La Cinématographie Française (1940)

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:xxxx: ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ BRILLANT PALMARES DE LA CINÉMATHÈQUE AUX ARMÉES LES BEAUX EFFORTS DES DIRECTEURS POUR LES ŒUVRES D’ENTR’AIDE nées différentes, mais aussi difficiles, la vie d'une eapilale en guerre, unissant ainsi deux époques de la vie parisienne. . * * * Les studios qui travaillaient avant le 10 mai, restent ouverts, et le bruit consolant du travail g retient l’esprit et le cœur. La Production garde son sang-froid. On pourra objecter que certains films, qui devinent être entrepris ces jours-ci, seront peut-être retardés. Mais il est normal que les productions prévues nécessitent, pour être commencées actuellement, de nouveaux aménagements financiers. La volonté de travailler reste la même; on travaillera donc, malgré tout. Par un nouvel arrêté, la Préfecture de Police a écourté d’une heure les distractions nocturnes. Désormais, les établissements de spectacle, les cafés et les restaurants fermeront à 23 heures. C’est très bien ainsi. Tout marche, tout continue, et c’est mieux. Les Pouvoirs Publics n’oublient pas le long délai qui fut nécessaire à notre Industrie — dans ses trois branches principales : Production, Distribution, Exploitation — pour reprendre l’an dernier un fonctionnement régulier. Donc, il convient de s’organiser aussi bien dans ce nouvel aspect de la guerre que dans l’ancien. L’impulsion une fois donnée, notre cinéma stabilisé ne saurait plus s’arrêter. Produire, Vendre, Diffuser. Ces trois mots d’ordre sont plus que jamais impérieux. Pour que l’Industrie cinématographique française maintienne son existence il suffira de vouloir tenir. Et comme nous sommes maintenant entre Français, et que les einégraphistes étrangers qui vivent libres à Paris sont des amis loyaux et, pour la plupart, des collaborateurs précieux de notre métier, le cinéma français s’adapte à cette période ardente, résolu à jouer son rôle capital dans le présent et l’avenir du pays. Il reste lin élément d’équilibre économique important . Sa valeur pour le moral de l’avant et de l’arrière est primordiale. Enfin, il a sa place de tout premier plan dans la Propagande Nationale tant en France que dans le monde où il doit lutter contre la propagande allemande. Pour toutes ces raisons, et tout simplement parce que le Cinéma a toujours été une école d’audace, de courage et de sangfroid, Paris reste la capitale du Cinéma Français. Ils sont faits pour s’ entendre. Lucie Derain. ♦— TOUTES LES SALLES DE SPECTACLE DE BERLIN SONT FERMÉES Le journal italien La Stampa indique que les autorités allemandes ont fermé tous les établissements de spectacles de Berlin: théâtres, cinémas et dancings. On ignore si ces mesures seront étendues à d’autres grandes villes du Reich. Il est probable que cette fermeture n'a pas été décidée pour quelques soirs seulement. Il y a un mois à peine, nous avions signalé comment la Cinémathèque française s’était mise au service des œuvres d’entr’aide dans l’armée. Après la brillante' et fructueuse soirée de Châlons-sur-Marne, les documents de la Cinémathèque française ont été présentés au cours de brillants galas franco-britanniques à Reims, à Epernay et à Vitry-le-François. En quatre soirées, organisées avec maîtrise par notre ami André Robert, brigadier, en collaboration avec Marcel Martin, un jeune assistant coté et connu, les vieux films de la Cinémathèque ont rapporté aux œuvres d’entr’aide dans l’armée, présidées par M. Edouard Daladier, un minimum de 45.00(1 francs nets, dont 10.000 à Châlons-sur-Marne, 16.000 à Reims et 13.000 à Epernay. Le lieutenant P. A. Harlé, président-fondateur de la Cinémathèque française et, avec iui, tous les membres actifs de cette institution, peuvent être tiers de leur œuvre. * * * A Epernay, le gala, présenté sous le titre «Entente Cordiale», fut une belle manifestation franco-britannique. Au programme, ont figuré les premiers documents îles Marey, Reynaud, Edison, Lumière, Méliès, Grimoin-Sanson, Zecca, Mesguich, suivis des premiers comiques de Max Linder et de Charlie Chaplin, présentés en langue anglaise, d’un film scientifique de Jean Painlevé, d’un excellent « 3 Minutes » de Marcel de Ilubsch, d’un documentaire du British Institute sur l’histoire du dessin animé de Emile Cohl à Walt Disney. Enfin, un documentaire français remarquable, Fêtes de France, commenté en anglais, très applaudi par l’assistance et, pour terminer, la présentation en première du documentaire de Marc Allégret : Jeunes Filles de France, film dont le U Association des Directeurs de Publicité de Cinéma (A.D.P.C.), dont les nombreuses et heureuses initiatives en faveur du film français ont toujours obtenu un succès mérité, va faire projeter au Pavillon de la France, pendant toute la durée de l’Exposition Internationale de New York, les filmsannonces des productions françaises réalisées ou présentées depuis septembre dernier. C’est en collaboration avec les services cinématographiques de l’Office National d’Ex. pansion du Tourisme que ces bandes-annonces seront sélectionnées, présentées en un montage fort habile et commentées en anglais. caractère un peu superficiel a plutôt surpris. Les nombreux assistants britanniques apprécièrent beaucoup l’heureux panachage de films franco-anglais. Le général Clark, le colonel Wood et le colonel Carr exprimèrent leur vive satisfaction à M. Jean d’Esme, du Cabinet militaire de M. Edouard Daladier et délégué des œuvres d’Entr’aide dans l’Armée qui s’était spécialement déplacé pour assister à cette séance. Le Palace d’Epernay contenant 1.300 fauteuils a abrité ce soir-là près de 1.500 personnes. Parmi l’assistance, nous avons également reconnu le général Martin, le colonel Perray, le colonel Roger, Mme Galice et M. Pol Roger, présidente et président du S. B. M., le Président du Tribunal, le Président de la Chambre de Commerce et quatorze Présidents d’Anciens Combattants, sans oublier toute la dynastie du Champagne. Il convient de dire combien les directeurs de salles ont contribué au succès de ces manifestations. Signalons, notamment, le geste de M. Perpère à Reims qui, non seulement a mis à la disposition des organisateurs sa salle, sa cabine et ses employés mais a ajouté à la recette un chèque personnel de G. 0(10 francs. Quant à Mme et M. Ténégal, qui dirigent le Palace d’Epernay et contrôlent des salles à Longwy et à Châlons, ils se sont dépensés sans compter. * * * La Cinémathèque Française, après avoir fait la démonstration de l’utilisation de ses documents comme spectacle, continuera à servir les œuvres d’Entr’aide dans l’Armée. M. C.-R. MM. les producteurs, désireux de participer à cette propagande en faveur de notre cinéma national, peuvent obtenir tous renseignements utiles en s’adressant au siège social de l’A.D.P.C. (Association des Directeurs de Publicité de Cinéma), Maison de la Publicité, 27 bis, avenue de Villiers, Paris (17e). Tél. : Car. 12-40. Les Abonnements peuvent être réglés à notre C. C. C. Postaux 702-66 UNE INITIATIVE REMARQUABLE DE L’A.D.P.C.