amicaux avec La Cinématographie Française et son équipe. Il occupait, depuis de nombreuses années, des postes importants à la Chambre Syndicale. Il fut successivement secrétaire de la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie Française, puis secrétaire administratif et directeur de la Chambre Syndicale de la Production de Films, enfin, juste avant la guerre, directeur de la Chambre Syndicale du Film Français. Ses remarquables articles statistiques, ses Fernand Vincent études sur notre Industrie, l’avaient fait connaître et apprécier tant en France qu’à l’étranger, et il ne comptait autour de lui que des amis qui l’aimaient et l’estimaient. Adieu, cher F'ernand Vincent, La Cinémato vous pleure. Le Cinéma français pour qui vous avez tant travaillé, ne vous oubliera pas. P. A. H. Le Cinéma français continue Dans ces premiers jours de la guerre totale, Paris offre un visage calme. Nous savons que c’est son seul vrai visage, eeluimème de son histoire et de sa tradition. Et, dans le même sens de dignité et de tenace effort, les travaux des hommes et des femmes de l'arrière se sont poursuivis, à à peine ralentis par les jours fériés de la Pentecôte. Rien ne change ici. Reflet de l’activité économique du pays en guerre, le cinéma continue, lui aussi, à son rythme régulier. Je reviens du Midi. A Nice, Jean Boyer termine L’Acrobate. Marseille donne le spectacle d’une bourdonnante ruche humaine. A l’écart du centre, dans ses studios modèles, Marcel Pagnol prépare son nouveau film : La Fille du Puisatier. Les premiers décors étaient plantés, et l’on n’attendait plus pour commencer que deux choses, la double arrivée de Raima et de Fernandel. et la date du 20 mai, fixée à l’avance. De retour à Paris, grave, durci, mais sans nerfs, j’aurais pu, si je ne connaissais pas si bien ceux qui y vivent, préjuger d’un ralentissement partiel de notre industrie, gênée dans tontes ses branches par le nouvel aspects des hostilités à nos frontières, et par des menaces plus obscures. Mais non, Paris et le Cinéma se portent bien. Le courage et la confiance des Français leur ont permis, aux années de 1914, d’assurer à l’arrière une vie normale et une production constante dans tous tes domaines. Nous reprenons aujourd’hui, sur des don